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mardi 14 mars 2006
18h30 - BNF - Algérie : d'une guerre civile à l'autre
Cycle de conférences "Leçons d'histoire"
Fratricides, nationales, idéologiques, religieuses, ethniques ou économiques, parfois tout cela à la fois, certaines guerres intérieures ont marqué leur temps et les mémoires plus encore que les guerres dites "classiques". Après "L'épuration en France", "La guerre de Sécession" et "La guerre de Vendée" le cycle consacré aux guerres civiles, pour lequel le magazine L'Histoire et la BnF se sont associés, nous propose d'étudier les cas du Rwanda, des camisards et de l'Algérie.
entrée libre Bibliothèque nationale de France site François-Mitterrand Grand auditorium, Hall Est
Quai François Mauriac, Paris 13e
mardi 14 mars 2006 18h 30 - 20h
Algérie : d'une guerre civile à l'autre
Des similitudes troublantes existent entre la guerre qui s'est livrée en Algérie entre 1954 et 1962 et le drame qui s'y est déroulé à partir de 1991-1992. La "première" guerre d'Algérie fut largement une guerre sans front. Aujourd'hui comme hier, l'ennemi reste invisible et la confusion est entretenue quant à l'identité des auteurs des attentats terroristes. L'affrontement a toujours pour enjeu la "fidélité" des populations civiles. La "première" guerre d' Algérie fut longtemps une guerre sans visages. Par ces caractères singuliers elle a été une guerre sans images. La censure étatique a longtemps rendu presque impossibles les représentations visuelles du conflit. Comme en 1954-1962, l' absence d'images de guerre provoque cette sensation d' oubli du conflit en cours. Mais la guerre des années 1990 a été une confrontation entre Algériens - dans une société algérienne aujourd'hui massivement urbaine - à la différence d'une guerre livrée contre la présence étrangère.
Par Benjamin Stora, historien, professeur des universités, INALCO. www.bnf.fr
18h30 - BNF - Algérie : d'une guerre civile à l'autre
Cycle de conférences "Leçons d'histoire"
Fratricides, nationales, idéologiques, religieuses, ethniques ou économiques, parfois tout cela à la fois, certaines guerres intérieures ont marqué leur temps et les mémoires plus encore que les guerres dites "classiques". Après "L'épuration en France", "La guerre de Sécession" et "La guerre de Vendée" le cycle consacré aux guerres civiles, pour lequel le magazine L'Histoire et la BnF se sont associés, nous propose d'étudier les cas du Rwanda, des camisards et de l'Algérie.
entrée libre Bibliothèque nationale de France site François-Mitterrand Grand auditorium, Hall Est
Quai François Mauriac, Paris 13e
mardi 14 mars 2006 18h 30 - 20h
Algérie : d'une guerre civile à l'autre
Des similitudes troublantes existent entre la guerre qui s'est livrée en Algérie entre 1954 et 1962 et le drame qui s'y est déroulé à partir de 1991-1992. La "première" guerre d'Algérie fut largement une guerre sans front. Aujourd'hui comme hier, l'ennemi reste invisible et la confusion est entretenue quant à l'identité des auteurs des attentats terroristes. L'affrontement a toujours pour enjeu la "fidélité" des populations civiles. La "première" guerre d' Algérie fut longtemps une guerre sans visages. Par ces caractères singuliers elle a été une guerre sans images. La censure étatique a longtemps rendu presque impossibles les représentations visuelles du conflit. Comme en 1954-1962, l' absence d'images de guerre provoque cette sensation d' oubli du conflit en cours. Mais la guerre des années 1990 a été une confrontation entre Algériens - dans une société algérienne aujourd'hui massivement urbaine - à la différence d'une guerre livrée contre la présence étrangère.
Par Benjamin Stora, historien, professeur des universités, INALCO. www.bnf.fr