Une nouvelle flottille de navires qui a pour nom « Viva Palestina » partira de Londres, de Casablanca et de Doha (Qatar) le 18 septembre en direction de Gaza, selon un article de George Galloway paru vendredi dans le quotidien britannique socialiste, le Morning Star.
La flottille cherchera à briser le blocus naval israélien de la bande de Gaza.
Galloway explique dans son article que maintenant que le siège de Gaza est condamné par l’Union Européenne, les Nations Unies et de nombreux gouvernements et agences d’aide internationales, « nous sommes a un moment où la pression doit être exercée plus fort que jamais pour faire échouer la tentative israélienne d’écraser les palestiniens ».
Galloway a exprimé son soutien au discours du premier ministre britannique David Cameron, tenu le mois dernier en Turquie, où il assimilait Gaza a un camp de prisonniers, et a condamné Israël pour le raid contre le Mavi Marmara, dans lequel neuf extrémistes pro palestiniens avaient été tués par des commandos de la marine israélienne. Une remarque étonnante de la part d’un premier ministre britannique, l’Angleterre devant pourtant savoir à quoi ressemble réellement un camp de prisonnier ou de concentration, ce pays ayant été le premier à innover dans ces sinistres pratiques.
En plus du lancement de cette nouvelle (éventuelle) flottille, et pour tirer parti de l’élan mis en place contre le blocus, Galloway a demandé aux nations du monde d’isoler Israël comme elles l’avaient fait contre l’Afrique du Sud au moment de l’apartheid, pour contester « la politique criminelle de l’état juif. »
Galloway, un ancien député britannique, et vétéran de l’activisme anti-israélien, avait d’abord annoncé son plan pour la flottille « Viva Palestina » en juin, peu de temps après avoir assisté aux funérailles des extrémistes turcs tués à bord du Mavi Marmara.
Israël mène actuellement une enquête sur le raid contre la flottille turque, une enquête dirigée par l’ancien juge de la cour suprême, Jacob Turkel. L’ONU mène elle aussi une enquête similaire, dirigée par l’ancien premier ministre de la Nouvelle-Zélande, Geoffrey Palmer.
Juif.org
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