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Soupçons d’exportation de graine de coton d’Algérie vers Israël : nouveaux témoignage
[IMG]http://www.***********.com/images/articles/Coton.jpg[/IMG] De la graine de coton algérienne a-t-elle été exportée en 2006 vers en Israël ? La commission d’enquête mise sur pied fin 2006 par le ministère de l’Agriculture n’est pas parvenue à lever le voile sur le mystère de l'exportation, la même année, de cinq containeurs de graine de coton à partir du port de Annaba vers Israel via l'Afghanistan. Mais des travailleurs et un responsable de la Coopérative agricole (Carsci) Lalymia Lakhdar de Annaba ont affirmé cette semaine à TSA que des experts français de la société mixte algéro-française Somicoton les avaient informés que les 5 containeurs de graine de coton étaient bel et bien destinés à Israël. Les mêmes sources affirment avoir aussitôt alerté le ministère de l'agriculture qui a dépêché ses cadres pour enquêter.
Que s’est-il passé ? « Notre coopérative a été Sollicitée par Somicoton, une société mixte algérie-française, pour l’égrainage de centaines de quintaux de coton que cette filiale a récolté. Des indiscrétions proches des experts français ont indiqué que cette graine a pris la route d’Israël au lieu de l’Afghanistan la destination annoncée. Je ne peux pas en dire plus si ce n’est que l’opération égrainage avait été précédée de nombreuses visites à l'unité de personnes de nationalité étrangère sans relation avec l’activité», affirme Metiri Lazhar, président de la Carsci.
Interrogé, le directeur de l’Agriculture de Annaba, Abdenacer Ayat, a démenti l’exportation de graines de coton vers Israël. Mais M. Ayat n'était pas en poste à Annaba au moment des faits.
Cette exportation douteuse a été suivie par le départ précipité d’Annaba des experts français et la dissolution, 18 mois après sa création, de Somicoton à l’origine de l’opération. Un départ que, quatre années après, l’associé algérien n’arrive pas à expliquer. Telle a été l'interprétation du déplacement de ses deux juristes dépêchés début 2007 à Annaba. Ils n'ont fait que confirmer l'absence des experts français tant au siège de la direction sise à route de El Karma (El Hadjar) que dans la villa qu’ils avaient louée à rue de Tagaste Annaba.
La création en 2005 de Somicoton en Algérie répondait au souci du gouvernement algérien de développer la culture du coton abandonnée au lendemain de l’indépendance. Depuis 2006, ce projet a été abandonné alors que d’importants moyens humains, matériels et financiers ont été mis en place et plusieurs centaines de millions DA investis par l’Etat pour la réussite de ce projet.
tsa
Que s’est-il passé ? « Notre coopérative a été Sollicitée par Somicoton, une société mixte algérie-française, pour l’égrainage de centaines de quintaux de coton que cette filiale a récolté. Des indiscrétions proches des experts français ont indiqué que cette graine a pris la route d’Israël au lieu de l’Afghanistan la destination annoncée. Je ne peux pas en dire plus si ce n’est que l’opération égrainage avait été précédée de nombreuses visites à l'unité de personnes de nationalité étrangère sans relation avec l’activité», affirme Metiri Lazhar, président de la Carsci.
Interrogé, le directeur de l’Agriculture de Annaba, Abdenacer Ayat, a démenti l’exportation de graines de coton vers Israël. Mais M. Ayat n'était pas en poste à Annaba au moment des faits.
Cette exportation douteuse a été suivie par le départ précipité d’Annaba des experts français et la dissolution, 18 mois après sa création, de Somicoton à l’origine de l’opération. Un départ que, quatre années après, l’associé algérien n’arrive pas à expliquer. Telle a été l'interprétation du déplacement de ses deux juristes dépêchés début 2007 à Annaba. Ils n'ont fait que confirmer l'absence des experts français tant au siège de la direction sise à route de El Karma (El Hadjar) que dans la villa qu’ils avaient louée à rue de Tagaste Annaba.
La création en 2005 de Somicoton en Algérie répondait au souci du gouvernement algérien de développer la culture du coton abandonnée au lendemain de l’indépendance. Depuis 2006, ce projet a été abandonné alors que d’importants moyens humains, matériels et financiers ont été mis en place et plusieurs centaines de millions DA investis par l’Etat pour la réussite de ce projet.
tsa
mdr !!!
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