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Scandale : Une vidéo prouverait les interrogatoires secrets de la CIA au Maroc

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  • Scandale : Une vidéo prouverait les interrogatoires secrets de la CIA au Maroc

    Des enregistrements découverts par hasard en 2007, dans les bureaux de la CIA révèlent que l'administration américaine aurait détenu et interrogé secrètement des terroristes présumés dans des prisons marocaines. Des preuves qui viennent une fois encore accabler le Maroc, souvent présenté comme le sous-traitant du sale boulot des services secrets occidentaux.

    L'agence de presse Associated Press (AP) révélait ce mardi que les enregistrements découverts consisteraient en deux cassettes vidéo, et une cassette audio, mettant en scène l'interrogatoire de Ramzi Bin Al-Shibh, dans une prison marocaine. Ce citoyen Yéménite de 38 ans, suspecté d'être l'un des complice des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, avait été arrêté en 2002 au Pakistan, et conduit peu de temps après au Maroc, où il aurait régulièrement « séjourné » avant d'être conduit à Guantanamo, où il se trouve actuellement.
    Selon le site d'information AgoraVox, l'interrogatoire se serait déroulé dans les environs de Rabat. Cette preuve visuelle ferait donc du Maroc l'un des participants au programme des services secrets américains « Greystone ». Ce programme aurait consisté à détenir et d'interroger des terroristes présumés dans des centres de détentions situés à l'extérieur du territoire américain, et où la torture était régulièrement pratiquée, alors qu'elle est interdite aux Etats-Unis. Le terme américain pour désigner ces endroits était « Black sites ».
    Peut-on imaginer au Maroc des sévices semblables à ceux infligés aux détenus de Guantanamo? Mieux, Ramzi Bin Al-Shibh aurait-il été torturé au Maroc? Rien ne permet de l'affirmer avec certitude, car selon des officiers américains interrogés par AP, les enregistrements montrent « un homme assis à un bureau et répondant à des questions ». Toujours est-il que les enregistrements retrouvés seraient les seuls rescapés d'une série de documents similaires, dont la destruction avait été ordonnée en 2003 par l'administration de Georges W. Bush. Sur ces vidéos, qui n'avaient pas forcément un rapport avec le Maroc, les scènes de tortures étaient plus explicites.
    Si les officiers américains précisent donc que sur les vidéos impliquant le Maroc aucune violence n'était commise sur Bin Al-Shibh, il reste cependant que les prisons marocaines auraient servi à interroger des prisonniers pour le compte des services secrets américains.
    AP et le New York Times vont plus loin, parlant de prisons financées par les Américains, et gérées par des Marocains. La CIA y aurait ainsi régulièrement déplacé des prisonniers. Ces derniers arrivaient ou quittaient le Maroc à bord d'avions spécialement affrétés. AgoraVox révèle même que 40 escales auraient été faites dans ce but par des avions américains entre 2001 et 2005.
    Cette théorie, ajoutée aux enregistrements, viendrait corroborer les soupçons qui pesaient sur le Maroc, avec les affaires Abou El Kassim Britel, et Mohamed Binyam, tous présumés terroristes, et qui auraient été détenus puis torturés au Maroc. Binyam avait déclaré avoir été victime de tortures au Maroc avec la participation des services secrets britanniques du MI5.
    Selon AP, les officiels marocains n'auraient jamais reconnu l'existence de centres de détentions secrets sur le territoire. Dans ce contexte, la révélation des récents enregistrements devient très compromettante.
    Yann Ngomo
    ya biladi site marocain
    Dernière modification par oudjda, 20 août 2010, 20h53.
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    C'est du journalisme de pacotille.
    Rien...Que du vent. Que des allégations sans fondements et tout l'article est au conditionnel. Ses contradictions et la faiblesse de ses arguments sont flagrants: D'abord il affirme que
    Cette preuve visuelle ferait donc du Maroc l'un des participants au programme des services secrets américains « Greystone ».
    Ensuite il s'emmêle les pinceaux:
    Rien ne permet de l'affirmer avec certitude, car selon des officiers américains interrogés par AP, les enregistrements montrent « un homme assis à un bureau et répondant à des questions ». Toujours est-il que les enregistrements retrouvés seraient les seuls rescapés d'une série de documents similaires, dont la destruction avait été ordonnée en 2003 par l'administration de Georges W. Bush. Sur ces vidéos, qui n'avaient pas forcément un rapport avec le Maroc, les scènes de tortures étaient plus explicites.
    Remballe ta marchandise ouDjda, elle pue la manipulation.

