Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'Algérie refuse toute tutelle britannique sur sa justice

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'Algérie refuse toute tutelle britannique sur sa justice

    Les pourparlers algéro-britanniques à propos des détenus du terrorisme sont bloqués car les britaniques demandent de nouvelles garanties qui n'étraient pas à l'odre du jour à savoir la possibilité de verifier les conditions de détention en Algérie ainsi que l'équité du jugement.

    =====

    Les pourparlers algéro-britanniques à propos de l’expulsion de suspects algériens de terrorisme en Grande-Bretagne bute, une nouvelle fois, sur «la volonté britannique de vérifier les conditions de détention en Algérie et celles d’un jugement équitable». Ce refus a été réaffirmé par le chargé de la communication de l’ambassade algérienne à Londres, M. Rabah Toubal, vendredi dernier sur la chaîne britannique Channel Four.

    Cette condition a été présentée par les Britanniques à la dernière étape d’une longue négociation, a-t-il dit.

    «Nous étions très proches d’un accord», expliquera le diplomate algérien avant de préciser que les négociateurs algériens, qui se sont déplacés en novembre à Londres, étaient quasiment certains de la conclusion de cette phase de négociations par la signature d’un accord final. «Lorsque nos représentants sont venus ici, en novembre dernier, ils étaient convaincus qu’ils allaient signer. Mais ils ont été surpris par ces garanties. Quelles garanties ? Nous n’en avions jamais parlé», a-t-il dit. Il précisera que le préalable britannique ne pouvait avoir d’autre sens que celui d’une ingérence. «Lorsque vous acceptez qu’un magistrat étranger vienne surveiller votre propre juge, cela veut dire que vous le placez au-dessus de votre propre justice et cela est réellement inacceptable», a-t-il ajouté, précisant que, sans cette condition, l’accord pouvait être signé.

    Défendant la position algérienne, M. Toubal rappellera qu’«en Algérie nous avons notre Constitution, nos lois, notre justice. Nous avons nos médias et notre société civile. Nous avons signé les conventions internationales sur les droits de l’Homme». Le diplomate algérien ne manquera pas de signaler que l’Algérie n’a pas demandé à rapatrier les mis en cause par les autorités britanniques et que, si ces dernières nourrissaient des doutes à l’égard des intentions des autorités algériennes, elles n’avaient qu’à garder ces candidats à l’expulsion sur ses territoires. «S’ils ne nous font pas confiance, qu’ils les gardent. Nous n’avons jamais demandé à avoir ces gens. Nous n’avons jamais demandé à ce que ces gens reviennent en Algérie. Ce sont les Britanniques qui pensent qu’ils constituent un risque pour votre sécurité et ils devraient les extrader», a-t-il précisé.

    Les Britanniques accusent Alger de bloquer l’expulsion. Alger s’en défend en affirmant que sa justice ne peut être supervisée par une autre justice, notamment britannique.

    Pour rappel, la Grande-Bretagne a annoncé, en juillet dernier suite aux attentats de Londres, son intention de signer des accords avec des pays étrangers pour y expulser des suspects de terrorisme, tout en obtenant des garanties que leurs droits fondamentaux seraient respectés.

    Dix-sept suspects algériens faisant partie de ce lot sont actuellement en détention ou sous contrôle judiciaire en Grande-Bretagne en attente d’expulsion. Il convient de signaler que la Grande-Bretagne, qui a accueilli, dans les années 80 et 90, des islamistes parfois recherchés dans leurs pays d’origine pour actes terroristes prouvés et leur a souvent accordé l’asile politique, cherche depuis quelques années à les neutraliser, voire à les renvoyer, depuis juillet dernier, dans leurs pays d’origine jugés jusqu’aux attentats de Londres comme «dangereux» pour les «protégés» de Londres.

    A noter que le Foreign Office a annoncé vendredi dernier que des accords ont été déjà signés avec la Jordanie, le Liban et la Libye. Les pays susnommés, affirme la même source, ont tous accepté un contrôle indépendant et se sont engagés à respecter les droits fondamentaux des détenus. Rappelons que les responsables qui ont défilé à Alger, ces derniers mois, ont tous évoqué dans leurs déclarations les droits des détenus et les conditions de détention pour tout accord sur les extraditions.

    Par la Tribune

  • #2
    Ils sont culottés ces anglais!
    On leur rend un grand service et pour nous remercier ils nous posent des conditions!
    Qu'ils les gardent ces terros!

    Commentaire


    • #3
      :22: Il n y a pas que les englais, mais tout l occident prennent les autres pays comme des dechras ou douars, pour cette raison ils se croivent plus intelligent et veulent s ingerer dans divers domaines.
      Mais cette methode a ete accepter parcertains pays arabes comme la jordanie et le maroc, ce qu ils leurs donnent l occasion d imposer leurs visions des faits a d autres. L ALGERIE A REFUSER A LA FRANCE LE CONTROLE DES PASSAGERS A L AREOPORT D ALGER PARDES ELEMENTS POLICE FRANCAISE, BOUTEFLIKA LEUR A BIEN EXPLIQUER QU ILS FONT FAUSSE ROUTE SUR LA SOUVERAINETER DE L ALGERIE IDEM POUR LES ENGKLAIS ET LES AMERICAINS DANS LE DOMAINE DE L INTEGRITE DES JUGES ET AUTORITES ALGERIENS.
      d ailleurs le conseilde securite ou l onu proprement dite a ete aux files des ans reduit en silence, ce n est plus le vote des pays a l onu concernant defferent probleme mondial, mais ils ont imposer le dicktat des grands ou des cinq grands qui decident a la place des autres.

      Commentaire

      Chargement...
      X