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Sellal: augmentation du prix de l'eau envisagée

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  • Sellal: augmentation du prix de l'eau envisagée

    Abdelmalek Sellal n'a pas écarté une possible augmentation du prix de l'eau, meme si dans l'immédiat ce n'est pas à l'ordre du jour.

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    Bien qu’elle ne soit pas à l’ordre du jour actuellement au niveau de l’Algérienne des Eaux (ADE), une augmentation des prix de l’eau ne sera pas à exclure à l’avenir. «Tout est possible», a déclaré, hier, le ministre des Ressources hydrauliques qui était l’invité du forum de l’ENTV.

    Confirmant «l’inévitable réajustement des tarifs», Abdelmalek Sellal a soutenu que «l’Etat continuera à subventionner les prix» de cette ressource, mais les factures dont devront s’acquitter les citoyens seront appelées «à se rapprocher davantage du coût réel de l’eau». Il a rappelé que ce seront les industriels qui auront à supporter la hausse la plus importante des prix. Ils seront suivis par les agriculteurs et ensuite les ménages. En fait, la nouvelle politique des pouvoirs publics dans le cadre de la gestion de cette ressource, selon le ministre, intègre désormais «la notion de la valeur marchande de l’eau».

    Cependant, rassure-t-il, Suez qui gère, depuis le premier du mois en cours, la distribution de l’eau dans la capitale n’aura aucun droit de regard sur la tarification. A travers ce qui est appelé «une gestion déléguée», la firme française devra en l’espace de 5 ans remettre à niveau l’AEP à Alger. Pour le détail, Suez devra réhabiliter le réseau de distribution, assurer la formation des agents de l’ADE et assurer un approvisionnement d’eau à la population algéroise 24h/24h.

    12 autres grandes wilayas sont concernées par cette formule et le processus de sélection de sociétés pour Annaba, Constantine et Oran sera lancé le premier avril. Abdelmalek Sellal souligne que ce type de contrat n’avait jamais été conclu ailleurs.

    C’est une première qui intéresse, selon lui, un bon nombre de pays et non des moindres. Outre la question de la tarification, le ministre des Ressources hydrauliques est revenu sur le plan national de son secteur et dont la réalisation s’étend jusqu’en 2025. Bénéficiant de 12 milliards de dollars dans le cadre du programme quinquennal de consolidation de la croissance, l’eau semble être l’un des dossiers qui préoccupe le plus les pouvoirs publics.

    Il s’agira de construire de nouveaux barrages (5 projets sont en cours) et de stations de dessalement d’eau de mer, de traiter annuellement quelque 600 millions de m3 d’eaux usées pour l’agriculture,... Mais le plus grand projet jamais initié par l’Algérie est incontestablement celui du transfert de l’eau de la nappe albienne vers les Hauts Plateaux (750 km). Un projet dont les travaux commenceront cet été et qui coûtera pas moins de 1,2 milliard de dollars. De l’avis du ministre, sans les eaux souterraines du sud algérien et qui sont estimées à 40.000 milliards de m3, «on ne peut pas parler du développement économique des Hauts Plateaux». De cette ressource, exploitée également par la Libye et la Tunisie, l’Algérie utilise environ 5 milliards de m3. L’eau minérale est un autre dossier sur lequel le ministre est intervenu.

    Tout en réaffirmant l’engagement de son ministère à mettre de l’ordre dans cette filière en obligeant les industriels à se conformer à la réglementation. Sellal a révélé que 15 nouveaux projets sont en examen au niveau de son département qui viendront s’ajouter au 12 déjà autorisés et sont en production.

    L’autre nouveauté annoncée par le ministre porte sur la filialisation de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) en plusieurs entités. Il sera question, entre autres, de créer une filiale qui aura un statut de SPA et qui sera chargée des grands projets comme celui du transfert de l’eau vers les Hauts Plateaux, de Beni-Haroun, Taksebt...

    Par le Quotidien d'Oran

  • #2
    :22: Ces augmantations ne font que couvait une tres grandes desaprobations de la populations, dejas l electricite, l essence et autres produits ne font qu a enfler la blessure, le ressac serait un grand desastre pour la stabiliter de l etat et de l algerie.
    Ces ministres font erreur sur la passivite de la population, car un octobre 98 risque de se reproduire sans avertire.

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