L'Arabie posséde t-elle l'arme nucleaire ???
Le Pakistan et l'Arabie Saoudite ont en effet signé un accord secret sur "la coopération nucléaire" qui fournira aux Saoudiens la technologie du nucléaire en échange de pétrole bon marché.
La révélation est venue à l'issue d'une visite du prince Adbullah à Islamabad. Le dirigeant de l'Arabie Saoudite était accompagné de deux cents personnes dont le prince Saud Al Faisal, ministre des affaires étrangères ainsi que de plusieurs ministres.
Or, Prince Sultan Abdul Aziz Al Saud, le ministre pro-américain ne faisait pas partie de la délégation.
Ce pacte sera énergiquement démenti par les deux pays," a précisé la source pakistanaise, dont les informations sont fiables depuis plus qu'une décennie, "mais les futurs événements confirmeront que le Pakistan a accepté de fournir à l'Arabie Saoudite les moyens nécessaires pour bâtir une force de dissuasion nucléaire."
Comme prévu, l'Arabie Saoudite qui doit répondre depuis des années au soupçon international relatif à sa demande en direction du Pakistan, nie une telle tractation.
Mohammad Sadiq, sous-chef de mission pour l'ambassade du Pakistan à Washington, a également nié ce fait : « Nous n'exporterons pas notre connaissance nucléaire ».
Mais la C.I.A pense que le Pakistan a déjà partagé son savoir-faire nucléaire avec la Corée du Nord en échange de la technologie nécessaire aux missiles inter-continentaux.
Un C-130 pakistanais a été repéré l'année dernière par un satellite entrain de charger les missiles Nord Coréen à l'aéroport de Pyong Yang. Le Pakistan, dont on estime qu'il possède entre 35 et 60 armes nucléaires, a indiqué que c'était un achat qui n'avait rien à voir avec le nucléaire ce qui est fortement douteux.
"Le Pakistan et l'Arabie Saoudite," indique la source pakistanaise, "pensent que la situation mondiale va évoluer vers toujours plus d'armes nucléaires. »
Les dirigeants saoudiens, qui sont des musulmans sunnites, pensent que les Chiites iraniens vont bientôt posséder l'arme nucléaire et qu'il devient urgent que les sunnites possèdent les leurs.
Le Pakistan, en attendant, est préoccupé par un accord récent entre l'Inde, son rival de toujours, et Israël. Une puissance de longue date dont l'arsenal est estimé entre 200 et 400 armes.
C'est pour cela que l'Arabie saoudite et le Pakistan ont passé cet accord de technologie nucléaire contre pétrole.
Les Pakistanais ont travaillé comme pilotes pour l'Armée de l'Air saoudienne royale pendant les 30 dernières années. Plusieurs centaines de millier d'ouvriers pakistanais sont employées par les états du Golfe, en tant qu'ouvriers qualifiés ou non mais compétents, et leurs salaires rapportent un véritable trésor annuel pour le budget pakistanais.
D'autre part le prince Abdullah sait que les réserves pétrolières vont baisser au cours des dix années à venir et que son pays va devenir de plus en plus vulnérable.
D'un commun accord, les forces américaines se sont retirées d'Arabie Saoudite cette année pour se repositionner au Qatar. Par ailleurs l'Arabie Saoudite se méfie des États-Unis lorsque le pétrole viendra à manquer. La rumeur a couru que les États-Unis envisageaient de confisquer et d'occuper les gisements de pétrole situés dans la province orientale du pays.
Plusieurs incidents ont amené les États-Unis à se poser des questions à propos de l'ampleur de la coopération saoudo-pakistanaise à propos de l'armement.
Simon Henderson, un analyste de l'institut de Washington pour la politique du proche Orient, a fait remarquer que le prince Sultan a visité l'usine d'enrichissement d'uranium et de missile à Kahuta au Pakistan en 1999, une visite qui a suscité une plainte diplomatique formelle de Washington.
Un fils du prince Abdullah a assisté l'année dernière à un test de mise à feu du missile Ghauri qui peut parcourir 950 miles et pourrait porter une charge utile atomique.
On a rapporté que le Président Bush avait parlé à Pervez Musharraf de ce problème nucléaire avec l'Arabie Saoudite durant la visite du président pakistanais à Camp David cet été. Le secrétaire d'état Richard Armitage a également soulevé la question pendant un voyage à Islamabad si on en croit Simon Henderson.
« Indépendamment des soucis de prolifération, les craintes de Washington portent sur le fait qu'on ne peut exclure que les régimes de Riyadh ou d'Islamabad deviennent des régimes islamistes radicaux » indique Simon Henderson.
Selon le site GlobalSecurity, un site Internet lié au Pentagone, l'Arabie Saoudite possède désormais l'infrastructure nécessaire pour exploiter rapidement le nucléaire.
Bien qu'il n'y ait aucune preuve directe que l'Arabie saoudite a choisi l'option nucléaire, les Saoudiens ont mis en place l'infrastructure pour la construction d'une force de dissuasion nucléaire, selon le site Web.
