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Un magistrat, accusé de tentative de corruption et de falsification, a été condamné en appel, ce lundi, par la cour de Béchar, à 18 mois de prison ferme. En première instance, il avait écopé de 2 années de prison au niveau du tribunal de Béni-Abbès, une daïra située à 250 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Béchar au sud de l’Algérie. D’après le réquisitoire, ce magistrat serait intervenu dans deux gros « dossiers », celui des poulets avariés qui avait, l’on se rappelle, secoué la capitale de la Saoura, ainsi que dans celui du restaurateur qui avait tendu un guet-apens à l’ex-propriétaire de l’hôtel El-Djazaïr (Béchar) sur la route d’Oran, pour l’agresser et le délester de plusieurs milliards de centimes.
L’accusé aurait même, selon le réquisitoire, harcelé ses confrères et amis magistrats, dont l’ex-président du tribunal de Béchar dans le sud de l’Algérie, notamment par téléphone pour leur demander « thalla » (prenez soin). Le prévenu a nié une partie des faits qui leur sont reprochés, reconnaissant néanmoins, en pleine séance, avoir effectivement dit au magistrat en charge des dossiers « thalla ».
Le Soir d’Algérie
L’accusé aurait même, selon le réquisitoire, harcelé ses confrères et amis magistrats, dont l’ex-président du tribunal de Béchar dans le sud de l’Algérie, notamment par téléphone pour leur demander « thalla » (prenez soin). Le prévenu a nié une partie des faits qui leur sont reprochés, reconnaissant néanmoins, en pleine séance, avoir effectivement dit au magistrat en charge des dossiers « thalla ».
Le Soir d’Algérie