Téhéran charge sa première centrale
Les opérations de chargement du combustible dans le réacteur de la première centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (sud) ont commencé samedi matin.
Les techniciens ont commencé à charger la première des quelque 165 barres de combustible dans le réacteur de la centrale, a annoncé l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA). L'opération, sous la supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), devrait prendre une quinzaine de jours avant le démarrage du réacteur.
Il faudra ensuite environ deux mois pour que le réacteur atteigne 50% de sa puissance et que la centrale de 1000 Mgw puisse être raccordée au réseau électrique fin octobre ou début novembre, selon l'OIEA.
Cette accession officielle de l'Iran à l'énergie atomique intervient alors que la République islamique est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont quatre assorties de sanctions, pour son programme nucléaire soupçonné de dissimuler des objectifs militaires, et notamment pour son refus de renoncer à l'enrichissement d'uranium.
Fins civiles
Pour obtenir de l'ONU que Bouchehr échappe à l'embargo international contre tout transfert d'équipements ou technologies nucléaires vers l'Iran, la Russie s'est engagée à fournir le combustible nécessaire à la centrale mais également à le récupérer après usage pour réduire les risques de dissémination du plutonium contenu dans les déchets.
La centrale va par ailleurs demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens. Le vice- ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a affirmé vendredi que la centrale de Bouchehr serait utilisée uniquement à des fins civiles et cela est «garanti à 100%».
L'entrée en activité de cette centrale intervient 35 ans après le début des travaux, lancés par l'Allemagne à l'époque du Shah avant d'être interrompus par la révolution islamique de 1979 et la guerre contre l'Irak, puis d'être repris par la Russie en 1995.
(ats)
Les opérations de chargement du combustible dans le réacteur de la première centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (sud) ont commencé samedi matin.
Les techniciens ont commencé à charger la première des quelque 165 barres de combustible dans le réacteur de la centrale, a annoncé l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA). L'opération, sous la supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), devrait prendre une quinzaine de jours avant le démarrage du réacteur.
Il faudra ensuite environ deux mois pour que le réacteur atteigne 50% de sa puissance et que la centrale de 1000 Mgw puisse être raccordée au réseau électrique fin octobre ou début novembre, selon l'OIEA.
Cette accession officielle de l'Iran à l'énergie atomique intervient alors que la République islamique est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont quatre assorties de sanctions, pour son programme nucléaire soupçonné de dissimuler des objectifs militaires, et notamment pour son refus de renoncer à l'enrichissement d'uranium.
Fins civiles
Pour obtenir de l'ONU que Bouchehr échappe à l'embargo international contre tout transfert d'équipements ou technologies nucléaires vers l'Iran, la Russie s'est engagée à fournir le combustible nécessaire à la centrale mais également à le récupérer après usage pour réduire les risques de dissémination du plutonium contenu dans les déchets.
La centrale va par ailleurs demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens. Le vice- ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a affirmé vendredi que la centrale de Bouchehr serait utilisée uniquement à des fins civiles et cela est «garanti à 100%».
L'entrée en activité de cette centrale intervient 35 ans après le début des travaux, lancés par l'Allemagne à l'époque du Shah avant d'être interrompus par la révolution islamique de 1979 et la guerre contre l'Irak, puis d'être repris par la Russie en 1995.
(ats)
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