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L’économie algérienne intrigue les experts

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    RAPPORT POSITIF DE LA BANQUE MONDIALE
    L’économie algérienne intrigue les experts


    Toutefois, le document de la BM note que le chômage demeure élevé chez les jeunes et près de 75% des sans-emploi ont moins de 30 ans.

    Une économie fragile, entièrement dépendante de la rente pétrolière, mais qui a pu résister à la crise financière. Une embellie financière et une stabilité très prisée par les investisseurs étrangers, cependant, il est constaté un ralentissement des IDE du fait des mesures protectionnistes prises par le gouvernement.
    Ce sont les deux principales observations émises dans une note de la Banque mondiale sur la situation économique de Algérie ces dernières cinq années, diffusée ce jeudi. «Un bond du crédit privé a fait espérer une reprise des activités dans le secteur privé, mais des mesures protectionnistes prises à la suite, en janvier 2009, sous la forme d’un décret présidentiel limitant à un maximum de 49% la part des capitaux des investisseurs internationaux dans les principales entreprises privées du pays, ont eu un impact immédiat sur les investissements étrangers directs (IED)», note le rapport.
    Un ralentissement des mesures prises en vue de la libéralisation du commerce extérieur a également été observé en 2008 et l’adhésion longtemps attendue de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a encore été repoussée.
    Le rapport de la BM revient sur la crise financière pour souligner que «les politiques avisées» ont permis à l’Algérie de résister aux graves chocs qui ont secoué les marchés mondiaux. L’inflation a augmenté mais elle s’est maintenue parmi les plus faibles de la région, «témoignant de la stabilité des prix des produits énergétiques intérieurs, des subventions sur le blé et le lait et de la prudence des politiques monétaires».
    «La crise économique a eu jusqu’ici un impact limité sur l’Algérie en raison du peu d’intégration de son système financier, mais le pays ne manquera pas d’accuser le coup du ralentissement de la demande énergétique mondiale et de la réduction des envois de fonds», ajoute le rapport.
    L’état global des finances publiques du pays reste solide en dépit de l’expansion budgétaire continue attribuable à une mise en oeuvre accélérée du PIP pendant la période 2005 à 2009 et à une augmentation des dépenses en rémunérations en raison d’une première réforme des traitements de la Fonction publique lancée en 2007.
    La hausse des recettes provenant des hydrocarbures a permis au pays d’augmenter ses excédents jusqu’à représenter 8,2% de son PIB. Cependant, la récente intensification des dépenses courantes a encore détérioré la situation budgétaire hors hydrocarbures.
    Malgré une augmentation des recettes fiscales, la structure des recettes ne s’est pas fondamentalement modifiée. Ainsi, en 2008, environ 80% de l’ensemble des recettes du pays étaient tirés des hydrocarbures, contre seulement 18% pour les revenus fiscaux hors hydrocarbures.
    Concernant le chômage, il a reculé pour se situer à 10,8%, soit bien en deçà de son niveau de 12,3% de juin 2008, grâce au Plan de relance économique (PRSE) 2001-2004, et plus récemment, au programme d’investissement public 2005-2009, appelé Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC). Des affectations budgétaires additionnelles ont également été prévues pour inclure de nouveaux programmes destinés aux zones défavorisées des régions du Sud et des Hauts-Plateaux.
    Le rapport note que le chômage demeure toutefois élevé chez les jeunes et près de 75% des sans-emploi ont moins de 30 ans. Les femmes représentent 25,8% du total de la population active en chômage, tandis que les hommes ayant un niveau d’éducation moyen sont ceux qui sont le plus touchés par le chômage.
    La plus forte proportion de femmes au chômage se rapporte aux femmes ayant fait de hautes études. Le caractère temporaire de l’emploi est également inquiétant, puisqu’il y a maintenant plus d’emplois temporaires (37%) que d’emplois permanents (34%), l’équilibre étant assuré par les personnes travaillant à leur compte.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Je comprends les mesures protectionniste mais quand aucune mesure financière n'est prise pour financer les jeunes projets ... ca sert à un peu à rien...

    Commentaire


    • #3
      L'algérien manque d'esprit entrepreneuriat.
      Ce qui l'intéresse est le gain facile. Sur les 2500 créations de société en moyen par an, plus de 70% sont faites dans le domaine commercial.
      Cherchez l'erreur!!!!

      Commentaire

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