Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bouteflika veut faire des Hauts-Plateaux le grenier agricole de l’Algérie

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bouteflika veut faire des Hauts-Plateaux le grenier agricole de l’Algérie

    AUDITIONS DE MINISTRES :
    Bouteflika veut faire des Hauts-Plateaux le grenier agricole de l’Algérie


    Le président Abdelaziz Bouteflika poursuit l’audition de ses ministres. Il a reçu, mercredi 18 août, celui des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Après avoir écouté l’exposé du ministre sur les réalisations et les projets futurs de son secteur, le chef de l’Etat a indiqué que « la politique de mobilisation et d'utilisation des ressources hydriques sera résolument orientée vers le développement et l'extension de l'agriculture irriguée, seule garant de la sécurité alimentaire du pays », selon le compte-rendu officiel.

    Le chef de l’Etat a expliqué que « les réalisations des barrages et des grands transferts seront concentrées dans la région des Haut-Plateaux qui constitue l'espace où doit s'opérer le développement agricole et le renouveau rural de l'Algérie ». Dans son exposé, M. Sellal a évoqué le projet transfert des eaux souterraines du nord Sahara vers les hautes plaines sétifiennes avec la réalisation de trois barrages, dont les travaux « avancent à un rythme soutenu ».

    Le chef de l'Etat a instruit le gouvernement en vue du renforcement des capacités d'encadrement et de maîtrise d'ouvrage, notamment dans les domaines de management des projets hydrauliques et d'exploitation d'ouvrages et d'infrastructures réalisés au prix d'un grand effort de la Nation. M. Bouteflika a affirmé que « le véritable défi du futur, est celui de l'économie de l'eau ».

    Le chef de l’Etats s’est montré satisfait du bilan présenté par le ministre des Ressources en eau.
    Ce dernier a fait état de la réception et la mise en service en 2010 de nombreuses réalisations et infrastructures
    , dont :
    • 7 nouveaux barrages pour une capacité additionnelle de plus d'un milliard de m3,
    • 2 grands transferts et de six adductions d'eau potable,
    • 2 usines de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 300.000 M3/jour à Skikda et à Beni Saf (Ain Temouchent),
    • 5 stations d'épuration dans les villes d'Ain-Turk (Oran), El-Eulma (Sétif), Annaba, Mila et Saida.

    Ces projets ont permis de porter à 93% le taux de raccordement aux réseaux d'alimentation en eau potable (AEP) en Algérie, selon M. Sellal. « La dotation quotidienne en eau potable par habitant, est passée à 168 litres distribués quotidiennement dans plus de 70% des chefs-lieux de communes, en même temps que la distribution en continu (H24) commence à devenir une réalité dans plusieurs grandes villes », a-t-il ajouté.

    Le ministre a précisé que 86% des foyers sont aujourd'hui raccordés aux réseaux publics de collecte des eaux usées. « Avec une capacité installée en stations d'épuration de 600 millions de m3/an, l'Algérie est actuellement en mesure de traiter 80% des rejets d'eaux usées », a-t-il dit.

    Le ministre a indiqué que le grand projet d'alimentation en eau potable de Tamanrasset à partir de la nappe d'In-Salah sera mis en service au premier trimestre 2011 et fait état d’un programme de réalisation de 13 stations de dessalement de l’eau de mer d’une capacité totale de 2,26 millions de m3/j.


    Le programme d’investissement 2010-2014 comprend également la réalisation de 19 nouveaux barrages et des études de diagnostic et de travaux de réhabilitation des réseaux d'alimentation en eau potable de 37 villes du pays, la réalisation de 44 stations d'épuration et de 42 stations de lagunage, ainsi que l'achèvement de deux grands projets de protection contre les inondations à Bab El Oued et Ghardaïa.
    Dernière modification par absent, 19 août 2010, 23h29.

  • #2
    Le comble chez nous, est que les 95% de la population algérienne et son agriculture se concentre sur la bande cotière nord, et nous délaissons la majeure partie des régions centre et sud de l'Algérie.

    En effet, la région des Hauts Plateaux possède un potentiel d'un développement très important (réserves en eau, surfaces pastorales et agricoles immenses )

    A nous de développer notre agriculture et nos élevages sur cette partie de notre territoire...

    Les agriculteurs algériens seront tentés d'y investir en étendant les surfaces cultivables, si l'état réalise les pré-réquis nécessaires en terme d'infrastructures hydrauliques (barrages, sondages) et routières.

    Espérons qu'une partie de la manne financière soit investis à bon escient sur ce genre de projet.
    Ça ne sera que bénéfique à court, moyen et long terme pour notre indépendance alimentaire.
    Dernière modification par absent, 19 août 2010, 23h30.

    Commentaire


    • #3
      Merci sidmark pour ces infos. On voit bien que de tels projets mettrait l'Algérie à l'abri des fluctuations. Rien de mieux que l'auto-suffisance et pourquoi pas de l'exportation à long terme.

      Commentaire


      • #4
        Projet ambitieux. La production céréalière des régions des Hauts-Plateaux devrait permettre à l’Algérie d’assurer son indépendance alimentaire et d'exporter l’excédent.
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

        Commentaire


        • #5
          C'est un vrai projet ou encore un effet d'annonce genre fiasco type PNDA ?

          Commentaire


          • #6
            c'est une pandémie apparemment, je ter conseille un vrai medecin .

            Amicalement .
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

            Commentaire


            • #7
              c'est une pandémie apparemment, je ter conseille un vrai medecin .

              Amicalement .
              Tu as des arguments ou pas ?

              Commentaire

              Chargement...
              X