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La lutte contre la pauvreté au Maroc, un modèle à suivre par les pays arabes(journal)

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  • La lutte contre la pauvreté au Maroc, un modèle à suivre par les pays arabes(journal)

    La lutte contre la pauvreté au Maroc, un modèle à suivre par les pays arabes (journal)


    Amman, 12/08/10 - La lutte menée par le Maroc contre la pauvreté doit servir de modèle à suivre par les pays arabes compte tenu que le Royaume a réussi, dans l'espace d'une décennie, à réduire le taux de pauvreté de 16,2 pc à 9 pc, écrit jeudi le quotidien jordanien "Al Ghad".


    Dans un article intitulé "le modèle économique Marocain réussit là où les autres échouent", le journal qualifie les efforts du Royaume en matière de lutte contre la pauvreté d'"exploit majeur" pour un pays de plus de 30 millions d'âmes et dont les ressources naturelles sont limitées.
    Le journal attribue les résultats positives réalisées par le Maroc dans le domaine économique à plusieurs facteurs notamment une baisse de la croissance démographique, le renforcement des infrastructures, le dynamisme du secteur des microcrédits, les transferts des MRE et l'activisme de la société civile.
    Après avoir mis en exergue l'apport de ces facteurs dans la réduction du taux de pauvreté au Maroc, "Al Ghad" a estimé que le grand défi auquel fait face le Royaume aujourd'hui consiste à persévérer sur cette voie et faire de sorte que les personnes sauvées de la pauvreté ne replongent pas une nouvelle fois dans la misère.
    "Les politiciens et les décideurs dans les autres pays du monde arabe doivent beaucoup apprendre de l'expérience marocaine", a insisté le journal jordanien, faisant observer que la première leçon à retenir dans ce cas est qu'"on peut réaliser des progrès importants en matière de lutte contre la pauvreté même étant un pays surpeuplé et manquant de ressources naturelles".


    MAP

  • #2
    Et pourtant cela ne se vois pas des qu'on sort des chemins banalisé pour
    touristes ,une misère moyenâgeuse ,mendiants et prostitutions les récits
    son legions

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    • #3
      Et pourtant cela ne se vois pas des qu'on sort des chemins banalisé pour
      touristes ,une misère moyenâgeuse ,mendiants et prostitutions les récits
      son legions .

      ...................................

      Pourquoi tu as déjà mis les pieds au Maroc pour être aussi catégorique où bien tu te contentes de réciter ce que la propagande de la junte à ancré dans ta tête.

      Ce que tu narres existe aussi dans ton pays malgré les pétrodollars.

      Si tu veux des preuves , tu n'as qu'à sonner.

      PS: On dit balisé et non banalisé .

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      • #4
        La lutte contre la pauvreté au Maroc, un modèle à suivre par les pays arabes
        Tout dépend vers oû on veut aller...

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        • #5
          FRIMIJA citation
          Ce que tu narres existe aussi dans ton pays malgré les pétrodollars.




          Vraiment drole
          Passivité des dirigeants marocain contre la pauvreté par un article ,un modèle a suivre par les pays arabes

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          • #6
            mdrrrrr un modele tiermondiste pour le tiermonde

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            • #7
              vous saviez que la Jordanie est le pays qui est le plus démocratique dans le monde arabe et aussi concernant la liberté de presse ?

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              • #8
                Map ....

                Non pas que la MAP :

                Réduction de la pauvreté au Maroc : les leçons à tirer pour le Liban et les autres pays de la région .


                Durant la dernière décennie, le Maroc a enregistré une diminution impressionnante de la pauvreté. Aujourd'hui, moins de 9 % des Marocains sont qualifiés comme « pauvres » contre 16,2 % une décennie plus tôt. Même s'il ne s'agit pas d'un modèle parfait, il reste un bon exemple et les autres pays arabes aux ressources naturelles limitées, comme la Syrie ou l'Égypte, devraient examiner ce succès.
                Cet accomplissement remarquable, dans un pays de 32 millions d'habitants ne possédant pas de ressources naturelles significatives, repose sur six facteurs : un ralentissement de la croissance démographique, un investissement intensif et ciblé dans l'infrastructure, un système fiscal efficace et une utilisation stratégique des revenus de la privatisation, un secteur de microcrédit fort, des transferts d'émigrés conséquents et une implication dynamique des organisations de la société civile.

                Entre 1980 et 2010, la fertilité au Maroc a diminué de 5 à 2,4 enfants par femme adulte, une diminution bien supérieure à celle enregistrée en Égypte et en Syrie. Cette baisse a non seulement conduit à la réduction de la pression sur les dépenses publiques courantes, mais a permis de dégager davantage de liquidités au profit de l'infrastructure publique et entraîné une augmentation du PIB par tête d'habitant de 3,6 % durant la dernière décennie, comparée à des taux de 2,8 % et 1,6 % en Égypte et en Syrie, respectivement.
                Durant cette période, l'État a investi dans l'infrastructure de base des zones rurales. L'expansion des réseaux d'eau potable et d'électricité a contribué à améliorer le bien-être des communautés pauvres.
                L'aménagement des routes dans ces zones a créé en outre des opportunités pour les conducteurs de taxi et les transporteurs de marchandises et a rendu les marchés plus accessibles au commerce de produits agricoles ; se déplacer pour aller au travail ainsi qu'accéder aux services de la santé et de l'éducation sont d'autres tâches qui ont été largement facilitées.

