Dans les calendriers abondamment distribués avant et pendant le ramadan, on trouve certes tous les horaires de prière habituels, mais aussi parfois une colonne inhabituelle, celle de l’imsak. L’imsak, c’est le fait de s’abstenir de faire quelque chose, et par extension, c’est devenu sur ces calendriers l’heure à laquelle on recommande de cesser de manger. Beaucoup pensent aujourd’hui encore que l’imsak fait partie d’une obligation religieuse. Il n’en est rien. Il s’agit tout au plus d’un conseil de prudence. Voici ce qu’écrit Mouhammad Patel sur son site.
« Le jeûne ne débute qu’à partir du soubh ous sâdiq (cette expression arabe désigne les premières lueurs horizontales de l’aube qui annoncent l’apparition prochaine du soleil) : il est donc permis de manger et de boire jusqu’à ce moment.
La notion d’imsâk (littéralement: « s’arrêter », « s’abstenir »), telle qu’elle est présentée sur bon nombre de calendriers du Ramadhân actuellement, constitue juste une marge de sécurité (de quelques minutes) avant le soubh ous sâdiq qui a pour objectif de permettre un meilleur respect de l’instant limite du souhoûr. Il est donc tout à fait permis de continuer à manger et à boire après le moment déterminé pour l’imsâk, et ce, jusqu’à l’heure précise du soubh ous sâdiq.
Il est important de souligner cependant que l’établissement d’une telle marge n’étant pas rapporté explicitement du Prophète Mouhammad (sallâllâhou ‘alayhi wa sallam) ni des premiers musulmans, bon nombre de oulémas (comme Cheikh Outheïmin r.a. et bien d’autres savants salafis) le dénoncent comme étant une bid’ah (innovation blamâble) à éviter absolument. Il faut reconnaitre d’ailleurs que la détermination de cette marge de sécurité a entraîné une confusion réelle chez la plupart des musulmans : ces derniers ne sont pas informés de sa fonction purement préventive et pensent au contraire que c’est l’heure de l’imsâk qui représente la limite finale pour manger et boire avant de jeûner.
D’autres savants (comme ceux regroupés au sein de la cellule de Fatwa d’Ach Chabakat oul Islâmiya et qui oeuvrent sous la supervision du Dr Abdoullah Al Faqîh) pensent pour leur part que la définition d’une limite de l’imsâk n’est pas une bid’ah en soi (à partir du moment où il n’est pas considéré comme étant une sounnah), étant donné qu’il n’y a rien qui condamne le simple fait de s’arrêter de manger et de boire avant l’heure du soubh ous sâdiq. (Réf : Fatwa N°30009 de la banque d’avis juridiques d’islamweb.net)
Wa Allâhou A’lam ! »
Source : La Page de l’islam
« Le jeûne ne débute qu’à partir du soubh ous sâdiq (cette expression arabe désigne les premières lueurs horizontales de l’aube qui annoncent l’apparition prochaine du soleil) : il est donc permis de manger et de boire jusqu’à ce moment.
La notion d’imsâk (littéralement: « s’arrêter », « s’abstenir »), telle qu’elle est présentée sur bon nombre de calendriers du Ramadhân actuellement, constitue juste une marge de sécurité (de quelques minutes) avant le soubh ous sâdiq qui a pour objectif de permettre un meilleur respect de l’instant limite du souhoûr. Il est donc tout à fait permis de continuer à manger et à boire après le moment déterminé pour l’imsâk, et ce, jusqu’à l’heure précise du soubh ous sâdiq.
Il est important de souligner cependant que l’établissement d’une telle marge n’étant pas rapporté explicitement du Prophète Mouhammad (sallâllâhou ‘alayhi wa sallam) ni des premiers musulmans, bon nombre de oulémas (comme Cheikh Outheïmin r.a. et bien d’autres savants salafis) le dénoncent comme étant une bid’ah (innovation blamâble) à éviter absolument. Il faut reconnaitre d’ailleurs que la détermination de cette marge de sécurité a entraîné une confusion réelle chez la plupart des musulmans : ces derniers ne sont pas informés de sa fonction purement préventive et pensent au contraire que c’est l’heure de l’imsâk qui représente la limite finale pour manger et boire avant de jeûner.
D’autres savants (comme ceux regroupés au sein de la cellule de Fatwa d’Ach Chabakat oul Islâmiya et qui oeuvrent sous la supervision du Dr Abdoullah Al Faqîh) pensent pour leur part que la définition d’une limite de l’imsâk n’est pas une bid’ah en soi (à partir du moment où il n’est pas considéré comme étant une sounnah), étant donné qu’il n’y a rien qui condamne le simple fait de s’arrêter de manger et de boire avant l’heure du soubh ous sâdiq. (Réf : Fatwa N°30009 de la banque d’avis juridiques d’islamweb.net)
Wa Allâhou A’lam ! »
Source : La Page de l’islam
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