A mon sens, Platon est un des plus grands philosophes que cette terre a connu.
Il a apporté le sens de l'analyse, de la logique, de la rigueur dans tout raisonnement.
Voici un extrait d'un de ses livres "La République".
Platon par ses dialogues entre Socrate et d'autres personnes nous donne la main pour nous accompagner dans ce chemin très rude qu'est celui de la quête de la Vérité, car le raisonnement n'est pas inné et nécessite des efforts et des choix. Chacun d'entre nous a les moyens de parvenir à avancer sur ce chemin, je pense qu'il faut juste en faire le choix au dépend de l'illusion.
Et voici une vidéo qui reprend cet extrait en mettant en scène ce dialogue:
Une fois que nous voyons, peut-on revenir vers l'ignorance, peut-on revenir en arrière ?
L'argent, le pouvoir, le clinquant de ce monde peuvent-ils avoir ce pourvoir sur celui qui ouvre les yeux à la Vérité et le faire redevenir aveugle ?
Il a apporté le sens de l'analyse, de la logique, de la rigueur dans tout raisonnement.
Voici un extrait d'un de ses livres "La République".
Platon par ses dialogues entre Socrate et d'autres personnes nous donne la main pour nous accompagner dans ce chemin très rude qu'est celui de la quête de la Vérité, car le raisonnement n'est pas inné et nécessite des efforts et des choix. Chacun d'entre nous a les moyens de parvenir à avancer sur ce chemin, je pense qu'il faut juste en faire le choix au dépend de l'illusion.
(Socrate dit) Pour moi, telle est mon opinion : dans le monde intelligible l'Idée du Bien est perçue la dernière et avec peine, mais on ne la peut percevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il y a de droit et de beau en toutes choses ; qu'elle a, dans le monde visible, engendré la lumière et le souverain de la lumière ; que, dans le monde intelligible, c'est elle-même qui est souveraine et dispense la vérité et l'intelligence ; et qu'il faut la voir pour se conduire avec sagesse dans la vie privée et dans la vie publique.
Socrate dit : Et s'ils (les hommes de la caverne, les ignorants) se décernaient alors entre eux honneurs et louanges, s'ils avaient des récompenses pour celui qui saisissait de l'oeil le plus vif le passage des ombres, qui se rappelait le mieux celles qui avaient coutume de venir les premières ou les dernières, ou de marcher ensemble, et qui par là était le plus habile à deviner leur apparition, penses-tu que notre homme fût jaloux de ces distinctions, et qu'il portât envie à ceux qui, parmi les prisonniers, sont honorés et puissants? Ou bien, comme le héros d'Homère, ne préférera-t-il pas mille fois n'être qu'un valet de charrue, au service d'un pauvre laboureur, et de souffrir tout au monde plutôt que de revenir à ses anciennes illusions et vivre comme il vivait?
L'argent, le pouvoir, le clinquant de ce monde peuvent-ils avoir ce pourvoir sur celui qui ouvre les yeux à la Vérité et le faire redevenir aveugle ?
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