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Mohamed SAMRAOUI: Un état de droit ne s´édifie jamais par la terreur....

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  • Mohamed SAMRAOUI: Un état de droit ne s´édifie jamais par la terreur....

    Un état de droit ne s´édifie jamais par la terreur, l´oppression ou la corruption, ni sur les monceaux de cadavres et encore moins sur l´oubli ou le déni.

    Posté par Rédaction le août 14th, 2010 // 41 Commentaires -- partger sur facebook --

    Mohamed SAMRAOUI

    Nous ne faisons pas une fixation sur le DRS, mais force est de constater que ce département, qui fêtera le mois prochain ses vingt ans, n´est ni au service de la République ni au service des intérêts supérieurs de la Nation, mais bien au service d´une caste usurpatrice de la légitimité historique qui s´autoproclame la tutrice de tout un peuple, lui imposant une dictature impitoyable et se permettant de piller le pays sans vergogne.
    Le DRS de par ses méthodes criminelles, n´a rien à envier à la Gestapo de sinistre mémoire, lorsque les opposants, les intellectuels, les religieux et même les militaires pour peu qu´ils ne sympathisaient pas avec l´ordre de la terreur, n´avaient le choix qu´entre l´élimination physique ou les camps de concentration.
    Ce que la plupart de nous dénonce ce n´est pas le DRS en tant que structure, institution ou instrument relevant de l´autorité de l´Etat, mais ses chefs sanguinaires, auteurs de crimes imprescriptibles comme le massacre d´innocents, les disparitions forcées, les tortures,…
    De quel droit ce département s´octroie-t-il le droit de vie ou de mort sur les Algériens ? De quel droit leur impose-t-il leurs représentants (du Président de la République au maire d´une commune en passant par les députés, les ministres, et autres élus) ? De quel droit s´ingère-t-il dans la Justice du pays ? De quel droit s´implique-t-il dans la vie politique, syndicaliste ou associative ? De quel droit le DRS dicte-t-il la conduite à tenir aux médias ? Comment s´expliquer qu´une structure de l´Etat puisse échapper à tout contrôle sans rendre de compte à qui que ce soit ? Pourquoi le DRS et les criminels qui le dirigent sont ils au dessus de la loi ?
    C´est bien facile dans ces conditions de tout rejeter sur les « faibles » sur les « islamistes »,sur les « berbéristes », sur les « mozabites », et tous ceux qui n´obéissent pas à son diktat ?
    Il n´a jamais été dans nos intentions de dédouaner – et encore moins de cautionner- les crimes commis par les islamistes, que nous condamnons avec fermeté et sans la moindre complaisance ou équivoque. S´il est clair que le terrorisme doit être combattu et éradiqué par tous les moyens légaux de l´Etat (nous sommes tous d´accord là-dessus), par contre nul n´a le droit de se substituer à la justice ou d´user des mêmes méthodes que les terroristes.
    Les islamistes ne sont certes, pas exempts de tout reproche, mais tout leur coller relève ni plus ni moins que de la manipulation et la falsification pour dissimuler les tares d´un régime corrompu et exangue.
    Qui a transgressé la constitution de 1989 pour accorder l´agrément du FIS ?
    Qui a fauché 123 jeunes en Kabylie qui ne manifestaient que pour la reconnaissance de leur culture ?
    Qui a crée les faux « Aarouch » pour semer la division et la discorde ?
    Qui a incité Ferhat Mehenni à créer le MAK ?
    Qui refuse le choix du peuple et leur impose un parlement croupion ?
    Qui a décrété l´état d´urgence pour bafouer les libertés et tordre le cou aux lois de la république, et jouir de l´impunité ?
    Qui soustrait à la justice les terroristes Abderazak El para et Hassan Hattab ?
    Qui a assassiné le Président Boudiaf en direct à la télévision ?
    La liste des assassinats et des internements politiques commis par ce régime de voyous est très longue. Les pratiques mafieuses de ce système exécrable ne datent pas de 1992, mais bien d´avant l´indépendance et se sont poursuivies tout au long du règne des imposteurs. Et tôt ou tard la Vérité finira par rattraper les resquilleurs de l´Histoire.

