· 39% des captures nationales y sont réalisées
· Une valeur d’un milliard de DH
Pêche maritime, tourisme, élevage, énergie et mines sont les secteurs les plus porteurs dans la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra qui bénéficie d’une situation géographique propice aux échanges et aux investissements.
Longée à l’Ouest par une côte de 520 km, elle dispose de richesses halieutiques exploitées par près de 15.542 pêcheurs actifs aussi bien dans la pêche côtière qu’artisanale. Les apports de pêche enregistrés en 2008 font état de 408.884 tonnes représentant 39% des captures nationales, soit une valeur d’un milliard de DH.
Les unités industrielles sont au nombre de 36 tandis que les fabriques de glace sont une dizaine. La région dispose par ailleurs de trois ports: celui de Laâyoune qui enregistre à lui seul près d’un demi million de tonnes de poissons débarqués par an, soit la moitié de la capture nationale; celui de Tarfaya qui a enregistré 1.654 produits de la pêche en 2008 et enfin le port de Boujdour actif, quant à lui, principalement dans la pêche artisanale. Par ailleurs, Laâyoune dispose d’une halle aux poissons dernière génération qui s’étale sur une superficie de 8.600 m2, la première du genre en Afrique.
Au niveau touristique, la région offre différents atouts. Entre désert, lagunes et plages, les paysages saisissants constituent des espaces de découvertes et d’aventures. «La région est située à seulement 200 km des Iles Canaries et de leur 13 millions de touristes», souligne Mohamed Boumasmar, directeur adjoint du Centre régional d’investissement (CRI) de Laâyoune. Ceci représente beaucoup de potentiel et un marché émetteur à exploiter par les investisseurs dans le secteur touristique».
Laâyoune dispose, en plus, d’un aéroport international, Hassan Ier, vers lequel les dessertes aériennes sont multiples. En 2009, le nombre de passagers enregistrés a atteint 109.002 et le nombre de vols 4.143. L’évolution annuelle du trafic est de 10%.
Pour le développement local, l’élevage camelin et caprin est un secteur prometteur car parfaitement adapté au milieu aride de la zone dont le cheptel compte 109.976 têtes de camelins; 317.383 têtes de caprins; 203.949 têtes d’ovins... La demande locale en produits laitiers est couverte à 20% par la coopérative de production laitière. Des potentialités restent, en outre, à exploiter. Pour exemple, les activités de valorisation des produits de l’élevage, le lait de camélidés et ses dérivés méritant d’accéder à de plus larges marchés. Concernant l’aviculture, elle est en plein essor, les premières expériences ayant abouti à des résultats satisfaisants bien que les conditions climatiques soient peu favorables. Mais le milieu naturel est propice pour d’autres niches tel l’élevage d’autruches, des outardes…
Différentes ressources minières se trouvent dans ces régions du Sud et sont sujets à une exploitation industrielle (les phosphates, le sel, le cuivre, le manganèse, le fer…). Mais c’est dans le domaine des phosphates que les recherches sont le plus avancées. Des affleurements de niveaux phosphatés ont été mis en évidence à Boucraâ, Imesleguen, Izic… et dans la province de Oued Eddahab. Il faut signaler que le secteur de Boucraâ (100 km au Sud-est de Laâyoune), a un intérêt économique immédiat car les réserves mises en évidence dans ce secteur sont estimées à près de 2 milliards de tonnes. Leur teneur de 72 à 75% représentent néanmoins 2 à 3% des réserves totales du pays évaluées à plus de 60 milliards de tonnes. D’un autre côté, la région compte d’importantes réserves de sel dans des dépressions naturelles appelées «sabkhat», mais dont la production reste, néanmoins, artisanale. Des efforts sont donc à faire pour qu’elle devienne industrialisée et plus raffinée afin de répondre aux normes du marché en termes de qualité.
Question d’eau
EN matière d’adduction en eau potable, il existe sept centres d’intervention au niveau de la production et de la distribution: à Laâyoune, Tarfaya, El Marsa, Foum El Oued, Boujdour, Tah et Daoura. A Laâyoune, la station de dessalement de l’eau de mer produit 13.000 m3/j et la nappe de Foum El Oued 6000m3/j. L’apport de la station de déminéralisation de Tarfaya est de 800 m3/j et celui de la station de dessalement de Boujdour de 2.600 m3/j. Il faut signaler que le taux de desserte des ménages est de plus de 95%, la moyenne nationale étant de 90%.
source : leconomiste
· Une valeur d’un milliard de DH
Pêche maritime, tourisme, élevage, énergie et mines sont les secteurs les plus porteurs dans la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra qui bénéficie d’une situation géographique propice aux échanges et aux investissements.
