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Sale temps pour Saâdane

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    APRÈS LE FAUX PAS DE L’ALGÉRIE FACE AU GABON
    Sale temps pour Saâdane



    Le staff technique s’entête à jouer avec le même état d’esprit et surtout la même tactique qui ne porte toujours pas ses fruits.

    Il y a urgence. Les Verts subissent en cascade les échecs. Après un Mondial presque raté, Saâdane et son staff déçoivent encore. La déception qui se lisait sur les visages des supporters et des joueurs eux-mêmes à la fin de ce match amical contre le Gabon, perdu par les Verts, mercredi dernier, est illustrative du mauvais choix de Saâdane, aussi bien sur le plan tactique, que sur celui des joueurs.
    Apparemment, le staff technique s’entête à jouer avec le même état d’esprit et surtout le même schéma tactique qui n’apporte rien tant sur le plan du développement du jeu que sur celui des résultats techniques escomptés. C’est ce qui explique le manque de cohésion entre les joueurs et donc le manque de jeu collectif. De plus, le jeu des Verts a été tellement décousu qu’il y a lieu de remarquer ce manque terrible de précision. Et comme sur le terrain, la mésentente est remarquable, il était illusoire de prétendre battre cette équipe gabonaise, même en construction, très bien organisée autour d’un excellent Daniel Cousin.
    D’autre part et en l’absence des titulaires, Matmour, Ziani, Halliche et Antar Yahia, pour des raisons diverses, plusieurs joueurs de l’Equipe nationale espéraient avoir l’opportunité de démontrer leur savoir-faire respectif. Mais le coach national et son staff n’ont pas jugé bon de leur donner plus de temps pour s’exprimer. A moins que quelques minutes seulement suffisent au staff pour avoir une idée précise du niveau de chaque élément.
    De plus, Saâdane fait toujours dans le «social», car à titre d’exemple, c’est Gaouaoui qui devrait être aligné dans la cage et non M’bolhi. Loin de diminuer de la valeur intrinsèque du gardien de but de Slavia Prague, mais affecté par le décès de sa mère et bien que voulant disputer ce match, Gaouaoui était le plus indiqué. Car au point où les choses se développent sur ce cas du gardien de but, Gaouaoui pourrait subir négativement ces choix de Rabah Saâdane. Le coach national et son staff s’amusent toujours à faire jouer des éléments à des postes qui ne sont nullement les leurs. C’est le cas, entre autres, de Kadir et de Mesbah.
    La vocation de ces joueurs et surtout leur position habituelle dans leurs clubs respectifs a été plutôt à vocation offensive, ce qui leur permettait d’ailleurs de marquer des buts. Mais Saâdane s’entête à les faire évoluer dans un cadre plutôt défensif. Les privant ainsi de mieux s’exprimer. Il ne fallait donc pas du tout s’attendre à une grande animation offensive chez les Verts.
    De plus, Ziaya n’a pas livré le rendement attendu de sa part au niveau de l’attaque alors que Belhadj est passé complètement à côté de son sujet et particulièrement en seconde période. Pour sa part, Guedioura qui, parfois, privilégie le jeu individuel au collectif, n’a pas bien saisi cette occasion pour démontrer qu’il est le véritable «remplaçant» de Lacen. Quant à Abdoun, il manque visiblement de temps de jeu avec les Verts. Et c’est ce qui est le plus reproché à Saâdane vis-à-vis de ce joueur pétri de qualités et qui est très peu utilisé.
    Par contre, notons juste quelques satisfactions comme Ghezzal, Boudebouz, Bougherra et Djebbour. Quant à Medjani dont c’est le baptême du feu avec les Verts, sa prestation est qualifiée de tout jute moyenne. Normal, s’agissant d’une première prestation face à un public qui n’a cessé, dès la demi-heure du jeu, de montrer sa désapprobation du jeu des Verts.
    D’ailleurs Saâdane a été si choqué par l’attitude du public du 5-Juillet qu’il songe vraiment disputer le prochain match des Verts à Blida. Une fuite qui ne servira à rien, car ce même public se déplacerait bien à Blida qui ne se trouve qu’à une quarantaine de kilomètres d’Alger...
    En résumé, les directives de Saâdane avant le coup d’envoi, la «mésentente» entre les joueurs sur le terrain et leur «indiscipline» en qualité de professionnels, démontrent bien que les leçons passées n’ont pas été bien assimilées.
    Saâdane et son staff technique seront donc appelés à bien réétudier leur manière de procéder avec les Verts pour éviter de disloquer cette formation qui a perdu ce bon état d’esprit de groupe et surtout cette volonté et cette solidarité sur le terrain.
    L’absence de plusieurs titulaires et le manque de préparation de la plupart des autres éléments ainsi que leurs soucis relatifs à l’inter-saison, sont autant de circonstances atténuantes, mais cela ne saurait en aucun cas, expliquer cette très mauvaise prestation des Verts face au Gabon et surtout ce manque de solidarité flagrante et remarquable des joueurs sur le terrain. C’est normal donc, que Saâdane commence à avoir bien peur de la... Tanzanie!
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Les Algériens «se braquent» sur le coach

