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Assia Djebbar: Algérie heureuse

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  • Assia Djebbar: Algérie heureuse


    Neiges dans le Djurdjura
    Pièges d’alouette à Tikjda
    Des olivettes aux Ouadhias
    On me fouette à Azazga
    Un chevreau court sur la Hodna
    Des chevaux fuient de Mechria
    Un chameau rêve à Ghardaia
    Et mes sanglots à Djémila
    Le grillon chante à Mansourah
    Un faucon vole sur Mascara
    Tisons ardents à Bou-Hanifia
    Pas de pardon aux Kelaa
    Des sycomores à Tipaza
    Une hyène sort à Mazouna
    Le bourreau dort à Miliana
    Bientôt ma mort à Zémoura
    Une brebis à Nédroma
    Et un ami tout près d’Oudja
    Des cris de nuit à Maghnia
    Mon agonie à Saida
    La corde au cou à Frenda
    Sur les genoux à Oued-Fodda
    Dans les cailloux de Djelfa
    La proie des loups à M’sila
    Beauté des jasmins à Koléa
    Roses de jardins de Blida
    Sur le chemin de Mouzaia
    Je meurs de faim à Médea
    Un ruisseau sec à Chellala
    Sombre fléau à Medjana
    Une gorgée d’eau à Bou-Saada
    Et mon tombeau au Sahara
    Puis c’est l’alarme à Tébessa
    Les yeux sans larmes à Mila
    Quel Vacarme à Ain-Sefra
    On prend les armes à Guelma
    L’éclat du jour à Khenchla
    Un attentat à Biskra
    Des soldats aux Nementcha
    Dernier combat à Batna
    Neiges dans le Djurdjura
    Piéges d’alouette à Tikjda
    Des olivettes aux Ouadhias
    Un air de fête au coeur d’El Djazira
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Merci SOLAS pour ce joli bouquet poétique!
    J'admire bien les mots de cette grande poète et romancière qui est une grande fierté pour nous les algériens!
    Désolé Ahlem Mosteghanemi,Assia Djebbar est une vraie bonne présentatrice de la société algérienne!

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    • #3
      Merci Solas

      Depuis que je l'ai lu pour la première fois, je n'arrête pas à méditer sur le sens qu'elle a voulu véhiculé.
      La simplicité des mots mélangée à une fluidité de vers me prend par la main pour me trainer jusqu'à la fin du texte poétique sans que je lui trouve un sens ou je perce son secret!!!


      Auriez-vous compris quelque chose?

      Commentaire


      • #4
        Salut El Bahar!

        Auriez-vous compris quelque chose?
        Le vague est l'un des ingrédients du plat poétique!

        Commentaire


        • #5
          Auriez-vous compris quelque chose?
          Il faut etre soit algérien ou avoir vécu en algérie pour comprendre, ses déchirements sont ceux du peuple des années noir á maintenant.

          Mkh devrait le lire, peut etre entendra t'il un autre cri de l'algérie profonde.

          Commentaire


          • #6
            Salut Extra,

            L'abstraction poétique est tout sauf du flou total. Elle nous laisse la liberté d'interprétation du texte mais le sens(ligne invisible) de l'auteur est bien là pour justifier son écrit.

            Un poète ne clame pas son texte s'il n'a pas de point de départ.

            Commentaire


            • #7
              L'abstraction poétique est tout sauf du flou total. Elle nous laisse la liberté d'interprétation du texte mais le sens(ligne invisible) de l'auteur est bien là pour justifier son écrit.

              Un poète ne clame pas son texte s'il n'a pas de point de départ.
              et des points de repère,tout à fait d'accord avec toi El Bahar!

              Commentaire


              • #8
                Exact extra.

                Maintenant, je vais disséquer l'idée avancée par aggour (merci au passage pour le tuyau).

                Commentaire


                • #9
                  Désolé mais je la trouve insipide

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                  • #10
                    Bachi,

                    Tu parles de Assia Djebar dans ce poème en particulier ou pour son oeuvre en général?

                    Commentaire


                    • #11
                      De son oeuvre, je n'ai lu que tres peu et je la trouvais indigeste...
                      Insipide est ce poème. Désolé

                      Commentaire


                      • #12
                        Pour ce poème, c'est le sens qui m'échappe.
                        Concernant son oeuvre, j'aurai pas pu dire autant. J'ai presque tous ses livres ou presque ( Ombre sultane, La femme sans sépulture, Nulle part dans la maison de mon père, Loin de médine, Vaste est la prison, Le Blanc de l'Algérie, l'amour et la fantasia...etc.)

                        J'ai apprécié sa découverte. J'ai notamment admiré deux de ses oeuvres: L'amour, la fanstasia et loin de Médine...Dire d'elle une écrivaine insidipe et fadesse est un peu exagéré à mon avis.

                        On peut ne pas apprécier son oeuvre, je te l'accorde.

                        Commentaire


                        • #13
                          Dire d'elle une écrivaine insidipe et fadesse est un peu exagéré à mon avis.
                          Je n'ai pas été jusque là...
                          Son poème ( celui posté ici), je le trouve insipide. Donc, c'est une appréciation personnelle.
                          Le peu de son oeuvre que j'ai lu, je l'ai trouvé indigeste. Ni insipide donc, ni fade mais indigeste pour moi

                          Commentaire


                          • #14
                            Je peux comprendre.

                            @Aggour,
                            Tu sais quand est ce qu'elle a publié ce poème?

                            Commentaire


                            • #15
                              Neiges dans le Djurdjura
                              Pièges d’alouette à Tikjda
                              Des olivettes aux Ouadhias
                              On me fouette à Azazga
                              Un chevreau court sur la Hodna
                              Des chevaux fuient de Mechria
                              Un chameau rêve à Ghardaia
                              Et mes sanglots à Djémila
                              Le grillon chante à Mansourah
                              Un faucon vole sur Mascara
                              Tisons ardents à Bou-Hanifia
                              Pas de pardon aux Kelaa
                              Des sycomores à Tipaza
                              Une hyène sort à Mazouna
                              Le bourreau dort à Miliana
                              Bientôt ma mort à Zémoura
                              Une brebis à Nédroma
                              Et un ami tout près d’Oudja
                              Des cris de nuit à Maghnia
                              Mon agonie à Saida
                              La corde au cou à Frenda
                              Sur les genoux à Oued-Fodda
                              Dans les cailloux de Djelfa
                              La proie des loups à M’sila
                              Beauté des jasmins à Koléa
                              Roses de jardins de Blida
                              Sur le chemin de Mouzaia
                              Je meurs de faim à Médea
                              Un ruisseau sec à Chellala
                              Sombre fléau à Medjana
                              Une gorgée d’eau à Bou-Saada
                              Et mon tombeau au Sahara
                              Puis c’est l’alarme à Tébessa
                              Les yeux sans larmes à Mila
                              Quel Vacarme à Ain-Sefra
                              On prend les armes à Guelma
                              L’éclat du jour à Khenchla
                              Un attentat à Biskra
                              Des soldats aux Nementcha
                              Dernier combat à Batna
                              Neiges dans le Djurdjura
                              Piéges d’alouette à Tikjda
                              Des olivettes aux Ouadhias
                              Un air de fête au coeur d’El Djazira
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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