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Quand un chirurgien esthétique se confie
Dialogue sans fard autour d'une discipline controversée.
La chirurgie esthétique est en plein essor. Elle séduit les classes moyennes et les hommes (10% à 15% des opérations selon les estimations) et se banalise. En France, 250 000 actes de chirurgie esthétique seraient effectués chaque année. Un phénomène révélateur de l'évolution de notre société. Aujourd'hui, il n'est plus honteux de vouloir modifier son apparence ou d'espérer rajeunir.
Cependant, cette discipline suscite toujours une certaine méfiance. Il faut dire que les excès de certaines patientes ou les ratages présentés lors des émissions de télévision ne valorisent pas son image. Pour répondre à ces clichés et à ces critiques, le Dr Bertrand Mattéoli, chirurgien plasticien, vient de publier Confidences d'un chirurgien esthétique. L'ouvrage, rédigé sous forme de dialogue avec une journaliste, Isabelle Sansonetti, a le mérite de faire le point sur ce que l'on peut attendre d'une telle opération. Il analyse les raisons du succès ou de l'échec d'une intervention, en distinguant les «patients victimes» des «patients insatisfaits». Un acte réussi réunit ainsi souvent trois critères : un chirurgien qualifié, une technique éprouvée et une attente réaliste du patient.
Depuis de récentes dispositions légales, la pratique de la chirurgie esthétique est bien mieux encadrée. Seuls les praticiens diplômés en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique sont habilités à exercer tous les actes de chirurgie esthétique. Certains praticiens ayant une formation chirurgicale peuvent toutefois effectuer des actes limités dans le cadre de leur spécialité d'origine (en ORL, chirurgie cervicofaciale, ophtalmologie...) De fait, la protection du patient et la sécurité des soins semblent bien mieux assurées. Reste alors, pour le candidat à une opération, à s'interroger sur la capacité du chirurgien à comprendre ce qu'il veut. L'ouvrage aborde la question du goût esthétique du chirurgien, aspect rarement évoqué. Pourtant, les choix techniques des praticiens sont influencés par leurs propres critères de beauté. Enfin, le livre traite des suites des opérations, des insatisfactions, des retouches possibles, des complications éventuelles... En rappelant que si cette spécialité n'a d'autre but que de répondre à un désir de bien-être physique et psychologique, il s'agit toujours de chirurgie : médecin et patient doivent bien évaluer les bénéfices et les risques.
Le Figaro.
La chirurgie esthétique est en plein essor. Elle séduit les classes moyennes et les hommes (10% à 15% des opérations selon les estimations) et se banalise. En France, 250 000 actes de chirurgie esthétique seraient effectués chaque année. Un phénomène révélateur de l'évolution de notre société. Aujourd'hui, il n'est plus honteux de vouloir modifier son apparence ou d'espérer rajeunir.
Cependant, cette discipline suscite toujours une certaine méfiance. Il faut dire que les excès de certaines patientes ou les ratages présentés lors des émissions de télévision ne valorisent pas son image. Pour répondre à ces clichés et à ces critiques, le Dr Bertrand Mattéoli, chirurgien plasticien, vient de publier Confidences d'un chirurgien esthétique. L'ouvrage, rédigé sous forme de dialogue avec une journaliste, Isabelle Sansonetti, a le mérite de faire le point sur ce que l'on peut attendre d'une telle opération. Il analyse les raisons du succès ou de l'échec d'une intervention, en distinguant les «patients victimes» des «patients insatisfaits». Un acte réussi réunit ainsi souvent trois critères : un chirurgien qualifié, une technique éprouvée et une attente réaliste du patient.
Depuis de récentes dispositions légales, la pratique de la chirurgie esthétique est bien mieux encadrée. Seuls les praticiens diplômés en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique sont habilités à exercer tous les actes de chirurgie esthétique. Certains praticiens ayant une formation chirurgicale peuvent toutefois effectuer des actes limités dans le cadre de leur spécialité d'origine (en ORL, chirurgie cervicofaciale, ophtalmologie...) De fait, la protection du patient et la sécurité des soins semblent bien mieux assurées. Reste alors, pour le candidat à une opération, à s'interroger sur la capacité du chirurgien à comprendre ce qu'il veut. L'ouvrage aborde la question du goût esthétique du chirurgien, aspect rarement évoqué. Pourtant, les choix techniques des praticiens sont influencés par leurs propres critères de beauté. Enfin, le livre traite des suites des opérations, des insatisfactions, des retouches possibles, des complications éventuelles... En rappelant que si cette spécialité n'a d'autre but que de répondre à un désir de bien-être physique et psychologique, il s'agit toujours de chirurgie : médecin et patient doivent bien évaluer les bénéfices et les risques.
Le Figaro.
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