                Les investissements publics dans l'infrastructure n'auraient pas été possibles sans une stabilité des ressources fiscales. Le Maroc a commencé à réformer son système fiscal durant les années 1980 en rationalisant les exemptions et en renforçant l'administration fiscale. Actuellement, les revenus fiscaux représentent 24 % du PIB contre 15 % en Égypte et 11 % en Syrie. De plus, les autorités marocaines ont créé des fonds spéciaux dans lesquels la moitié des revenus de la privatisation est canalisée. Jusqu'en 2009, le fonds avait accumulé plus de 4 milliards de dollars pour financer des investissements publics.
                Les crédits octroyés par les associations de microcrédit sont un autre dispositif qui a permis de réduire la pauvreté. Au niveau des pays arabes, le Maroc est en position de leader du microcrédit avec 59 % du total des crédits octroyés dans la région. Les microcrédits aident à échapper à la pauvreté en fondant une petite entreprise ou bien en consolidant une entreprise existante. Le nombre des bénéficiaires de microcrédit a atteint 1,3 million. Contrairement aux crédits bancaires limités aux zones urbaines, les microcrédits bénéficient aux personnes vivant dans des villages petits et isolés.

                Par ailleurs, les populations marocaines qui travaillent à l'étranger jouent un rôle très important dans la réduction des taux de pauvreté à travers le transfert de capitaux à leurs familles. En moyenne, chaque Marocain résidant à l'étranger envoie mensuellement l'équivalent de 100 dollars à sa famille. L'émigration d'un ou de plusieurs membres de la famille devient, de plus en plus, une stratégie-clé du ménage. Au niveau macroéconomique, les transferts représentent 8 % du PIB au Maroc, 5 % en Égypte et moins de 3 % en Syrie.
                Enfin, l'implication active des organisations locales de la société civile contribue à la diminution de la pauvreté dans le pays. Au début, l'État tolérait l'action des ONG en tant qu'organisations se focalisant sur la distribution de services uniquement sans s'engager dans aucun débat politique. Le partenariat des ONG avec l'État et les conseils locaux, pour fournir de l'électricité, de l'eau et au niveau des campagnes d'alphabétisation, a renforcé leur position. Ensuite, un amendement du cadre légal des associations en 2002 a permis aux ONG marocaines de bénéficier directement des fonds étrangers.

                Durant la dernière décennie, 1,7 million de Marocains sont sortis de la pauvreté. Le défi, aujourd'hui, est de soutenir cette tendance. L'accomplissement de ces objectifs requiert un combat plus acharné contre l'analphabétisme, une amélioration des politiques de redistribution fiscale et des incitations adéquates pour que les entrepreneurs informels rejoignent l'économie formelle.
                Pour les autorités politiques d'autres pays arabes, l'expérience marocaine représente un exemple de taille : des progrès sérieux contre la pauvreté peuvent être atteints même dans les pays avec de larges populations et sans d'importantes richesses en pétrole et en gaz.

                Lorient lejour
                14/08/2010

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                • #9
                  Au Maroc : constaté

                  C est moins grave d être pauvre à la ville que pauvre à la campagne …

                  En ville , on se débrouille , en campagne y a rien , ils leur reste que l exode vers les villes
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                  Commentaire


                  • #10
                    citation
                    Aujourd'hui, moins de 9 % des Marocains sont qualifiés comme « pauvres » contre 16,2 % une décennie plus tôt



                    On connait le maroc et je pense que ce très bon résultat a ete obtenue
                    miraculeusement par seulement le changement de la définition pauvreté
                    pour le makhzen

                    Commentaire


                    • #11
                      miraculeusement par seulement le changement de la définition pauvreté
                      pour le makhzen
                      C'est partout pareil, la pauvreté est un concept tout relatif...

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                      • #12
                        J'ai visité le Maroc, j'ai pas visité la compagne mais Oujda.
                        Si je ne regarde que la ville, y a des endroit de riche et de chic, beaucoup de villa et des quartier populaire comme dans tout les villes du Maghreb.
                        Par contre au centre ville y a beaucoup de mendiants comparé par exemple a chez moi en Algérie.
                        Les gens disent que ce sont des faux mendiants, sa devient comme une métier pour eux, ce qui est correcte dans certains cas ou les mendiants même t'insultes si tu ne leurs donnent rien.
                        Ce que je trouve dommage que dans ce cas on peut pas reconnaître les vrais mendiants pour les aider
                        If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
                        You have to have a dream so you can get up in the morning....

                        Commentaire


                        • #13
                          les mendiants professionels

                          Ce que je trouve dommage que dans ce cas on peut pas reconnaître les vrais mendiants pour les aider
                          tu ferais mieux d'aider ceux de ton entourage. comme ça tu es sûr que celui qui reçoit ton aide est vraiment dans le besoin.
                          ceux qui mendient dans la rue, surtout devant les mosquée et les patisseries (!!!!), sont dans leur majorité, de faux mendiants.......(une étude a été faite à casablanca)

                          l'islam nous ordonne de donner la zakate ou l'aumône, d'abord aux proches parents et aux voisins....si on trouve pas, on peut donner aux autres.....
                          (fi al a9rabina awla....)

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                          • #14
                            Le Maroc a commencé à réformer son système fiscal durant les années 1980 en rationalisant les exemptions et en renforçant l'administration fiscale.
                            La TVA a été utilisée pour mater des concurrents, accorder des privilèges par exonérations de quelques fondations "royales" et des puissants lobbys (notamment agricoles).

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                            • #15
                              La TVA a été utilisée pour mater des concurrents, accorder des privilèges par exonérations de quelques fondations "royales" et des puissants lobbys (notamment agricoles).

                              et si tu passais des généralité ves du détail
                              cela nous instruirait
                              .
                              .
                              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                              Napoléon III

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