    Ainsi, en date du 16 avril 2008 sur RTL, lors de l´émission de Philippe Bouvard « les grosses têtes »(http://www.rtl.fr/player/Audio.asp?p...1&dicid=365053) le polytechnicien Jean Méo qui était au service du général De Gaulle nous a révélé que ce dernier avait programmé en juin 1958 la mise au pouvoir de Benbella dans « quatre ans », avec l´espoir de conserver 70% du pétrole et d´avoir la main mise sur le Sahara..
    Beaucoup de réponses à des questions restées sans réponse d’une manière incompréhensible
    Trouvent enfin une explication plausible, notamment les accords secrets jamais annexés dans les minutes des négociations d´Evian. Le deal secret entre les deux parties avait aussi porté sur l´utilisation du Sahara par les forces francaises (notamment le polygone de tir de Reggane) pendant une durée de cinq années.
    Evidemment le peuple algérien n´a pas été consulté, pis les habitants des régions du sud n´ont même pas été avertis des dangers qu´ils encouraient. Il est à présent établi que la France a procédé sur le territoire national à 17 essais nucléaires, dont 4 atmosphériques entre 1960 et 1966. Et dire que l´Algérie était indépendante depuis juillet 1962.
    Le mystère de la sottise est aussi abyssal que le mystère du mal. La fourberie ne date pas de 1992 et les germes de la trahison, du mensonge et du pillage ont toujours fait partie des mœurs de cette caste qui fonctionne comme une secte. Ce n´est qu´après plusieurs décennies que le pauvre petit peuple apprend que Abane Ramdane a été assassiné par ses frères d´arme et non tombé au champ d´honneur comme clamé par les faussaires de l´Histoire. Idem pour les dépouilles des colonels Amirouche et Si El Haoues, dissimulées dans les quartiers de la gendarmerie au mépris de toute éthique ou toute morale.
    Mais les imposteurs connaissent ils la signification de la morale, eux qui n´ont pas hésité à verser le sang des algériens pour maintenir un système moribond.
    De nombreux Algériens ont pris conscience des véritables dangers qui guettent leur survie, ils savent qui les assassine, qui pousse la jeunesse vers le suicide, la harga ou l´exil, qui renie et démolit leurs valeurs, qui ruine le pays, …
    Un état de droit ne s´édifie jamais par la terreur, l´oppression ou la corruption, ni sur les monceaux de cadavres et encore moins sur l´oubli ou le déni. Ce qui se passe en ce moment avec les familles de disparus est franchement scandaleux.et dépasse en impudence tout ce qu’on peut imaginer.
    Le changement tant attendu passe par une prise de conscience collective de l´élite (qu´elle soit en exil ou en Algérie n´a pas d´importance) et de toutes celles et tous ceux qui ont l´Algérie dans le cœur et qui refusent d´abdiquer face à la tyrannie et au népotisme.
    Il ne faut ménager aucun effort pour unir les patriotes sincères vers un but commun, le rejet de la dictature au pouvoir et l´édification de l´Algérie de demain, où règnera la justice, l´égalité, la liberté et la solidarité. Combattons main dans la main le mal là où il réside et laissons de côté les divergences et divisions que ce pouvoir démoniaque ne cesse de creuser.
    Rien n’est plus indigne d’un peuple que de se laisser asservir sans résistance par une clique de despotes irresponsables.

    M. Samraoui

    PS : j´ai utilisé la première personne du pluriel car je m´identifie à tous les mouvements qui prônent l´unité des Algériens et auxquels j´ai adhéré ou sympathisé (MAOL, RACHAD, Front pour le Changement Pacifique, Appel du 19 Mars), mais il est évident que je parle d´abord en mon nom personnel.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    disgression utile e necessaire

    BY dit :
    15 août 2010 à 2 h 09 min

    Bonjour,

    Mohamed Samraoui interroge : « Qui a transgressé la constitution de 1989 pour accorder l´agrément du FIS? ».
    La Constitution a certainement été transgressé, comme vous dites, dans de trés nombreux domaines notamment dans celui des libertés publiques mais pas en ce qui conerne l’agrément du FIS. Contrairement à ce qui est généralement colporté, aucun article de la constitution du 23 février 1989 n’interdit, comme vous le suggérez, la création d’un parti comme le Front islamique du salut.
    L’article 40, seul, prévoyait les conditions de formation d’une association à caractère politique.
    Voici cet article dans son intégralité :
    « Article 40. — Le droit de créer des associations à caractère politique est reconnu.
    Ce droit ne peut toutefois être invoqué pour attenter aux libertés fondamentales, à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance du pays et à la souveraineté du peuple. »
    A moins que vous considérez, a priori, que le FIS portait atteinte à l’une ou à toutes ces dispositions, ce qui était loin d’être le cas.
    Vous confondez, sans doute, avec une loi scélérate parce que contraire à la constitution promulguée postérieurement à la constitution du 23 février 1989 et/ou avec la constitution de 1996 qui, dans son article 42, interdit la formation d’un parti sur une base religieuse etc…
    Pour la clarté du débat, voici cet article :

    « Article 42 – Le droit de créer des partis politiques est reconnu et garanti.

    Ce droit ne peut toutefois être invoqué pour attenter aux libertés fondamentales, aux valeurs et aux composantes fondamentales de l’identité nationale, à l’unité nationale, à la sécurité et à l’intégrité du territoire national, à l’indépendance du pays et à la souveraineté du peuple ainsi qu’au caractère démocratique et républicain de l’Etat.

    Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale.

    Les partis politiques ne peuvent recourir à la propagande partisane portant sur les éléments mentionnés à l’alinéa précédent.

    Toute obédience des partis politiques, sous quelle que forme que ce soit, à des intérêts ou parties étrangers, est proscrite.

    Aucun parti politique ne peut recourir à la violence ou à la contrainte, quelles que soient la nature ou les formes de celles-ci.