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    • #3
      l'auteur de l'article " Yan Ngomo " ptdr

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      • #4
        associated press
        La CIA serait en possession de plusieurs enregistrements de l'un des responsables des attentats du 11 Septembre, Ramzi Binalshibh, en plein interrogatoire dans une prison secrète en-dehors du territoire américain.


        Découverts sous un bureau, les enregistrements pourraient fournir un témoignage sans précédent sur la coopération de gouvernements étrangers avec les Etats-Unis durant les interrogatoires de terroristes suspects.

        Les deux cassettes vidéo et la cassette audio sont présumées être les seuls enregistrements du système de prison clandestin.
        L'interrogatoire de Binalshibh se déroule dans un bâtiment marocain utilisé par la CIA, à côté de Rabat, en 2002.
        Quand la CIA a détruit les 92 vidéos de deux autres agents d'Al-Qaïda, Abu Zubaydah et Abd al-Nashiri, les officiels pensaient qu'ils s'étaient débarrassés de toute trace des interrogatoires. Mais en 2007, un membre du personnel a découvert une boîte glissée sous un bureau du centre de contre-terrorisme, et la vidéo de Binalshibh s'y trouvait.
        Un procureur du département de la Justice, qui enquête déjà sur la légalité de la destruction des 92 cassettes, tente de déterminer à présent les raisons pour lesquelles les cassettes de Binalshibh n'ont jamais été montrées. Par deux fois, le gouvernement a nié leur existence à un juge fédéral.
        Ceci pourrait compliquer les procédures judiciaires contre Binalshibh, 38 ans, décrit comme un agent-clé dans les attentats du 11 Septembre.
        Si la cassette faisait surface pendant le procès, elle pourrait faire éclater au grand jour la collaboration du Maroc avec les Américains, ce qui aurait permis à la CIA d'y détenir des terroristes dans des prisons secrètes.
        Plus grave encore, elle pourrait servir à montrer l'état mental du détenu lors des premiers mois de sa capture. Les avocats de la défense ont demandé l'accès aux archives médicales pour déterminer si les années de détention dans les prisons de la CIA, ont rendu Binalshibh mentalement instable ou non. Il est traité pour schizophrénie et un cocktail puissant d'antipsychotiques lui est régulièrement administré. Le gouvernement a nié par deux fois être en possession de tels documents et lorsqu'ils furent découverts, la CIA a déclaré que ces interrogatoires ne faisaient pas partie de son programme de détention. Une vérité en demi-teinte. Si ce sont bien les autorités marocaines qui ont le contrôle, c'est la CIA qui mène les interrogatoires et déplace les prisonniers à sa guise.
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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        • #5
          Tu ne serais pas un peu raciste Maghreb-U? Son nom te faire rire?

          Ce journaliste ne fait que relever une information, qui je te l'accorde démontre une fois de plus l'allégeance de ton pays à la politique américaine criminelle. Le maroc est le cheval de troie des USA au maghreb, les preuves sont là.

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          • #6
            quels preuves moussa, c'est une personne qui donne sa vision des choses stou,

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            • #7
              Ah bon !
              je croyais que c'étais l'Algérie le principal alliée des USA contre le terrorisme...
              t'as pas compris Eric , L'algérie fais profiter les américains de son expérience dans lutte contre le terrorisme .......... en résumé , les amerloques Observent et font le contraire de ce que l'Algérie fait.
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                oudjda.


