Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Production céréalière en Algérie : Les limites d’une performance

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Production céréalière en Algérie : Les limites d’une performance

    Le cabinet d’intelligence économique londonien Oxford Business Group (OBG) vient d’évaluer le secteur agricole algérien.

    Selon les experts de ce cabinet d’expertise, malgré les efforts importants déployés par l’Algérie pour augmenter la production céréalière, « l’objectif de l’autonomie alimentaire fixé par le pays reste encore bien éloigné ». Pour les même experts, les bons résultats de l’initiative de soutien à l’agriculture se sont manifestés « par le retour de l’Algérie au début du mois de juin sur le marché des exportations, grâce à l’expédition d’une commande de 100 000 t d’orge vers la France, première exportation de cette céréale pour le pays depuis 40 ans ». Le cabinet londonien a détaillé une « performance » agricole qui a permis « de baisser considérablement la facture des importations alimentaires du pays ». S’appuyant sur des chiffres diffusés par l’organisme en charge de l’information statistique des douanes algériennes, OBG a indiqué que les coûts d’importation ont baissé de 36% en mai dernier par rapport aux chiffres du même mois de 2009.

    Toutefois, malgré la baisse de la demande pour les céréales provenant de l’étranger, « l’Algérie devrait demeurer à court terme un importateur net de céréales », soulignent les spécialistes du cabinet londonien d’expertise économique. Chiffres à l’appui, Oxford Business Group indique que l’Algérie « a importé quelque 1,94 million de tonnes de blé au cours des quatre premiers mois de l’année et, à la fin juin, a acheté 400 000 t de blé de mouture au prix de 194,50 dollars la tonne, soit une facture totale de 77,8 millions de dollars ». Même si l’Algérie continue d’importer du blé et d’autres céréales comme le maïs, il est probable, selon les experts du cabinet londonien, que le pays réduira ses importations, qui s’élevaient l’année dernière à presque 5,7 millions de tonnes de blé. Cependant, « le retour de l’Algérie sur le marché d’exportation de l’orge risque d’être de courte durée » puisque le gouvernement a décidé d’orienter sa politique vers le soutien à la production de blé. Le défi majeur pour l’Algérie est de réduire sa dépendance de l’étranger en termes d’approvisionnement en blé dur, d’autant que les prix ne cessent de battre des records sur les marchés internationaux.
    Les prix flambent en Bourse

    Les prix du blé s’envolent à leur plus haut niveau depuis deux ans sur le marché à terme de Chicago, alors que la Russie a officiellement suspendu ses exportations jusqu’à la fin de l’année. Hier, le contrat de blé pour livraison en septembre s’échangeait à 7,6950 dollars le boisseau (environ 25 kg) sur le marché de Chicago, contre 6,6150 dollars la semaine passée. D’où l’intérêt pour l’Algérie d’orienter ses investissements vers la production de blé. A la mi-juin, le ministre de l’Agriculture avait expliqué que si la récolte de céréales de cette année serait globalement bonne, les rendements seront quelque peu inférieurs aux récoltes exceptionnelles de l’année dernière où 6,1 millions de tonnes avaient été déposées dans les silos. Les dernières prévisions de production, datant du mois de juillet dernier, confirmaient une tendance à la baisse de la récolte céréalière : entre 5 et 5,5 millions de tonnes.
    Selon des chiffres fournis récemment par le ministère de l’Agriculture à l’agence Reuters, il est indiqué que seulement 21% des 3,3 millions d’hectares de céréales avaient été récoltés au 4 juillet, « ce qui rend les évaluations exactes des rendements de culture difficiles », précise OBG. Les statistiques du ministère ont confirmé également que la récolte d’orge risquait d’être inférieure à celle de l’année dernière à cause du mauvais temps dans certaines régions. « Bien que le gouvernement s’efforce d’augmenter les cultures céréalières du pays, il plane une incertitude sur ce secteur à cause de la dépendance presque généralisée à l’égard des pluies pour l’arrosage des champs. En effet, étant donné que seule une part minime des champs de céréales algériens est irriguée (seulement 2%, selon les évaluations), les agriculteurs du pays auront besoin de sources d’eau plus fiables pour que le secteur agricole croisse pleinement », concluent les experts d’OBG.

    Par Ali Titouche

  • #2
    on a tours droit aux mêmes analyses a chaque fois que l'Algérie réalise quelque chose ,donc rien de nouveau , la routine quoi !!!

    Commentaire

    Chargement...
    X