    D’autres obligations et devoirs sont prescrits par la loi. »

    Salutations
    BY
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Samraoui dit :
      15 août 2010 à 11 h 29 min

      @BY
      Je faisais effectivement allusion à l´article 42 , qui est à mes yeux assez clair:
      « Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. »
      Malheureusement la constitution est à chaque fois piétinée par ceux qui sont chargés de veiller à son respect, surtout lorsque le costume ne leur sied pas. On l´a vu avec d´autres formations politiques qui n´auraient jamais dû voir le jour et on l´a vu recemment lorsqu´il a fallu la modifier pour offrir un troisième mandat à sa « majesté » d´El Mouradia.
      Comme quoi tout repose sur du sable (ou du vent) en Algérie et voila pourquoi il faut s´atteler à rebâtir quelque chose de solide et de durable pour les générations futures, en commencant par enraciner une Démocratie authentique et non une démocratie de facade pour plaire à Paul et à Jean.
      Bon Ramadhan à tous.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        kouder dit :
        15 août 2010 à 18 h 20 min

        Salutations,
        Mr Samraoui, vous qui étiez officier supérieur du DRS, vous ne pouvez tout de même pas comparer votre ancienne institution à la Gestapo de l’Allemagne nazie. Celle-ci ayant été au service du 3ème reich qui projetait,excuser du peu, de conquérir le monde. Pour rappel,le national-socialisme, le parti d’Hitler était porté au pouvoir en toute légitimité et au suffrage universel. Les allemands à cette époque, étaient certes embrigadés et endoctrinés, mais, majoritairement et à tort ou à raison, ils ont adhéré et soutenus de leur propre gré leurs dirigeants de l’époque.
        La comparaison n’est donc pas de mise.

        Vous évoquez tous les méfaits du DRS tout en s’indignant du fait qu’il s’érige en tuteur du pays.

        Cependant, vous n’expliquez pas les raisons à l’origine d’une telle situation. En fait, vous vous contentez de dresser un constat sans plus. Tout le monde ou presque sait comment est géré ce pays, c.a.d dans la confusion totale, même si, vous conviendrez bien, on ne s’est pas exactement qui est qui, qui fait quoi et par rapport à quoi.

        Le DRS constitue, certes, la colonne vertébrale du pouvoir, mais, doit-on pour autant incriminer cette institution et lui faire endosser la responsabilité de tous les malheurs de ce pays depuis l’indépendance à ce jour?
        Trêve d’hypocrisie, et que chacun assume ses responsabilités.

        Question: quel est l’effectif du DRS? il est à coup sûr insignifiant, proportionnellement au nombre d’habitants en Algérie, à moins que si cet effectif est constitué de l’ensemble de cette population. Dans ce cas, on est tous estampillé DRS.

        J’ai du mal à croire que seul le DRS empêche, un ministre, un DG, un médecin, un fonctionnaire, un enseignant, un ouvrier, un agriculteur, un mécanicien, un commerçant, un plombier,un maçon, un peintre ou même la femme au foyer de faire convenablement leur travail,de se comporter avec civisme, de ne pas cracher dans la rue,d’être propre, de respecter l’environnement, d’être moins égoïste et plus tolérant
        Si je suis bien votre raisonnement, vous blanchissez et amendez tout ce beau monde.
        Le DRS, Monsieur Samraoui évolue dans un système à l’intérieur duquel tout le monde, ou presque, tire son épingle du jeu, à savoir des plus puissants en haut de la pyramide de l’état Algérien jusqu’au simple citoyen. Tous profitent de l’ombre protectrice de ce système pour s’adonner, chacun selon ses moyens, ses relations, ses positions et ses pouvoirs d’influence, à ses grandes ou petites affaires.

        Les harragas, les suicidés, les malades mentaux, les terroristes et autres contestataires sont ceux, parmi les franges de la société, qui n’ont pas trouvé leur compte. Ceux-là sont victimes de toute la société et pas seulement du DRS, et la société Mr SAMRAOUI est à son tour victime de son ignorance.
        Autrement dit, on est tous responsables à des degrés différents. Au regard des malheurs qui se sont abattus, injustement, sur notre pays, jamais je n’ai entendu un haut responsable quelconque, quelque soit sa tendance politique, faire son meaculpa et demander pardon au peuple. C’est l’éternel campement dans la position de »ce n’est pas moi c’est lui »

        Vous êtes indignés du fait que les forces françaises aient utilisées le sahara Algérien pour des essais nucléaires sans que le peuple ne soit consulté. Ce dernier avait choisi sa voie en 1962 quand il scandait 07 ans barakat, au moment où la guerre fratricide entre les dirigeants de la révolution faisait rage.

        Vous dites que la fourberie du DRS ne date pas de 1992, encore une fois, on apprend rien et toutes les fourberies remontent même à la période du mouvement nationalistes.

        ABANE Ramdane, que Dieu ait son âme, a été assassiné, peut-être aussi, parce qu’il s’est trompé de combat comme d’autres se sont trompés de société.

        Le colonel Amirouche réduit à un vulgaire criminel et sanguinaire parce que, peut-être aussi,il n’a pas su faire ce qu’il devait faire au moment voulu.

        Un état de droit, Mr SAMRAOUI, ne s’édifie pas non plus avec des fleurs au bout du fusil, ni dans les salons feutrés des grands hôtels, ni à l’intérieur ou à partir des mosquées,et encore moins en étant planqué à l’étranger. L’édification d’un état de droit, comme toute autre chose d’ailleurs, à un prix.