                Yan Ngomo ne serait pas un journaliste au Harare post chez Mugabé?

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                • #9
                  cell
                  .......... en résumé , les amerloques Observent et font le contraire de ce que l'Algérie fait.



                  Et pas que la ameloques,les maliens ,les mauritaniens et les nigerians aussi.

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                  • #10
                    Média AGRAVOX: Bandes d’abrutis

                    Média AGRAVOX: Bandes d’abrutis
                    http://www.agoravox.fr/tribune-libre...-abrutis-79899
                    Finalement, Wikileaks délie les langues, il semble bien.

                    Figurez-vous qu’il y en a un, à la CIA, qui, en rentrant de vacances, a eu l’idée, comme ça, de ranger son bureau. Ça tombe bien, remarquez : c’est comme ça qu’il s’est aperçu sans doute que ce qui bloquait le pied de sa table depuis des années (trois ans !) étaient deux cassettes, sans doute, ou tout comme. Toujours est-il qu’en tentant donc de ranger, il est tombé sur ces pépites mémorielles : tout ce qui reste du lot des 92 cassettes vidéos broyées par ordre de G.W.Bush, et qui contenaient les interrogatoires des prisonniers de Guantanamo. Manque encore 90, mais j’ai comme d’avis que le gars n’a rien rangé du tout et que d’autres cassettes "broyées" vont réapparaître bientôt, mais bon... dégustons d’abord ce qu’il y dans celle-là. Et c’est de la bonne... d’info, figurez-vous.Tout d’abord car ça n’a pas été filmé aux USA... mais au Maroc, ce qui va provoquer un beau pataquès diplomatique, le pays ayant été relativement épargné dans la liste des "renditions". Deuxièmement en raison du personnage interrogé, Ramzi Binalshibh, qui était prévu pour être le quatrième pilote du 11 septembre...ou le 20 eme kamikaze, et qui, dans les enregistrements, se révèle être complètement givré, mais aussi que d’avoir eu la tête sous l’eau régulièrement depuis huit années ne l’a pas vraiment arrangé (*). La découverte de l’été, vraiment ! Bienvenu au pays de la bande de l’abruti, ou de la bande d’abrutis qui l’ont dirigé, ce pays, si vous préférez !

                    L’annonce est en effet un must : si l’équipe de Bush avait broyé les bandes VHS (ou Bétamax, ce n’est jamais précisé !) des enregistrements des interrogatoires, il devait bien y avoir une raison, s’était-on dit. On découvre qu’en effet, il n’aurait pas fallu que ça se sache. Trop tard, depuis hier, 17 août, on le sait. Oh, ce n’est même pas pour la violence contenue, qui démontre que le waterboarding et de balancer les gens sur les murs, priver de sommeil et vivre avec la musique à fond dans les oreilles étaient commune mesure, non, bien plus grave encore : ces deux cassettes démontrent que des interrogatoires ont bien eu lieu dans d’autres pays, avec l’assistance de policiers ou d’hommes des services secrets du crû, et que celui qui est mis en scène, présenté depuis neuf ans comme le pilote qui a raté l’avion (il n’a pas pu devenir kamikaze du 11 septembre car il n’a pas obtenu son passeport !) est un individu dérangé, tenant dès les premiers jours des propos délirants, qu’il a fallu soigner aux psychotropes pour qu’il présente des propos un tant soit peu cohérents.

                    Bref, une vidéo qui démontre surtout une chose : si celui-là, largué et incohérent, aurait dû faire partie de ceux qui ont foncé à 900 km/h sur des bâtiments en pleine ville, que penser des autres ! Dès sa capture, le 11 septembre 2002, Ramzi Binalshibh a tenu des propos incompréhensibles et inintelligibles. Malgré cela, et malgré son refus de coopérer, qui lui ont valu les traîtements que l’on connaît, son nom figure dans le rapport officiel du 11 septembre comme témoignage "digne de confiance". Voilà qui fiche en l’air le rappport en réalité , et c’est pourquoi le visonnage de ces fameuses cassettes remet TOUT en cause : maintenant, que l’équipe de Bush ait eu envie de les supprimer indique bien la même chose : tout était faux, tout a été obtenu sous la torture et tout a été fabriqué !