    APRÈS LE FAUX PAS DE L’ALGÉRIE FACE AU GABON
    Les Algériens «se braquent» sur le coach


    La rue est aujourd’hui de plus en plus «agacée» par des arguments qui ne la satisfont plus

    Le maintien de Rabah Saâdane à la tête des Verts, semble perdurer de manière inexorable. Le match amical perdu mercredi dernier face au Gabon (1 à 2) n’a fait que creuser davantage le fossé entre l’actuel sélectionneur national et une large partie du public algérien. En réalité, le nouveau faux pas essuyé par les coéquipiers de Madjid Bougherra sur la pelouse du 5-Juillet, était une fois de plus, ou même de trop, quelque part prévue par beaucoup de spécialistes et d’observateurs avertis en la matière.
    Après le mondial sud-africain l’EN qui vit actuellement de «sa réputation», fait face à une phase de remise sur rails que le sélectionneur national Rabah Saâdane n’arrive toujours pas à maîtriser à son niveau. Pour preuve, le coach national n’a pas encore compris, ou plutôt, n’a nullement «anticipé» la réaction du public du stade 5-Juillet, en cas de défaite de l’EN face au Gabon. Et c’est malheureusement cela qui s’est produit mercredi soir passé, et qui a mis en relief, le profond malaise d’ordre relationnel que suscite une fois de plus aujourd’hui autour de lui, le coach national. Sa reconduction pour deux autres années à la tête de la barre technique des Verts, n’a jamais fait l’unanimité au sein de l’opinion publique nationale.
    Les millions de fans des Verts d’ici et d’ailleurs, reprochent toujours, et depuis longtemps, à Rabah Saâdane, sa manière de «coacher» les joueurs de l’EN au cours d’un match, et surtout ses déclarations trop souvent empreintes de «prudence excessive» au yeux des supporters. Rabah Saâdane est connu pour être un adepte du discours modéré, et surtout du technicien toujours sur ses gardes. Preuve en est, lors de sa sortie médiatique, quarante-huit heures avant la rencontre amicale Algérie-Gabon, il avait bien dit avec beaucoup d’insistance: «Maintenant, il faut absolument que tout le monde remette les pieds sur terre, car le Mondial c’est fini, et les prochaines échéances africaines sont déjà là!»
    Certes, le sélectionneur national a raison de nous mettre en garde contre tout excès d’optimiste, notamment à un moment où l’EN entame quelque part «sa mue», et surtout au lendemain d’un Mondial sur lequel beaucoup d’Algériens ont tiré un trait.
    Mais la rue algérienne, et surtout les milliers de supporters qui prennent la peine de se déplacer au stade pour voir de près l’EN, comme l’ont fait beaucoup d’entre eux mercredi dernier, malgré le caractère amical de la rencontre, ne «supportent plus» aujourd’hui les revers subis en cascade par leur équipe nationale. En réalité, ils ne perçoivent plus du tout avec «conviction» la nouvelle mission que vient d’attribuer la FAF à Rabah Saâdane. Un sélectionneur national, plutôt de plus en plus isolé au niveau de son poste, et dont l’impopularité actuelle, et malheureusement pour lui, vécue comme un autre cauchemar au 5-Juillet, est tout simplement un signe fort émanant de la rue aujourd’hui de plus en plus «agacée» par des arguments qui ne la satisfont plus du tout.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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