Longée à l’Ouest par une côte de 520 km, elle dispose de richesses halieutiques exploitées par près de 15.542 pêcheurs actifs aussi bien dans la pêche côtière qu’artisanale. Les apports de pêche enregistrés en 2008 font état de 408.884 tonnes représentant 39% des captures nationales, soit une valeur d’un milliard de DH.
Les unités industrielles sont au nombre de 36 tandis que les fabriques de glace sont une dizaine. La région dispose par ailleurs de trois ports: celui de Laâyoune qui enregistre à lui seul près d’un demi million de tonnes de poissons débarqués par an, soit la moitié de la capture nationale; celui de Tarfaya qui a enregistré 1.654 produits de la pêche en 2008 et enfin le port de Boujdour actif, quant à lui, principalement dans la pêche artisanale. Par ailleurs, Laâyoune dispose d’une halle aux poissons dernière génération qui s’étale sur une superficie de 8.600 m2, la première du genre en Afrique.
Au niveau touristique, la région offre différents atouts. Entre désert, lagunes et plages, les paysages saisissants constituent des espaces de découvertes et d’aventures. «La région est située à seulement 200 km des Iles Canaries et de leur 13 millions de touristes», souligne Mohamed Boumasmar, directeur adjoint du Centre régional d’investissement (CRI) de Laâyoune. Ceci représente beaucoup de potentiel et un marché émetteur à exploiter par les investisseurs dans le secteur touristique».
Laâyoune dispose, en plus, d’un aéroport international, Hassan Ier, vers lequel les dessertes aériennes sont multiples. En 2009, le nombre de passagers enregistrés a atteint 109.002 et le nombre de vols 4.143. L’évolution annuelle du trafic est de 10%.
Pour le développement local, l’élevage camelin et caprin est un secteur prometteur car parfaitement adapté au milieu aride de la zone dont le cheptel compte 109.976 têtes de camelins; 317.383 têtes de caprins; 203.949 têtes d’ovins... La demande locale en produits laitiers est couverte à 20% par la coopérative de production laitière. Des potentialités restent, en outre, à exploiter. Pour exemple, les activités de valorisation des produits de l’élevage, le lait de camélidés et ses dérivés méritant d’accéder à de plus larges marchés. Concernant l’aviculture, elle est en plein essor, les premières expériences ayant abouti à des résultats satisfaisants bien que les conditions climatiques soient peu favorables. Mais le milieu naturel est propice pour d’autres niches tel l’élevage d’autruches, des outardes…
Différentes ressources minières se trouvent dans ces régions du Sud et sont sujets à une exploitation industrielle (les phosphates, le sel, le cuivre, le manganèse, le fer…). Mais c’est dans le domaine des phosphates que les recherches sont le plus avancées. Des affleurements de niveaux phosphatés ont été mis en évidence à Boucraâ, Imesleguen, Izic… et dans la province de Oued Eddahab. Il faut signaler que le secteur de Boucraâ (100 km au Sud-est de Laâyoune), a un intérêt économique immédiat car les réserves mises en évidence dans ce secteur sont estimées à près de 2 milliards de tonnes. Leur teneur de 72 à 75% représentent néanmoins 2 à 3% des réserves totales du pays évaluées à plus de 60 milliards de tonnes. D’un autre côté, la région compte d’importantes réserves de sel dans des dépressions naturelles appelées «sabkhat», mais dont la production reste, néanmoins, artisanale. Des efforts sont donc à faire pour qu’elle devienne industrialisée et plus raffinée afin de répondre aux normes du marché en termes de qualité.
Question d’eau
EN matière d’adduction en eau potable, il existe sept centres d’intervention au niveau de la production et de la distribution: à Laâyoune, Tarfaya, El Marsa, Foum El Oued, Boujdour, Tah et Daoura. A Laâyoune, la station de dessalement de l’eau de mer produit 13.000 m3/j et la nappe de Foum El Oued 6000m3/j. L’apport de la station de déminéralisation de Tarfaya est de 800 m3/j et celui de la station de dessalement de Boujdour de 2.600 m3/j. Il faut signaler que le taux de desserte des ménages est de plus de 95%, la moyenne nationale étant de 90%.
source : leconomiste
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