                    Il y a sept ans de cela, une seule personne s’était insurgée de ces destructions, en 2003, la démocrate Jane Harman (D-CA), ancienne présidente du House intelligence committee : elle s’était vue quasi-lynchée par l’administration Bush. La CIA, par la voix du General Counsel Scott Muller l’avait envoyée paître. Aujourd’hui elle peut savourer sa revanche et refaire la même demande : celle de comparer le rapport écrit des interrogatoires avec les preuves vidéos " la bande enregistrée constitue la meilleure preuve que le témoignage écrit est véridique" disait-elle alors. Les coupeurs de cheveux faisant remarquer que dans ce cas, si on a détruit des bandes, c’est bien parce qu’elles ne correspondent pas, justement, aux écrits : ceux qui sont, justement, dans le rapport du 11 septembre !!!

                    Rappelez-vous les faits et comment l’équipe de Bush avec en tête l’ineffable Michael Hayden, premier général a avoir été nommé à la tête de la CIA, expliquer candidement que si les vidéos avaient été supprimées "c’était uniquement parce que la CIA craignait pour la sécurité de son personnel figurant sur les bandes". On a peine à le croire : les hommes étaient des contractants privés que l’on a vite retrouvé : "Au-delà de leur manque d’intérêt du point de vue des renseignements, puisque les interrogatoires ont été détaillés de façon exhaustive par voie écrite, et de l’absence de raison légale ou interne pour les garder, les enregistrements créaient un risque grave pour la sécurité. S’ils devaient faire l’objet d’une fuite, ils permettraient l’identification de vos collègues de la CIA qui ont servi dans le programme, leur faisant courir, à eux et leurs familles, un risque de représailles de la part d’al-Qaïda et de ses sympathisants". Hayden passant dans ce cas au dessus de l’argumentaire fondamental de Jane Harman précisant que rien ne prouve la véracité des écrits sans les enregistrements faits en parallèle !

                    Amnesty, enfin, montrant du doigt un autre argument : "Si les cassettes contenaient des preuves de comportement criminel, elles auraient exposé ceux qui étaient impliqués à des poursuites pénales"... ce qui était vrai également, et on vous a même retrouvé les deux tortionnaires principaux ! Le New-York Times revenant lui sur les dates d’enregistrements, notamment celles de 2002, et impliquait un autre personnage : "dans ses colonnes, le quotidien affirme que des vidéos, enregistrées en 2002 par des membres des services secrets américains,« montraient des agents de la CIA soumettant des suspects de terrorisme, notamment Abou Zoubaydah (l’un des recruteurs en chef du réseau al-Qaïda et proche d’Oussama ben Laden ndlr) à des techniques d’interrogatoire sévères".

                    Le journal se plantait à vrai dire complètement sur le cas Zubaydah, qui n’a jamais été ce numéro trois si recherché, comme j’ai pu vous en faire part ici-même (et la pour sa suite). Un Zubaydah a la barque fort chargée par... Michael Hayden, vous disais-je surtout : "mais dans cet océan de mensonges, un homme va se surpasser et largement surnager : "Michael Hayden, le seul militaire (aux ordres du pouvoir) qui ait dirigé un jour la CIA. Selon lui, en effet, Abu Zubaydah a été l’une des trois personnes "les mieux placés pour connaître l’imminence des atrocités terroristes" : on retombe sur la notion martelée de troisième de la hiérarchie, juste derrière Ben Laden en personne et Ayman Zawahiri... Que le chef de la CIA s’embarque dans la galère, c’est aussi logique, car il ne peut faire autrement : ses services ont longuement torturé Zubaydah, pour lui extorquer au bout de 83 waterboardings des "informations fondamentales" selon Hayden." L’interrogatoire d’Abu Zubaydah a conduit à des informations fiables", assène sans sourciller Hayden, alors qu’elles ont été obtenues par la torture, dont on connaît les effets, insistant en ajoutant "qu’Abu Zubaydah a lâché beaucoup d’information", car selon lui "près de 25 pour cent des informations sur al-Qaïda proviennent de sources humaines telles qu’Abu Zubaydah"... ce qui en dit long, en fait sur la fabrication complète du mythe Al-Qaida !"... 25 % de lampiste, 25% d’une personne arrivée déjà folle... reste quoi comme témoignage sérieux ? Les 50% restants pour Sheik Mohammed, recordman du monde du waterboarding ? Pourquoi Hayden ne voulait pas montrer les cassettes de s Zubaydah ? Car elles auraient révélé ce qu’on sait aujourd’hui : il n’a jamais eu de contacts avec Ben Laden, difficile en ce cas d’avoir pu être son numéro 3 !