        La question est : qui parmi nos honorables ex-dirigeants est en mesure de nous éclairer et de nous montrer la voie aux citoyens égarés que nous sommes ?
        Mr Samraoui, je suis un simple citoyen,né post indépendance, je n’ai jamais été militant d’un quelconque parti politique, je veux juste dire mon écœurement et mon indignation et crier haut et fort à la face de tous ceux qui ont abandonnés notre pays à son triste sort. Ils ont arraché l’indépendance tout en refusant de libérer le peuple.

        Vous dites » rien n’est plus indigne d’un peuple que de se laisser asservir sans résistance par une clique de despotes irresponsables »
        Un peuple c’est d’abord des valeurs et une vision communes. Ce qui est loin d’être le cas chez nous. La révolte des kabyles en 2001 en est un exemple édifiant. Ceux-ci,Mr Samraoui ne se sont pas battus, du moins cette fois-ci, pour leur culture, mais bien pour la dignité,la liberté et contre la hogra. N’est- ce pas là des valeurs que devrait défendre l’ensemble de la société Algérienne? ce qui n’est malheureusement pas le cas.

        Quant au changement pour plus de progrès, pour consacrer toutes les libertés, pour asseoir une justice équitable et respecter la souveraineté du peuple, cela ne ne peut se concrétiser sans l’adhésion et l’implication de toutes les forces (DRS compris)vives du pays, à l’exception, je le dis sans détour, de ceux qui considèrent la démocratie comme une hérésie.

        Avec tous mes respects Mr SAMRAOUI.
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          Samraoui dit :
          16 août 2010 à 19 h 43 min

          Il est de mon devoir d´apporter certains éclairages qui permettraient une meilleure visibilité et mieux cerner le fond de ma pensée, car j´estime que seules la sincérité et l´honnêteté autorisent un débat constructif sur un thème relativement sensible. Ne dit-on pas que « de la discussion jaillit la lumière » ?

          @Belaid Ait Mohand,
          Il est certain qu´il y a une concordance de vues entre mes positions et celles du FFS sur bien des aspects et le fait d´avoir omis de le citer n´exclut pas que je partage ses idéaux de justice et de liberté. La convergence de vue porte également sur le diagnostic et sur les craintes de voir l´Algérie s´enliser chaque jour un peu plus.
          Quant à Mr Ait Ahmed, je n´ai jamais caché mon admiration pour son courage, son intégrité et son combat pour les causes justes, il reste une figure emblématique du Mouvement National, un Héros qui ne s´est jamais compromis avec la mafia au pouvoir.
          Mr Ait Ahmed- que Dieu lui prête vie – est à la fois un exemple et un symbole de résistance à la tyrannie, c´est l´un des derniers Géants de notre Révolution.

          @Rachid Ziani Chérif,
          Je suis entièrement d´accord avec vous dans le fond et je vais apporter certaines précisions pour clarifier mes intentions (précisions destinées également à BY), mais auparavant permettez moi de lever un quiproquo puisque beaucoup de choses sont méconnues du grand public, certains faits sont aujourd´hui occultés quand ils ne sont pas carrément déformés par ce que vous appelez « la cabale du DRS ».
          Ayant passé en revue cette nuit les différentes constitutions et lois régissant les « associations à caractère politique » de l´ère démocratique je suis le premier surpris de constater l´absence de garde-fous alors que j´avais eu sous les yeux (fin Novembre 1988 à l´occasion du 6eme Congrès du FLN qui a vu le retrait de l´ANP des instances du parti à savoir Bureau Politique et Comité Central) le texte préparatif qui augurait l´ouverture du champs politique en Algérie et croyez moi ou pas, il était question de ne pas légaliser les parties d´obédience religieuse ou ethnique, un texte pratiquement identique à celui qui figure sur la constitution de 1996 et détaillé dans l´ordonnance 97-09 du 6 mars 1997. Je suis d´autant surpris que la loi 89-11 du 5 juillet 1989 reste muette sur ce paragraphe.
          A titre d´anecdote, le projet a été débattu avec le commandant Djaber (de son vrai nom Benyamina, il conduisait la délégation de la wilaya de Médéa en ce temps. Cet officier fut assassiné durant la décennie sanglante) qui appréhendait déjà la dérive du pouvoir et un éventuel clash avec la mouvance islamique car disait il cela ajouterait une contradiction supplémentaire par rapport à l´article 2 de la constitution qui stipule « l´Islam est la religion de l´Etat ». Le commandant Djaber (qu´il repose en paix) m´avait même tenu des propos prémonitoires en disant « à ce rythme dans quelques années nous serons considérés comme des néo harkis ». Je dois avouer qu´il n´avait pas tort.
          Ceci pour l´histoire.
          Dans mon esprit cette disposition écartant les partis dit « islamiques » ou « régionalistes » était insérée dans la constitution de 1989. Aujourd´hui deux interrogations fondamentales méritent d´être soulignées :
          - Pourquoi cette disposition a-t-elle été abrogée « clandestinement ? Un élément de réponse peut être apporté par le fait que les décideurs, souhaitant l´émiettement de la société, il leur était facile d´exercer le contrôle sur des partis de tailles réduites suivant la formule « diviser pour régner » ou d´avoir une scène politique « divisée et hétéroclyte» conférant ainsi un rôle prépondérant à leur vocation d´arbitre. Ce n´est ici qu´un point de vue personnel, ou plutôt une hypothèse qui me semble très plausible.
          - Pourquoi après l´adoption de la constitution de 1996, la loi 97-09 du 6 mars 1997 n´a pas été appliquée ? là encore, connaissant le fonctionnement du système et les magouilles des « tuteurs de la république », je ne peux émettre que trois hypothèses ; la première était de maintenir ou entretenir les clivages au niveau de tous les pôles (démocratique, islamique et nationaliste). La seconde, serait que les islamistes sont devenus une force incontournable sur la scène politique qu´il n´était plus possible d´élaborer des scénarii sans tenir compte de leur poids. Enfin récompenser les islamistes qui s´étaient portés au secours des militaires lors de l´arrêt du processus électoral et qui avaient contribué à la mise à l´écart du FIS en donnant une certaine légitimité à la dissolution du FIS.
          Ce ne sont là que des éléments de réponse susceptibles d´expliquer le revirement opéré, mais encore une fois je tiens à préciser que je ne prétends pas détenir la vérité en proposant ces analyses à la sagacité des lecteurs de LQA.
          Ceci étant dit, j´aimerais souligner qu´une fois ayant recu l´agrément, le parti de quelque obédience que ce soit est pour moi un parti légal qui doit jouir du droit au respect et au dévouement de la part des serviteurs de l´état.
          En posant la question dans mon écrit, je ne visais pas expressément le FIS, en fait la question concernait tous les partis dit « islamiques » ou « ethniques ». A présent je me rends compte que l´article 40 de constitution de 1989 a laissé la porte ouverte à tous les excès, et là où le bât blesse, c´est que cette omission était préméditée.