Arnaud de Borchgrave,
The Washington Times
Le Pakistan et l'Arabie Saoudite ont en effet signé un accord secret sur "la coopération nucléaire" qui fournira aux Saoudiens la technologie du nucléaire en échange de pétrole bon marché.
La révélation est venue à l'issue d'une visite du prince Adbullah à Islamabad. Le dirigeant de l'Arabie Saoudite était accompagné de deux cents personnes dont le prince Saud Al Faisal, ministre des affaires étrangères ainsi que de plusieurs ministres.
Or, Prince Sultan Abdul Aziz Al Saud, le ministre pro-américain ne faisait pas partie de la délégation.
Ce pacte sera énergiquement démenti par les deux pays," a précisé la source pakistanaise, dont les informations sont fiables depuis plus qu'une décennie, "mais les futurs événements confirmeront que le Pakistan a accepté de fournir à l'Arabie Saoudite les moyens nécessaires pour bâtir une force de dissuasion nucléaire."
Comme prévu, l'Arabie Saoudite qui doit répondre depuis des années au soupçon international relatif à sa demande en direction du Pakistan, nie une telle tractation.
Mohammad Sadiq, sous-chef de mission pour l'ambassade du Pakistan à Washington, a également nié ce fait : « Nous n'exporterons pas notre connaissance nucléaire ».
Mais la C.I.A pense que le Pakistan a déjà partagé son savoir-faire nucléaire avec la Corée du Nord en échange de la technologie nécessaire aux missiles inter-continentaux.
Un C-130 pakistanais a été repéré l'année dernière par un satellite entrain de charger les missiles Nord Coréen à l'aéroport de Pyong Yang. Le Pakistan, dont on estime qu'il possède entre 35 et 60 armes nucléaires, a indiqué que c'était un achat qui n'avait rien à voir avec le nucléaire ce qui est fortement douteux.
"Le Pakistan et l'Arabie Saoudite," indique la source pakistanaise, "pensent que la situation mondiale va évoluer vers toujours plus d'armes nucléaires. »
Les dirigeants saoudiens, qui sont des musulmans sunnites, pensent que les Chiites iraniens vont bientôt posséder l'arme nucléaire et qu'il devient urgent que les sunnites possèdent les leurs.
Le Pakistan, en attendant, est préoccupé par un accord récent entre l'Inde, son rival de toujours, et Israël. Une puissance de longue date dont l'arsenal est estimé entre 200 et 400 armes.
C'est pour cela que l'Arabie saoudite et le Pakistan ont passé cet accord de technologie nucléaire contre pétrole.
Les Pakistanais ont travaillé comme pilotes pour l'Armée de l'Air saoudienne royale pendant les 30 dernières années. Plusieurs centaines de millier d'ouvriers pakistanais sont employées par les états du Golfe, en tant qu'ouvriers qualifiés ou non mais compétents, et leurs salaires rapportent un véritable trésor annuel pour le budget pakistanais.
D'autre part le prince Abdullah sait que les réserves pétrolières vont baisser au cours des dix années à venir et que son pays va devenir de plus en plus vulnérable.
D'un commun accord, les forces américaines se sont retirées d'Arabie Saoudite cette année pour se repositionner au Qatar. Par ailleurs l'Arabie Saoudite se méfie des États-Unis lorsque le pétrole viendra à manquer. La rumeur a couru que les États-Unis envisageaient de confisquer et d'occuper les gisements de pétrole situés dans la province orientale du pays.
Plusieurs incidents ont amené les États-Unis à se poser des questions à propos de l'ampleur de la coopération saoudo-pakistanaise à propos de l'armement.
Simon Henderson, un analyste de l'institut de Washington pour la politique du proche Orient, a fait remarquer que le prince Sultan a visité l'usine d'enrichissement d'uranium et de missile à Kahuta au Pakistan en 1999, une visite qui a suscité une plainte diplomatique formelle de Washington.
Un fils du prince Abdullah a assisté l'année dernière à un test de mise à feu du missile Ghauri qui peut parcourir 950 miles et pourrait porter une charge utile atomique.
On a rapporté que le Président Bush avait parlé à Pervez Musharraf de ce problème nucléaire avec l'Arabie Saoudite durant la visite du président pakistanais à Camp David cet été. Le secrétaire d'état Richard Armitage a également soulevé la question pendant un voyage à Islamabad si on en croit Simon Henderson.
« Indépendamment des soucis de prolifération, les craintes de Washington portent sur le fait qu'on ne peut exclure que les régimes de Riyadh ou d'Islamabad deviennent des régimes islamistes radicaux » indique Simon Henderson.
Selon le site GlobalSecurity, un site Internet lié au Pentagone, l'Arabie Saoudite possède désormais l'infrastructure nécessaire pour exploiter rapidement le nucléaire.
Bien qu'il n'y ait aucune preuve directe que l'Arabie saoudite a choisi l'option nucléaire, les Saoudiens ont mis en place l'infrastructure pour la construction d'une force de dissuasion nucléaire, selon le site Web.
Arnaud de Borchgrave,
The Washington Times
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