                    Zubaydah était un lampiste, tout simplement, et non un porte-drapeau du réseau Al-Quaida, et cela, aujourd’hui on le sait : "Le plus haut rang des membres capturés d’AlQaida" n’a jamais fait partie véritablement de l’organisation de Ben Laden à vrai dire. On l’a accusé alors de tout en 2002 : d’être à l’origine de projets d’attentats de l’ambassade de Sarajevo ou de Paris (?), d’être recruteur en chef chez Ben Laden et même d’avoir été en relation avec Richard Reid, l’homme à la chaussure explosive ! Il n’est rien de tout cela"... et comme tout bon lampiste, on finit par l’absoudre de ce qu’on l’avait accusé : "en mars 2009, coup de théâtre après sept années de mensonges. En réponse au 213 questions posées par les avocats de Zubaydah à la justice fédérale, celle-ci avoue que Zubaydah n’a eu "aucun rôle direct ou n’a fait progresser la connaissance des attaques terroristes du 11 Septembre 2001, "et qu’il n’était ni un "membre " d’Al-Qaïda, ni "officiellement lié à l’organisation terroriste". Il est loin le temps où il était présenté par Rumsfeld comme le troisième de l’organigramme d’Al Qaida ! Oubliés les "renseignements de la plus haute importance" obtenus sous la torture ! " Zubaydah lampiste n’ayant jamais exercé d’influence au sein d’Al-Quaida figure pourtant lui aussi dans le rapport sur le 11 septembre, et en bonne place : Zubaydah hier, aujourd’hui Ramzi Binalshibh aujourd’hui, arrivé fou à lier et ayant en pensée depuis quitté définitivement notre planète : ce sont ceux-là qui étaient supposer avoir fomenté le 11 septembre ?
                    Dernière modification par absent, 20 août 2010, 19h28.

                    Commentaire


                    • #11
                      Média AGRAVOX: Bandes d’abrutis (Suite)

                      Suite ...


                      Les témoignages invalidés, mais pas que cela : la découverte dans les interrogatoires de Ramzi Binalshibh du pays où il a été torturé : le Maroc, qui avait un peu échappé à la vigilance des observateurs des "renditions flights". Enfin pas tout à fait. Là, c’est le cas de Binyam Mohamed qui a révélé la participation du pays. Binyam, torturé lui aussi. Au Maroc, où les questionneurs lui ont asséné des phrases répétitives, parlant de personnes qu’il n’avait jamais vues ni rencontrées de sa vie : "au Maroc on lui a dit qu’il avait comploté avec Padilla (***) et dîné au Pakistan avec Khalid Cheikh Mohammed, le planificateur du 11 septembre, et d’autres chefs d’AlQaïda. "Il n’a jamais rencontré ces gens », affirme Mohammed Stafford Smith (l’avocat de Binyam). « Comment pourrais-je ? Je ne parle pas l’arabe ... Je n’ai jamais entendu le nom Padilla jusqu’à ce qu’on me le dise", précise l’ex-détenu. "Pendant près de 18 mois où il a reçu des coups réguliers au Maroc, Mohammed avoir fréquemment rencontré une femme blonde d’une trentaine d’années qui lui a dit qu’elle était canadienne. L’officier de renseignement des États-Unis a déclaré à l’Observer s’agissait d’une couverture « Amateur » de la CIA . « Les seuls américains seuls qui, historiquement ont fait semblant d’être canadiens ont été les randonneurs qui voyagaient en Europe pendant la guerre du Vietnam. En dehors des questions morales, ce qui m’inquiète, c’est qu’en tentant de créer un "déni plausible" (***), c’est tellement transparent"...