          @Kouder
          Vos remarques sont pertinentes mais elles ne résistent pas à l´épreuve des faits qui eux sont têtus. Je n´irai pas jusqu´à vous accuser de mauvaise foi, mais avouez que vous avez l´art de détourner le fil de la discussion, alors recentrons le débat et permettez moi de réagir point par point à ce qui me semble essentiel.

          Nous sommes en train d´aborder le rôle du DRS dans la tragédie qui a frappé l´Algérie depuis 1992 et non de son rôle dans le comportement des algériens depuis l´indépendance.

          Vous dites : « vous ne pouvez tout de même pas comparer votre ancienne institution à la Gestapo de l’Allemagne nazie. Celle-ci ayant été au service du 3ème reich qui projetait,excuser du peu, de conquérir le monde. Pour rappel,le national-socialisme, le parti d’Hitler était porté au pouvoir en toute légitimité et au suffrage universel. »

          Voici ce que disait Ferhat Abbes dans un discours prononcé au peuple algérien le 01.11.1960 à l´occasion du 6eme anniversaire du déclenchement de la Révolution à propos des colonialistes « Ils peuvent varier de langage mais ils ne changeront ni de méthode ni de visage ». Ne me dites pas que les fossoyeurs de la liberté et de la démocratie en Algérie ne se comportent pas comme les colons d´autrefois, du moins les méthodes sont restées les mêmes (mépris, hogra, deux collèges, tortures, massacres, GLD …).
          Les horreurs et les abominations ne se comparent pas, elles sont identiques ; Le DRS a fait exactement ce qu´avait fait la gestapo sous le nazisme : arrestations massives, internement, brutalité et torture, liquidations physiques, persécution des opposants, restriction des libertés, camps de concentration, usage immodéré de la propagande et du mensonge, gouvernance par la terreur, ….Vous voyez une différence entre les deux ? Voilà la vérité sous vos yeux , ce que personne ne peut nier.
          En poussant les citoyens et notamment les élites vers l´exil, le régime n´a fait que précipiter les maux que vous dénoncez aujourd´hui.
          Etes-vous sérieux lorsque vous parlez de légitimité et de suffrage universel ? Dans un pays qui vit depuis plus de dix-huit sous l´état d´urgence, où les manifestants sont réprimés sauvagement, où les droits de l´homme et les droits tout courts sont bafoués allègrement, où la presse est sous contrôle, où les élections sont falsifiées, où la souveraineté populaire est confisquée, où la médiocrité est cultivée, où les représentants sont choisis et non élus, où la corruption est élevée au rang de valeur, où la justice est menottée, où la jeunesse est vouée au suicide, où les libertés mises en berne,…
          Le tableau est très noir, restons en là s´il vous plait.
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

          Commentaire


          • #6
            Vous écrivez : «vous n’expliquez pas les raisons à l’origine d’une telle situation. En fait, vous vous contentez de dresser un constat sans plus. Tout le monde ou presque sait comment est géré ce pays, c.a.d dans la confusion totale, même si, vous conviendrez bien, on ne s’est pas exactement qui est qui, qui fait quoi et par rapport à quoi »

            Je ne suis pas d´accord avec vous, il faut être aveugle, naif ou inconscient pour ne pas savoir d´où découle notre mal.
            Même si l´origine d´une telle situation remonte à l´époque de la nuit coloniale, il faut être honnête et reconnaître que le cours de notre révolution a été détourné par des mercenaires qui ont su manœuvrer pour que l´on aboutisse au marasme, à la clochardisation et au pourrissement actuel. Il faut également admettre qu´on a raté le coche à l´indépendance en applaudissant l´hégémonie des voyous armés jusqu´aux dents au détriment d´une saine démocratie.
            La confusion est voulue, elle permet aux algériens de ne pas voir le jour, toujours occupé par des problèmes de survie qui les empêchent de demander des comptes ; par contre elle permet à la nomenklatura du régime de tirer d´énormes profits, leurs enfants étudient dans les universités les plus prestigieuses d´Europe et des USA , leurs comptes en banques sont bien remplis, ils se soignent à l´étranger au moindre bobo, ils bénéficient de l´impunité, ils résident dans des endroits aménagés et interdits à la plèbe, ils sont au dessus de la loi et ils continuent de piller les richesses du pays.
            Si vous refusez de voir cette triste réalité, je n´y peux rien.

