Les deux otages Espagnols, Albert Vilalta et Roque Pascual, membres de l'ONG catalane « Acció Solidaria » qui ont été enlevés le 29 novembre 2009 seraient sur le point d’être libérés par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L’annonce de leur libération avait été faite ce dimanche par le quotidien espagnol « El Pais » citant des sources gouvernementales. Cependant, les autorités espagnoles ne confirment pas cette information et se limitent à reconnaître qu’elles « travaillent à un dénouement heureux, mais pour l’instant rien n’est fait ». La chaîne d'information Al-Arabiya et de El Mundo avaient dès jeudi annoncé la libération des otages espagnols, citant des sources maliennes. Les deux humanitaires espagnols, enlevés en Mauritanie avec leur collègue Alicia Gámez (qui a été libérée en mars) avaient été transférés dans le désert au Mali.
Au cas où l’information se confirmerait, aucune précision n’a été donnée pour l’instant sur le lieu de la remise des otages, qui pourrait avoir lieu à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, ou à Tombouctou, ville malienne située au nord du pays. Toutefois, un conseiller du président du Burkina Faso, Mustafa Chafi, un des médiateurs, ferait partie du groupe chargé de la remise. Selon l'édition en ligne d'El Pais, "un avion espagnol est prêt à Madrid à s'envoler vers la zone, mais on ne connaît pas le lieu exact de leur remise" aux autorités espagnoles. Selon des observateurs, l'extradition par Nouakchott vers son pays, de "Omar le Sahraoui", Malien condamné pour l'enlèvement de trois Espagnols en 2009, serait déterminante dans cette libération."Pour AQMI, le fait qu'Omar soit transféré au Mali est une victoire. La Mauritanie a fait un geste. C'est très important", avait affirmé à la presse, une source proche du dossier des otages espagnols.
Ces dernières semaines, des informations faisaient état de menace de la branche radicale d'AQMI (dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd) d’exécution sur les otages espagnols, détenus par le groupe dirigé par Mokhtar Belmokhtar, alias Belawar. Jusqu'à présent, le sort des deux otages espagnols suscitait moins d'inquiétude que celui des otages exécutés par le groupe d'Abou Zeïd, car les motivations de Belmokhtar sont essentiellement financières et non pas religieuses, selon des experts.
L'organisation a revendiqué le 25 juillet l'exécution d'un otage français, Michel Germaneau, 78 ans, après l'échec d'un raid militaire franco-mauritanien mené au Mali le 22 juillet pour tenter de le retrouver et au cours duquel sept djihadistes avaient été tués. Le groupe d'Abou Zeïd avait déjà tué il y a quatorze mois un autre otage occidental, le Britannique Edwin Dyer.
KOACI
L’annonce de leur libération avait été faite ce dimanche par le quotidien espagnol « El Pais » citant des sources gouvernementales. Cependant, les autorités espagnoles ne confirment pas cette information et se limitent à reconnaître qu’elles « travaillent à un dénouement heureux, mais pour l’instant rien n’est fait ». La chaîne d'information Al-Arabiya et de El Mundo avaient dès jeudi annoncé la libération des otages espagnols, citant des sources maliennes. Les deux humanitaires espagnols, enlevés en Mauritanie avec leur collègue Alicia Gámez (qui a été libérée en mars) avaient été transférés dans le désert au Mali.
Au cas où l’information se confirmerait, aucune précision n’a été donnée pour l’instant sur le lieu de la remise des otages, qui pourrait avoir lieu à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, ou à Tombouctou, ville malienne située au nord du pays. Toutefois, un conseiller du président du Burkina Faso, Mustafa Chafi, un des médiateurs, ferait partie du groupe chargé de la remise. Selon l'édition en ligne d'El Pais, "un avion espagnol est prêt à Madrid à s'envoler vers la zone, mais on ne connaît pas le lieu exact de leur remise" aux autorités espagnoles. Selon des observateurs, l'extradition par Nouakchott vers son pays, de "Omar le Sahraoui", Malien condamné pour l'enlèvement de trois Espagnols en 2009, serait déterminante dans cette libération."Pour AQMI, le fait qu'Omar soit transféré au Mali est une victoire. La Mauritanie a fait un geste. C'est très important", avait affirmé à la presse, une source proche du dossier des otages espagnols.
Ces dernières semaines, des informations faisaient état de menace de la branche radicale d'AQMI (dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd) d’exécution sur les otages espagnols, détenus par le groupe dirigé par Mokhtar Belmokhtar, alias Belawar. Jusqu'à présent, le sort des deux otages espagnols suscitait moins d'inquiétude que celui des otages exécutés par le groupe d'Abou Zeïd, car les motivations de Belmokhtar sont essentiellement financières et non pas religieuses, selon des experts.
L'organisation a revendiqué le 25 juillet l'exécution d'un otage français, Michel Germaneau, 78 ans, après l'échec d'un raid militaire franco-mauritanien mené au Mali le 22 juillet pour tenter de le retrouver et au cours duquel sept djihadistes avaient été tués. Le groupe d'Abou Zeïd avait déjà tué il y a quatorze mois un autre otage occidental, le Britannique Edwin Dyer.
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