                      L’autre visiteur des geôles marocaines sera Abou Elkassim Britel, 40 ans, citoyen italien depuis 1999, ayant épousé une italienne. A la même époque environ : "En mai 2002, les responsables américains ont déshabillé et battu Britel l’ont habillé d’une salopette, lui ont bandé les yeux et l’ont fait voler jusqu’ au Maroc pour détention et interrogatoire.

                      Une fois au Maroc, les fonctionnaires des États-Unis l’ont remis aux services secrets marocain qui l’ont tenu au secret au centre de détention de la Temara (****), où il a été interrogé, battu, privé de sommeil et de nourriture et menacé sexuellement de torture" précisent des activistes de l’ACLU.

                      Relâché en 2003, Britel sera totalement blanchi en Italie en 2006, et la CIA... condamnée pour son enlèvement en novembre 2009. En février 2010, c’est sur le cas d’Hasan Nasr, (Abu Omar) datant de 2003. Britel mettra en cause le fameux Gulfstream V numéroté N379P de chez Jeppesen Dataplan, Inc, l’un des appareils les plus connus des vols de Guantanamo. Le même avion avait été vu le 15 avril 2002 en visite à Camp Peary, la base d’entraînement de la CIA. Le 24 mai 2002, le N379P volait d’Islamabad à Rabat avec à bord Binyam Mohamed. Le 11 septembre, c’était au tour de Ramzi Binalshibh de faire un tour dans le N379P qui avait décollé de Washington à Athènes, puis été allé le 13 Septembre à Diego Garcia, où Binalshibh était alors emprisonné : certainement pour y amener des interrogateurs, puis l’avion réapparaissait comme par magie le 18 au Maroc. En 2003, le même avion ira à plusieurs reprises... en Pologne. Cinq vols sur six arrivaient à Szymany à partir de Kaboul, Afghanistan, alors que six vols provenaient de Rabat, au Maroc, note le HFHR..

                      Cela aussi je l’avais précisé en détail : "en Pologne, c’est sur l’ancienne base aérienne polonaise du temps des soviétiques que la prison se tenait. A Stare Kiejkuty, déjà utilisé pendant la guerre par les allemands pour y héberger leurs services secrets. A 12 miles d’un aéroport devenu civil en 1996 sous le nom de Mazury-Szczytno. Selon certains, dont Mariola Przewlocka, le responsable de l’aéroport, les vols provenaient d’Afghanistan, du Maroc, d’Uzbekistan et de Guantanamo Bay selon des plans aujourd’hui connus. (via Baneasa en Roumanie souvent, pour un arrêt essence). Les prisonniers étaient embarqués dans de grosses limousines noirs direction Stare Kiejkuty, où des polonais ou des... anglais du MI-6 questionnaient les arrivants. Comme appareils, on cite des Gulstream (Gulfstream N379P, le fameux "Guantanamo Bay Express" de chez Premier Executive Transport Services ou PETS) mais aussi le 737 bien connu, l’autre fameux N313P A ce stade aussi, l’Europe a donc fermé les yeux. Et c’est bien ça qui pose aussi question".

                      La conclusion pour le Maroc est dite par le Journal Hebdo et Catherine Graciet "Comme l’a affirmé le Journal Hebdomadaire en décembre 2006 dans un dossier intitulé « Le Maroc, poubelle de la CIA », des avions affrétés par l’agence américaine se sont bien posés au Maroc, essentiellement à Rabat-Salé mais aussi à Marrakech et à Casablanca.