            Vous dites : « Le DRS constitue, certes, la colonne vertébrale du pouvoir, mais, doit-on pour autant incriminer cette institution et lui faire endosser la responsabilité de tous les malheurs de ce pays depuis l’indépendance à ce jour? »

            Ne voyez vous pas une certaine contradiction dans vos propos ?
            La colonne vertébrale du pouvoir qui échappe à tout contrôle, qui a le droit de vie ou de mort sur les citoyens, qui nomme et dégomme qui elle veut, qui bafoue les lois de la république, qui entretient la fitna entre les algériens, qui est aussi « les yeux et les oreilles » du régime, ne peut être que responsable et coupable !
            Vous voulez des exemples précis ?
            En voici quatre, puisés justement sur le non respect de la ….constitution.
            a) Art 22 : l´abus d´autorité est réprimé par la loi. Allez raconter cela aux familles des 123 jeunes ravis à leur familles lors des évènements de Kabylie, ou au Dr Kemeleddine Fekhar ou aux familles de disparus qui ne réclament que la vérité sur leurs proches. Les exemples abondent et je n´en ai choisi qu´au hasard quelques uns.
            b) Art 32 : l´Etat garantit l´inviolabilité de la personne humaine. Toute forme de violence physique ou morale ou atteinte à la dignité est proscrite. Sans commentaire ! Combien d´algériens sont morts sous la torture ou l´ont subie dans leur chair d´une manière barbare. Le récit du Pr Mohamed Said Moulay publié dernièrement sur LQA est à lui seul édifiant ! ou encore ce jeune abattu comme un chien par le député Mira, bien évidemment ce dernier n´a jamais été inquiété par la justice.
            c) Art 39 : La vie privée et l’honneur du citoyen sont inviolables et protégés par la loi. Le secret de la correspondance et de la communication privées, sous toutes leurs formes, est garanti. Dans ces conditions pourquoi placer sur écoute de nombreux citoyens alors que leur seul tort est d´appartenir à un parti d´opposition. Je peux témoigner que la surveillance du courrier et les écoutes téléphoniques sont des pratiques courantes exercées par le DRS.
            d) Art 42 : Le droit de créer des partis politiques est reconnu et garanti. Pourquoi alors refuser d´accorder l´agrément au Dr Taleb Ahmed El Ibrahimi, Mohamed Said, Sid Ahmed Ghozali,…

            Vous écrivez : « Si je suis bien votre raisonnement, vous blanchissez et amendez tout ce beau monde ».
            Vous faites un drôle de raccourci ! Je rappelle cher Monsieur, que malgré le constat sévère que je dresse sur le DRS, je ne suis pas entrain de faire son procès, mais sachez que le jugement de l´Histoire est implacable, il est, lui, sans concession ni complaisance.
            Pourquoi incriminer les plus faibles ? Si les algériens ne connaissent pas le civisme, crachent dans les rues, c´est tout simplement parce que la notion de civisme ne leur a pas été inculquée. Le pouvoir, tout autant que le colonialisme, a beaucoup fait pour maintenir les algériens dans l´ignorance. Savez- vous que le taux d´analphabétisme en Algérie atteint des chiffres record ?
            L´école est sinistrée, nos jeunes ne connaissent même pas l´histoire de leur pays, nos étudiants sont blasés, … Est-ce logique qu´un revendeur de cigarettes ou un trabendiste gagne mieux qu´un enseignant ou un médecin ?
            Excusez ma franchise, le système scolaire a produit des délinquants, des terroristes, des trabendistes,…à l´image de ceux qui les gouvernent, car l´avenir des enfants du peuple n´a jamais fait partie de leurs préoccupations.
            Les réfections, l´embellissement et le nettoyage ne s´effectuent que lors des visites de personnalités, parce que la mentalité est ainsi, le maire, le chef de daira ou le wali ne craint que pour son poste et ne se soucie guère du bien-être de sa population. Tout repose sur la fraude, la forfaiture l´incivilité et la malhonnêteté.

            Vous dites à juste titre : « Le DRS, Monsieur Samraoui évolue dans un système à l’intérieur duquel tout le monde, ou presque, tire son épingle du jeu, à savoir des plus puissants en haut de la pyramide de l’état Algérien jusqu’au simple citoyen. Tous profitent de l’ombre protectrice de ce système pour s’adonner, chacun selon ses moyens, ses relations, ses positions et ses pouvoirs d’influence, à ses grandes ou petites affaires »

            Oui, entre autres, ce sont ces faits que je reproche au DRS et que je dénonce avec force. Si le système n´était pas basé sur le clientélisme et le passe-droit, jamais l´Algérie ne serait tombée aussi bas.

