Les USA a travers son diplomate ES Maghreb a déclaé que l'algerie est leader du maghreb et la region selon un journal marocain
"Si les responsables marocains comptent sur la MAP pour être informés, on peut comprendre les raisons de leurs errements, notamment sur le dossier du Sahara. La dépêche de l'agence sur la conférence donnée à Paris par le responsable du pôle Maghreb au Département d'Etat à Washington est un modèle de désinformation. Si la dépêche rapporte que William Jordan a qualifié le Maroc de modèle dans la région, elle omet les bémols qu'il n'a pas manqué d'exprimer. Ainsi, pour le responsable américain, bien que les élections sous Mohammed VI aient connu une évolution positive, son pays avait des réserves concernant leur déroulement. Nous apprenons donc que les Américains ne pensent pas que les élections sous le nouveau règne étaient totalement transparentes. Autre information que la MAP oublie de rapporter, William Jordan a affirmé que les Etats-Unis émettaient des réserves sur la liberté d'expression au Maroc. Plus inquiétant pour les autorités marocaines, William Jordan a déclaré que l'Algérie était le « vrai leader de la région » même si son pays avait le souci « d'agir de façon équilibrée » entre les deux pays. Très direct, il a expliqué ce leadership par la puissance économique et géostratégique de l'Algérie. Le haut diplomate américain a aussi démenti la thèse véhiculée à Rabat par les canaux officiels selon laquelle les américains considèrent que le problème du Sahara est une affaire maroco-algérienne. "Les parties du conflit, le Polisario et le Maroc, doivent négocier entre elles avec l'aide de l'Algérie et de la Mauritanie", a-t-il asséné.
Interrogé sur les prochaines élections au Maroc, il a affirmé que si les autorités marocaines interdisaient à des candidats, ou à des partis, de participer pleinement aux consultations, son pays allait "exprimer ses préoccupations au gouvernement marocain".
source : le juournal-hebdo N° 245
"Si les responsables marocains comptent sur la MAP pour être informés, on peut comprendre les raisons de leurs errements, notamment sur le dossier du Sahara. La dépêche de l'agence sur la conférence donnée à Paris par le responsable du pôle Maghreb au Département d'Etat à Washington est un modèle de désinformation. Si la dépêche rapporte que William Jordan a qualifié le Maroc de modèle dans la région, elle omet les bémols qu'il n'a pas manqué d'exprimer. Ainsi, pour le responsable américain, bien que les élections sous Mohammed VI aient connu une évolution positive, son pays avait des réserves concernant leur déroulement. Nous apprenons donc que les Américains ne pensent pas que les élections sous le nouveau règne étaient totalement transparentes. Autre information que la MAP oublie de rapporter, William Jordan a affirmé que les Etats-Unis émettaient des réserves sur la liberté d'expression au Maroc. Plus inquiétant pour les autorités marocaines, William Jordan a déclaré que l'Algérie était le « vrai leader de la région » même si son pays avait le souci « d'agir de façon équilibrée » entre les deux pays. Très direct, il a expliqué ce leadership par la puissance économique et géostratégique de l'Algérie. Le haut diplomate américain a aussi démenti la thèse véhiculée à Rabat par les canaux officiels selon laquelle les américains considèrent que le problème du Sahara est une affaire maroco-algérienne. "Les parties du conflit, le Polisario et le Maroc, doivent négocier entre elles avec l'aide de l'Algérie et de la Mauritanie", a-t-il asséné.
Interrogé sur les prochaines élections au Maroc, il a affirmé que si les autorités marocaines interdisaient à des candidats, ou à des partis, de participer pleinement aux consultations, son pays allait "exprimer ses préoccupations au gouvernement marocain".
source : le juournal-hebdo N° 245
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