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Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole accéléraient leur rebond mardi en fin d'échanges européens, dans un marché porté par un affaiblissement du dollar, une bonne tenue des Bourses et les anticipations d'une nette décrue des stocks de brut aux Etats-Unis.
Vers 16H10 GMT (18H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, pour son premier jour de cotation, s'échangeait à 77,24 dollars, en hausse de 1,61 dollar par rapport à la clôture de la veille.
A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre grimpait de 83 cents à 76,07 dollars.
Les cours de l'or noir, qui étaient descendus lundi à leur plus bas niveau depuis un mois, se reprenaient nettement, mais dans un marché nerveux ne cessant de s'interroger sur la vigueur la reprise économique.
"Il semble que le moral du marché se soit solidement amélioré aujourd'hui. Les prix ont profité du recul du dollar et de la fermeté des marchés d'actions", qui évoluaient en nette hausse des deux côtés de l'Atlantique, observait Myrto Sokou, de la maison de courtage Sucden Financial.
Aux Etats-Unis, une progression plus forte que prévu de la production industrielle en juillet, semblait de nature à rasséréner les investisseurs, tout comme des publications d'entreprises supérieures aux attentes, à l'image du géant de la distribution Wal-Mart, qui a relevé ses prévisions annuelles.
Par ailleurs, "on s'attend à une chute des stocks (américains), ce qui contribue à stimuler les opérateurs, au moins pour un temps", poursuivait Mme Sokou.
L'attention du marché se concentrera mardi soir sur la publication des estimations hebdomadaires de l'association professionnelle API (American Petroleum Institute), première indication sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis avant les chiffres du département de l'Energie (DoE) mercredi.
Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, le rapport du DoE devrait faire état d'un recul de 1,4 million de barils des réserves de brut lors de la semaine achevée le 13 août.
Les stocks d'essence, particulièrement surveillés en cette période estivale d'importants trajets en voiture, auraient baissé de 500'000 barils et les distillats (diesel et fioul de chauffage) auraient pour leur part progressé de 700'000 barils.
Cependant, "si l'on examine les fondamentaux (offre et demande) des Etats-Unis, le tableau n'est pas de nature haussière pour le marché", relevait Harry Tchilinguirian, de BNP Paribas
"Les stocks à Cushing (Oklahoma, sud des Etats-Unis, où se situe le plus grand terminal de stockage de brut du pays, ndlr) atteignent des niveaux historiques, et les raffineries américaines vont avoir du mal à conserver leur cadence, qui a nettement augmenté sur les deux derniers mois, alors que la demande peine à croître", expliquait-il.
Pour Myrto Sokou, même une décrue des réserves de brut américaines ne devrait pas suffire à dissiper la fébrilité du marché: "les conditions d'échanges sur le marché devraient rester fébriles et volatiles, car sont toujours sur la table les incertitudes" sur la conjoncture économique.
Ainsi, la chute brutale et inattendue en août de l'indice ZEW, qui reflète les attentes des milieux financiers pour l'économie allemande, ou l'annonce de chiffres immobiliers inquiétants pour juillet aux Etats-Unis, étaient propres à conforter les inquiétudes des investisseurs.
tt
(AWP/17 août 2010 18h37)
Vers 16H10 GMT (18H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, pour son premier jour de cotation, s'échangeait à 77,24 dollars, en hausse de 1,61 dollar par rapport à la clôture de la veille.
A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre grimpait de 83 cents à 76,07 dollars.
Les cours de l'or noir, qui étaient descendus lundi à leur plus bas niveau depuis un mois, se reprenaient nettement, mais dans un marché nerveux ne cessant de s'interroger sur la vigueur la reprise économique.
"Il semble que le moral du marché se soit solidement amélioré aujourd'hui. Les prix ont profité du recul du dollar et de la fermeté des marchés d'actions", qui évoluaient en nette hausse des deux côtés de l'Atlantique, observait Myrto Sokou, de la maison de courtage Sucden Financial.
Aux Etats-Unis, une progression plus forte que prévu de la production industrielle en juillet, semblait de nature à rasséréner les investisseurs, tout comme des publications d'entreprises supérieures aux attentes, à l'image du géant de la distribution Wal-Mart, qui a relevé ses prévisions annuelles.
Par ailleurs, "on s'attend à une chute des stocks (américains), ce qui contribue à stimuler les opérateurs, au moins pour un temps", poursuivait Mme Sokou.
L'attention du marché se concentrera mardi soir sur la publication des estimations hebdomadaires de l'association professionnelle API (American Petroleum Institute), première indication sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis avant les chiffres du département de l'Energie (DoE) mercredi.
Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, le rapport du DoE devrait faire état d'un recul de 1,4 million de barils des réserves de brut lors de la semaine achevée le 13 août.
Les stocks d'essence, particulièrement surveillés en cette période estivale d'importants trajets en voiture, auraient baissé de 500'000 barils et les distillats (diesel et fioul de chauffage) auraient pour leur part progressé de 700'000 barils.
Cependant, "si l'on examine les fondamentaux (offre et demande) des Etats-Unis, le tableau n'est pas de nature haussière pour le marché", relevait Harry Tchilinguirian, de BNP Paribas
"Les stocks à Cushing (Oklahoma, sud des Etats-Unis, où se situe le plus grand terminal de stockage de brut du pays, ndlr) atteignent des niveaux historiques, et les raffineries américaines vont avoir du mal à conserver leur cadence, qui a nettement augmenté sur les deux derniers mois, alors que la demande peine à croître", expliquait-il.
Pour Myrto Sokou, même une décrue des réserves de brut américaines ne devrait pas suffire à dissiper la fébrilité du marché: "les conditions d'échanges sur le marché devraient rester fébriles et volatiles, car sont toujours sur la table les incertitudes" sur la conjoncture économique.
Ainsi, la chute brutale et inattendue en août de l'indice ZEW, qui reflète les attentes des milieux financiers pour l'économie allemande, ou l'annonce de chiffres immobiliers inquiétants pour juillet aux Etats-Unis, étaient propres à conforter les inquiétudes des investisseurs.
tt
(AWP/17 août 2010 18h37)
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