            Vous écrivez : « Les harragas, les suicidés, les malades mentaux, les terroristes et autres contestataires sont ceux, parmi les franges de la société, qui n’ont pas trouvé leur compte. Ceux-là sont victimes de toute la société et pas seulement du DRS, et la société Mr SAMRAOUI est à son tour victime de son ignorance ».

            C´est peut être involontaire de votre part, mais vous êtes entrain d´insulter le peuple, après que ce pouvoir lui ait fait subir les pires ignominies. Il n´est de pire injustice que celle qui se dissimule sous le masque de la justice. Vous n´avez jamais imaginé un peu que ces victimes se dressent ou fuient l´injustice, le désespoir et l´asservissement ?
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Vous dites : « ABANE Ramdane, que Dieu ait son âme, a été assassiné, peut-être aussi, parce qu’il s’est trompé de combat comme d’autres se sont trompés de société.
              Le colonel Amirouche réduit à un vulgaire criminel et sanguinaire parce que, peut-être aussi,il n’a pas su faire ce qu’il devait faire au moment voulu. »
              Vous portez des accusations gratuites contre deux symboles de la révolution, cela n´engage que vous, mais sachez que quelque soit les griefs il est inadmissible de cautionner leurs assassinats, tout comme je condamne les assassinats de Mohamed Chaabani, Krim Belkacem, Mhamed Khider, Ali Mecili, Mohamed Boudiaf, Kasdi Merbah, Abdelkader Hachani,… et la liste est malheureusement trop longue.

              Vous énoncez : « Un état de droit, Mr SAMRAOUI, ne s’édifie pas non plus avec des fleurs au bout du fusil, ni dans les salons feutrés des grands hôtels, ni à l’intérieur ou à partir des mosquées, et encore moins en étant planqué à l’étranger. L’édification d’un état de droit, comme toute autre chose d’ailleurs, à un prix. »

              J´ai beaucoup de mal à saisir votre défaitisme, donc selon vous il n´y a qu´une seule chose à faire : La résignation ! Le destin a voulu que les algériens vivent sous le joug de l´humiliation, l´indignité, la servilité, … et qu´ils ne doivent absolument rien faire pour améliorer leur situation puisque leurs bourreaux sont forts et puissants !
              Le prix du sang qui a été payé depuis Octobre 1988 ne vous suffit pas ? 250.000 morts et plus de 20.000 disparus depuis 1992 ne sont rien pour vous ? Vous êtes insensible au malheur du pauvre « ghachi », ce raisonnement je le dénoncerai et le combattrai de toutes mes forces.
              Sachez aussi que si certains militent à partir de l´étranger – et je fais partie de cette catégorie-, c´est qu´ils ont été contraints et non pas choisi l´exil ; et que beaucoup d´entre eux ont l´Algérie dans le cœur, certainement plus que les planqués du club des pins, qui eux ne veillent qu´à leurs portefeuilles et à leurs business. Par ailleurs, au cas où vous ne le sauriez pas, j´ai personnellement toujours privilégié ce qui était cher à Abane Ramdane et Larbi Ben Mhidi à savoir « la primauté de l´intérieur sur l´extérieur et la primauté du civil sur le militaire ». C´est tout le sens du changement qu´il va falloir désormais accepter si nous voulons que le pays sorte de la spirale de la violence et aille vers la stabilité et le progrès.

              Vous posez la question « qui parmi nos honorables ex-dirigeants est en mesure de nous éclairer et de nous montrer la voie aux citoyens égarés que nous sommes ? »

              Vous faites preuve de lucidité et je m´en réjouis. Ne versons pas dans le pessimisme, il existe encore en Algérie des hommes et des femmes dignes, honnêtes et d´une probité exemplaire, pouvant baliser la voie et redresser le bateau dans la bonne direction. L´important est d´aller vers l´apaisement et de ne plus tomber dans les pièges de la division et de la haine. L´Algérie doit appartenir à tous les algériens sans exception, désireux de retrousser leurs manches et qui refusent la compromission et la résignation; c´est à ce prix que nous pourrons venir à bout des causes du mal- dont le terrorisme- qui ronge notre société.
              La distribution équitable des richesses aidera à rétrécir les clivages entre pauvres et nantis, c´est également à ce prix que la corruption sera éradiquée et que la course à l´enrichissement illicite sera freinée.
              Ce que j´énonce peut paraître utopique pour certains, mais nous avons le devoir de songer à tout cela si nous voulons construire ensemble une deuxième république, qui sera une république algérienne authentique et plurielle, débarrassée de tous ses démons et où règnera l´ordre, la justice et la liberté.

