A l'heure actuelle, tout le monde se plaint de la cherté du ciment, de l'incapacité des cimenteries à produire suffisamment et il y a même des projets gouvernementaux pour lesquels l'Etat importe du ciment. Comme vous voyez, je n'ai pas de clients et je n'arrive pas à vendre du ciment», tel est le constat amer décrié et établi, jeudi dernier, par le directeur administratif et des ressources humaines de la Société des ciments de Zahana (SCIZ), à 65 km de Mascara, Thierry Sansonetti.
En effet, le représentant du partenaire égyptien ASEC (Arab Swiss Engineering Company) à Zahana, Thierry Sansonetti, n'a pas hésité à afficher, lors d'une rencontre avec des journalistes de la presse écrite, son inquiétude quant à la situation, qualifiée d'alarmante, que traverse la cimenterie depuis mi-juin, en s'interrogeant : «Je n'ai personne à la chaîne ou à l'entrée des camions! La cimenterie de Zahana n'a plus de clients depuis plus d'un mois. Pourquoi ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond !»
Toutes les opérations visant soit à encourager le retour des clients ou à faire venir d'autres, plus précisément en cette période de Ramadhan, se sont avérées vaines.
Eu égard à la gravité de la situation, la vente de 2000 tonnes par jour de ciment équivaut à une satisfaction des dirigeants de la cimenterie de Zahana qui prévoyaient l'écoulement de 3 500 t/j au minimum. La situation de mévente du ciment et le remplissage de l'ensemble des silos ont obligé, à plusieurs reprises, la direction de la cimenterie à arrêter les broyeurs et de geler momentanément la production.
Selon le président du conseil d’administration, Mokhtar Mohamed, la quantité de ciment stockée, depuis le début de la crise de mévente jusqu'au 18 août, est de 50 000 tonnes dont 23 000 de ciment et 27 000 tonnes de clinker (ciment brut avant broyage et formulation).
L'orateur, en affichant sa déception, n'a pas été tendre avec les membres du gouvernement, lesquels, selon ses propos, « me demandent d’un côté de produire le ciment, et procèdent, par ailleurs, à son importation et ce, au moment où mon unité n'arrive pas à trouver preneur».
Pour ce qui concerne la question des prix du ciment, Thierry Sansonetti s'en lave les mains. «Le prix du ciment est décidé par le gouvernement algérien. A la fin novembre 2009, on nous a demandé d'augmenter les prix du sac de 30 %, c'est-à-dire de 190 à 280 DA le sac, avec une hausse de 90 DA», a-t-il expliqué. Cette différence de 90 DA, notons-le, qui sera versée directement au Trésor public, sert au financement de l'importation du ciment qui a placé la cimenterie de Zahana dans un état d'arrêt de vente inquiétant !
Abdelouahab Souag El Watan
En effet, le représentant du partenaire égyptien ASEC (Arab Swiss Engineering Company) à Zahana, Thierry Sansonetti, n'a pas hésité à afficher, lors d'une rencontre avec des journalistes de la presse écrite, son inquiétude quant à la situation, qualifiée d'alarmante, que traverse la cimenterie depuis mi-juin, en s'interrogeant : «Je n'ai personne à la chaîne ou à l'entrée des camions! La cimenterie de Zahana n'a plus de clients depuis plus d'un mois. Pourquoi ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond !»
Toutes les opérations visant soit à encourager le retour des clients ou à faire venir d'autres, plus précisément en cette période de Ramadhan, se sont avérées vaines.
Eu égard à la gravité de la situation, la vente de 2000 tonnes par jour de ciment équivaut à une satisfaction des dirigeants de la cimenterie de Zahana qui prévoyaient l'écoulement de 3 500 t/j au minimum. La situation de mévente du ciment et le remplissage de l'ensemble des silos ont obligé, à plusieurs reprises, la direction de la cimenterie à arrêter les broyeurs et de geler momentanément la production.
Selon le président du conseil d’administration, Mokhtar Mohamed, la quantité de ciment stockée, depuis le début de la crise de mévente jusqu'au 18 août, est de 50 000 tonnes dont 23 000 de ciment et 27 000 tonnes de clinker (ciment brut avant broyage et formulation).
L'orateur, en affichant sa déception, n'a pas été tendre avec les membres du gouvernement, lesquels, selon ses propos, « me demandent d’un côté de produire le ciment, et procèdent, par ailleurs, à son importation et ce, au moment où mon unité n'arrive pas à trouver preneur».
Pour ce qui concerne la question des prix du ciment, Thierry Sansonetti s'en lave les mains. «Le prix du ciment est décidé par le gouvernement algérien. A la fin novembre 2009, on nous a demandé d'augmenter les prix du sac de 30 %, c'est-à-dire de 190 à 280 DA le sac, avec une hausse de 90 DA», a-t-il expliqué. Cette différence de 90 DA, notons-le, qui sera versée directement au Trésor public, sert au financement de l'importation du ciment qui a placé la cimenterie de Zahana dans un état d'arrêt de vente inquiétant !
Abdelouahab Souag El Watan
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