Camps de Tindouf :
La direction du Polisario a ordonné la mise en résidence forcée et la privation des aides humanitaires des membres de la famille de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Nouvel épisode de la répression dans les camps de la honte à Tindouf. Le Polisario impose un siège à la famille de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. La direction du front séparatiste soutenue par l’Algérie a ordonné récemment la mise en résidence forcée des membres de la famille, des proches et des amis de cet inspecteur général de la police du Polisario, selon une source bien informée. Pire encore, ces derniers ont été privés, selon la même source, des aides humanitaires. C’est la politique de la punition collective à l’égard des innocents. «Suite à une réunion récente tenue entre les dirigeants du front Polisario et les services de renseignement algériens, il a été décidé de sanctionner la famille, les proches et les amis de Sidi Mouloud, notamment à travers la mise sous siège et la privation de ces derniers des aides humanitaires, et ce en guise de représailles suite à sa sortie médiatique», précise cette source. Vu ces derniers développements, Ould Sidi Mouloud aurait décidé, selon la même source, de reporter la date de son retour aux camps de Tindouf. «L’on ne connaît de la bande criminelle du Polisario que les réactions aveugles, mal calculées et aveugles. Si l’information de la privation des membres de sa famille des aides humanitaires internationales s’avère vraie, ceci constituerait une faute grave. Les aides humanitaires ne doivent pas être utilisées comme outil de pression pour atteindre des objectifs politiques», souligne Noureddine Bilali, ex-représentant du Polisario à Damas (voir entretien ci-contre). La position de Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la police du Polisario, exprimée, lundi 9 août, à Smara, a amorcé un tournant stratégique dans le conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara. Ce haut responsable du Polisario avait affirmé, lors d’une conférence de presse, que le plan d’autonomie proposé par le Maroc «est une bonne initiative» et que «c’est la meilleure solution possible». Tout en affirmant qu’il entendait retourner dans les camps de Tindouf dans les prochains jours, Ould Sidi Mouloud, 42 ans, avait déploré le fait que «la direction du Polisario interdit aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf de débattre de cette initiative».
«Mohamed Abdelaziz et sa clique dirigent le Polisario depuis 1975», avait-il dénoncé, ajoutant que la direction des séparatistes s’oppose fermement au dialogue et à la démocratie. Evoquant la situation à Tindouf, ce haut dirigeant du Polisario avait indiqué que ces camps sont l’endroit «le plus inhospitalier au monde». «C’est l’endroit le plus inhospitalier au monde et les conditions de vie y sont très difficiles», avait-il fait observer, dénonçant l’enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, et son accaparement du pouvoir et de l’autorité dans les camps. Ould Sidi Mouloud avait exprimé sa détermination de défendre, une fois de retour dans les camps de Lahmada, quel qu’en soit le prix, la pertinence de l’initiative d’autonomie et mettre en exergue les progrès accomplis par le Maroc sur la voie du développement et de la démocratie, dans l’espoir de susciter une large adhésion des Sahraouis aux choix opérés par le Maroc. «Je supervise, de par mes fonctions, toutes les prisons de Tindouf et je ne crains pas d’y séjourner pour exprimer et défendre mes positions», avait-il soutenu. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait été enlevé en 1979 avec sa famille pour être emmenés de force aux camps de Tindouf.
La direction du Polisario a ordonné la mise en résidence forcée et la privation des aides humanitaires des membres de la famille de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Nouvel épisode de la répression dans les camps de la honte à Tindouf. Le Polisario impose un siège à la famille de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. La direction du front séparatiste soutenue par l’Algérie a ordonné récemment la mise en résidence forcée des membres de la famille, des proches et des amis de cet inspecteur général de la police du Polisario, selon une source bien informée. Pire encore, ces derniers ont été privés, selon la même source, des aides humanitaires. C’est la politique de la punition collective à l’égard des innocents. «Suite à une réunion récente tenue entre les dirigeants du front Polisario et les services de renseignement algériens, il a été décidé de sanctionner la famille, les proches et les amis de Sidi Mouloud, notamment à travers la mise sous siège et la privation de ces derniers des aides humanitaires, et ce en guise de représailles suite à sa sortie médiatique», précise cette source. Vu ces derniers développements, Ould Sidi Mouloud aurait décidé, selon la même source, de reporter la date de son retour aux camps de Tindouf. «L’on ne connaît de la bande criminelle du Polisario que les réactions aveugles, mal calculées et aveugles. Si l’information de la privation des membres de sa famille des aides humanitaires internationales s’avère vraie, ceci constituerait une faute grave. Les aides humanitaires ne doivent pas être utilisées comme outil de pression pour atteindre des objectifs politiques», souligne Noureddine Bilali, ex-représentant du Polisario à Damas (voir entretien ci-contre). La position de Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la police du Polisario, exprimée, lundi 9 août, à Smara, a amorcé un tournant stratégique dans le conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara. Ce haut responsable du Polisario avait affirmé, lors d’une conférence de presse, que le plan d’autonomie proposé par le Maroc «est une bonne initiative» et que «c’est la meilleure solution possible». Tout en affirmant qu’il entendait retourner dans les camps de Tindouf dans les prochains jours, Ould Sidi Mouloud, 42 ans, avait déploré le fait que «la direction du Polisario interdit aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf de débattre de cette initiative».
«Mohamed Abdelaziz et sa clique dirigent le Polisario depuis 1975», avait-il dénoncé, ajoutant que la direction des séparatistes s’oppose fermement au dialogue et à la démocratie. Evoquant la situation à Tindouf, ce haut dirigeant du Polisario avait indiqué que ces camps sont l’endroit «le plus inhospitalier au monde». «C’est l’endroit le plus inhospitalier au monde et les conditions de vie y sont très difficiles», avait-il fait observer, dénonçant l’enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, et son accaparement du pouvoir et de l’autorité dans les camps. Ould Sidi Mouloud avait exprimé sa détermination de défendre, une fois de retour dans les camps de Lahmada, quel qu’en soit le prix, la pertinence de l’initiative d’autonomie et mettre en exergue les progrès accomplis par le Maroc sur la voie du développement et de la démocratie, dans l’espoir de susciter une large adhésion des Sahraouis aux choix opérés par le Maroc. «Je supervise, de par mes fonctions, toutes les prisons de Tindouf et je ne crains pas d’y séjourner pour exprimer et défendre mes positions», avait-il soutenu. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait été enlevé en 1979 avec sa famille pour être emmenés de force aux camps de Tindouf.
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