              Vous dites : « Un peuple c’est d’abord des valeurs et une vision communes. Ce qui est loin d’être le cas chez nous. La révolte des kabyles en 2001 en est un exemple édifiant. Ceux-ci,Mr Samraoui ne se sont pas battus, du moins cette fois-ci, pour leur culture, mais bien pour la dignité,la liberté et contre la hogra. N’est- ce pas là des valeurs que devrait défendre l’ensemble de la société Algérienne? »

              Ceux qui « fragmentent » l´Algérie en Kabyle, chaoui, mozabite, arabe, targui…et souhaitent rescuciter le tribalisme ne veulent aucun bien à notre pays. Je disais plus haut que l´Algérie devait appartenir à tous les algériens qu´ils soient du sud, du nord, de l´est ou de l´ouest. Chaque région a ses spécificités et cela ne devrait pas constituer un obstacle pour l´épanouissement et l´affirmation de nos valeurs. Chacune aura le droit de promouvoir sa culture et ses traditions. Oú est le problème lorsque règnera la liberté, la justice et la tolérance ? Débarrassons nous des « hagarines » et des semeurs de divisions et la lumière commencera à apparaître.

              Vous concluez par : « Quant au changement pour plus de progrès, pour consacrer toutes les libertés, pour asseoir une justice équitable et respecter la souveraineté du peuple, cela ne ne peut se concrétiser sans l’adhésion et l’implication de toutes les forces (DRS compris)vives du pays, à l’exception, je le dis sans détour, de ceux qui considèrent la démocratie comme une hérésie. »

              La politique prônée pour le changement, et vous le savez pertinemment n´exclut aucun algérien pour peu qu´il adhère au « minimum commun » souveraineté populaire, respects des libertés fondamentales, respect des droits, rejet de la force et de la violence sous toutes ses formes pour l´accès ou le maintien au pouvoir, …
              Merci pour votre franchise et ma réponse est aussi sans détour, ceux qui considèrent que la démocratie est une hérésie, ils s´auto-excluent de facto. Cela voudrait dire qu´ils n´ont pas retenu les lecons du drame qui a endeuillé le pays. Et puis comme je viens de le signaler le dernier mot reviendra toujours au peuple, seul souverain dans ses choix.
              L´implication du DRS – et je suis conscient qu´il s´agit d´une force incontournable qu´il va falloir associer dans la phase de transition- ne se fera qu´à une seule condition : nettoyer cette structure et que les auteurs, commanditaires et exécutants de crimes de sang demandent pardon et cèdent les pouvoirs aux officiers intègres et irréprochables.
              Un tel processus est envisageable, il suffit qu´il y ait de la volonté de part et d´autre.

              J´espère avoir fait le tour (pardonnez moi si contrairement à mes habitudes, le texte vous parait long), cette digression n´a pas pour but de lancer une polémique avec Mr Kouder, dont je respecte les opinions et apprécie sa franchise, elle se veut seulement un éclairage sur mes vues que j´expose avec beaucoup de sincérité et qui contribuera à lever certains malentendus.
              Merci et saha ftourkoum.
              M. Samraoui
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                vous etes parti d'une supposition qu'on est vraiment dans un Etat de droit qui ne doit pas etre regit par la terreur. moi je vois qu'on est pas encore dans un Etat de droit, mais plutot pour bien nommer les choses, dans un Etat de police. un Etat où il n y a aucune limite au plaisir du chef, ni juridique voire même politique, et aucune liberté n'est garantie pour les citoyens.
                voilà au stade où on est monsieur Samraoui, toutes les normes là (constitution, lois;;;;;;, n'ont aucune valeure si il n y a pas un mécanisme pour leur application, d'ailleurs ces normes ne repondent pas au besoin de la société elles sont un instrument pour les gouvernants pour mieux controler leurs gouvernés. et si elles garantissent une moindre liberté ou droit, on peut toujours trouver une parade, on instaure un climat de circonstances exceptionnelles, et là ces garanties deviennent une utopie, et c'est d'ailleurs le cas puisque depuis 92 on vit au rythme de ces circonstances exceptionnelles.
                voila le stade où on est , dire qu on est dans un Etat de droit mais uniquement edifié par la terreur, vous faites une erreur d'appreciation, à moins que vous souffriez juste de la terreur, mais pour nous, nos droits et libertés les plus fondamentaux ne sont pas garantis, et l'etat de droit ce n'est pas pour demain.

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                • #9
                  Qu'il se taise, parceque pour le moment, c'est bien la DRS qui empêche l'Algérie de devenir le Zimbabwe. Je veux voir les articles de ce journaliste, dénonçant la corruption, et les hommes au pouvoir, après on reparlera du passé des services secrets, qui dans tous les pays n'en font qu'à leur tête, ce n'est pas nouveau.

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                  • #10
                    Samraoui un ancien du DRS...comme s'il avait reellement quitte le DRS.

                    DRS un jour DRS toujours.

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                    • #11
                      Bonjour tout le monde,
                      Le général Médiène et sa clique sont derrière les crimes commis à Bentalha, Raîs, ... sinon comment expliquer le fait que nos casernes n'ont pas bouger le doigt pour sauver les bébés, leurs mères, ...assassinés.
                      Ces gens ont confisqué les richesses du sous sol Algérien (pétrole, gaz, ...).
                      Je viens de revenir de l'Algérie, et j'étais choqué de ce que je viens de voir. Les quartiers populaires sont plus sales qu'avant, le travail noir y a explosé (n'importe qui peut mettre une table dans la rue et vendre ce qu'il veut) !!!
                      le prix d'un 3 pièce dans un quartier populaire d'Alger équivaut les 80 000 euros ! nos jeunes se marient tard et la suite est longue ... :22:

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