Tweet
Pourra-t-on dire bientôt adieu aux aiguilles et aux prises de sang ? Concernant la détection de certaines maladies, sans doute; et ceci grâce à la salive. Voici quelques explications.
Le constituant majeur de la salive est l’eau, le reste étant des enzymes, des ions et près de 3000 ARN messager. Et ce sont ces derniers qui ont capté l’attention de chercheurs américains. En effet, ils ont constaté que les personnes atteintes d’un cancer de la bouche avaient un taux anormalement élevé de certains ARN messager. Ainsi, cette équipe a récemment annoncé que la mise au point d’un test basé sur quatre ARN messager, avait permis de diagnostiquer avec 94% de réussite, un cancer de la bouche chez 320 patients.
Mais il semble que cette méthode de détection puisse être élargie à d’autres pathologies, telles que le cancer du sein, le diabète de type 2 et le syndrome de Sjrogen’s, une maladie auto-immune; lesquelles auraient en communs 10 ARN messager pouvant être utilisés comme indicateurs. En attendant que les ARN messager potentiellement candidat soient testés sur un groupe de patients plus nombreux, un test de routine a été mis au point pour la détection de ces maladies. Ce test permet d’obtenir un diagnostic en 20 minutes à partir de gouttelettes de salive.
Si la fiabilité de ce type de test se confirme, il est probable que cette méthode ouvre une nouvelle porte sur le diagnostic de maladies.
Source: Science
Le constituant majeur de la salive est l’eau, le reste étant des enzymes, des ions et près de 3000 ARN messager. Et ce sont ces derniers qui ont capté l’attention de chercheurs américains. En effet, ils ont constaté que les personnes atteintes d’un cancer de la bouche avaient un taux anormalement élevé de certains ARN messager. Ainsi, cette équipe a récemment annoncé que la mise au point d’un test basé sur quatre ARN messager, avait permis de diagnostiquer avec 94% de réussite, un cancer de la bouche chez 320 patients.
Mais il semble que cette méthode de détection puisse être élargie à d’autres pathologies, telles que le cancer du sein, le diabète de type 2 et le syndrome de Sjrogen’s, une maladie auto-immune; lesquelles auraient en communs 10 ARN messager pouvant être utilisés comme indicateurs. En attendant que les ARN messager potentiellement candidat soient testés sur un groupe de patients plus nombreux, un test de routine a été mis au point pour la détection de ces maladies. Ce test permet d’obtenir un diagnostic en 20 minutes à partir de gouttelettes de salive.
Si la fiabilité de ce type de test se confirme, il est probable que cette méthode ouvre une nouvelle porte sur le diagnostic de maladies.
Source: Science