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Prélèvements obligatoires et dette ont dérapé en 2005

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  • Prélèvements obligatoires et dette ont dérapé en 2005

    Bercy a confronté hier ses prévisions avec les dernières «Perspectives économiques». Quelques réajustements s'imposaient.

    Bonjour, je ne vois pas comment les prélévements et la dette peuvent se reduire avec une augmentation des chomeurs et des Rmistes, comment reduire la pression fiscale, sans parler des echecs des exportations comme le Rafale qui est l'arbre qui cache la foret, Chirac est rentré bredouille d'Arabie Saoudite, la Chine compte developper son propre TGV, le temps des gros contrats semble terminer.
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    L'EXERCICE est traditionnel, mais réserve chaque année son lot de surprises... La direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE) de Bercy a confronté hier ses prévisions de croissance et de finances publiques avec celles de dix-sept instituts de conjoncture et de banques, lors de la réunion du groupe technique de la commission économique la nation. Et a, comme l'an dernier, profité de cette rencontre et de la publication des «Perspectives économiques» pour réviser discrètement ses chiffres. En 2005 à pareille date, Thierry Breton avait revu le déficit en hausse. Cette année, c'est la dette.

    Selon les chiffres communiqués par Bercy hier, la dette a largement dépassé 66% du PIB l'an dernier, à 66,4%, au lieu des 65,8% inscrits dans le programme pluriannuel communiqué à Bruxelles mi-janvier. Le ministère à beau expliquer ce dérapage de plus d'un demi point de PIB par une croissance plus faible qu'attendue fin 2005 et par «des effets de trésorerie ponctuels en fin d'année qui se résorberaient dès 2006», il prévoit encore 66,1% cette année, avant un retour à 65,7% en 2007. Une situation qui rend encore plus difficile l'objectif de 60% pour 2010. Quant aux prélèvements obligatoires, ils subissent le même sort. Ils ont bondi à 44,3% l'an dernier (au lieu de 43,9% prévus), et resteraient à ce niveau cette année avant de redescendre à 44% en 2007. Une mauvaise surprise que Bercy explique, entre autres, par «le rebond de la conjoncture en 2004», qui a été «favorable aux impôts perçus avec un décalage» (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés) et à la hausse de la TVA «qui a bénéficié de la bonne tenue de la consommation en 2005».

    Le déficit public, lui, resterait dans l'épure prévue (voir graphique), à 2,9% fin 2006. Ce qui n'empêche pas nombre d'économistes de douter de la réalisation du chiffre affiché. D'ailleurs, le sujet n'a pas fait débat hier avec les services de Bercy. «Tout simplement parce qu'on sait que si on leur demande des explications, ils ne répondent pas», s'irrite un participant à la réunion. Rares sont ceux d'entre eux qui anticipent le déficit public sous la barre des 3% cette année. BNP Paribas, Natexis Banques populaires et Ixis CIB le voient même à 3,3%. Pour l'an prochain, il pourrait, selon eux, tutoyer la limite autorisée par Bruxelles, quand Bercy espère le voir tomber à 2,6%.

    2% à 2,5% de croissance en 2006 et 2007

    Ce que les experts de la DGTPE expliquent par une conjonction de facteurs : «Un retour de la croissance et un effort encore plus soutenu pour contenir la dépense.» Et pour éviter toute polémique sur l'existence d'une éventuelle soulte, Bercy explique que cette baisse serait «entièrement structurelle» et atteindrait «environ 0,4% du PIB».

    Côté croissance, les chiffres divergent un peu. Alors que le ministère de l'Economie table sur une progression comprise entre 2% et 2,5% pour 2006 et 2007, la moyenne des économistes ne franchit pas la barre des 2% pour les deux années. Hier, «la discussion a surtout tourné autour du commerce extérieur, de l'emploi et du taux de change de l'euro par rapport au dollar», raconte un participant.

    Plusieurs experts qui pensent que le commerce extérieur va continuer de peser sur la croissance, trouvent Bercy trop confiant : «la DGTPE voit la dégradation s'arrêter, mais elle ne nous explique pas comment», relève un autre. Sur l'emploi, les avis divergent aussi. Rexecode, par exemple, est beaucoup moins optimiste que Bercy qui chiffre les créations nettes d'emplois marchands à 135 000 en 2006 et 120 000 en 2007. Au-delà, tous les sujets de conjoncture ont été abordés : la consommation des ménages (qui devrait stagner entre 2006 et 2007), le taux d'épargne (qui pourrait un peu baisser) ou encore l'inflation (qui devrait rester sage).

    source Figaro Marie Visot
    10 mars 2006
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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