                      Selon le rapport de la commission du Parlement européen chargée d’enquêter sur les vols secrets de la CIA en Europe, ces avions ont effectué 40 escales au Maroc, rien qu’entre la fin 2001 et la fin 2005. Et ce uniquement sur 32 codes de vol contrôlés alors que les Américains ont utilisé jusqu’à 51 avions. Les carnets de vol de deux des appareils de la CIA - un Gulfstream V immatriculé N379P et un Boeing d’affaires immatriculé N313P -, accessibles sur Internet, montrent en effet que le Maroc collaborait étroitement avec les Etats-Unis dans leur « guerre contre le terrorisme ». Par exemple, le 3 décembre 2003 puis le 11 mars 2004, le Gulfstream V a effectué un vol de Rabat-Salé à Guantanamo où les Américains ont installé leur tristement célèbre camp de détention. Autre exemple, le 23 septembre et le 22 novembre 2003, le Boeing d’affaires a décollé de Rabat-Salé, en direction de Guantanamo. Avant d’effectuer le trajet inverse le 28 décembre 2003 et de poursuivre sur la Jordanie."
                      On ne peut pas être plus clair....

                      Les deux cassettes "retrouvées" fortuitement sont donc de la bombe en puissance. Elles démontrent avec éclat une organisation méticuleuse d’interrogatoires de prisonniers les 3/4 du temps sans rapport avec le terrorisme, mais qui ont très bien ou avouer en faire partie à coups d’interrogatoires musclés. Des aveux tous extorqués, le plus souvent sous la torture, figurants néanmoins dans le rapport final de la Commission du 11 septembre comme étant spontanés. Le but ? Créer un mythe complet. Un homme qui n’a toujours pas compris ce qui lui est arrivé attend toujours à Guantanamo qu’on lui explique. Il s’appelle Ramzi Binalshibh, et ça fait longtemps maintenant qu’il n’a plus toute sa tête à lui. Là-bas, il est toujours le N°10013. On a tenté de lui appliquer en 2008 un juge présidant les commissions préparatoires à son procès avait demandé une expertise psychiatrique, ("competency evaluation") pour savoir s’il était dans un état capable de comprendre les questions qu’on lui poserait. Comme il a décidé de plaider coupable, celle-ci n’a pas été réalisée... son procès devrait avoir lieu cette année.

                      Gag absolu : sur le site à se tordre du FBI, une page indique les "demandes d’information" sur des terrorristes "most wanted", ceux que l’on est donc toujours logiquement en train de rechercher, donc. Binalshibh y figure, alors qu’il est déjà en prison ! Comme pour les photos grotesques de Ben Laden, on l’a même "vieilli" artificiellement pour le reconnaître au cas ou il aurait pris de la bouteille : or, ça fait 8 ans qu’il est emprisonné à Guantanamo !!! Incroyable incompétence du FBI !!! On se dit que c’est une vieille page pas mise à jour : non, en bas, l’indication du directeur est bien celle de l’actuel en place, en poste depuis le 4 septembre 2001 ! La page doit bien dater du 17 janvier 2002, en cherchant bien le registre du site... mais on ne voit toujours pas ce que Binalshibh fait là... en 2010.

                      Source : Site Agravox
                      Dernière modification par absent, 20 août 2010, 19h38.

                      Commentaire


                      • #12
                        Faut pas détourner le sujet: "Les prisons marocaines au service de la torture".
                        Sauf contester la crédibilité de la source ( la MAP étant pour vous la vérité divine) vous évitez le débat.

                        Commentaire


                        • #13
                          Evidemment, cher moussa

                          Relit les révélations d'Agravox postées dans mes 2 messages précédents et tu comprendras.

                          Commentaire


                          • #14
                            Faut pas détourner le sujet: "Les prisons marocaines au service de la torture".
                            Mieux qu'une réconciliation internationale pour les terros .

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                            • #15
                              ou une base americaine dans le sud algerien

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