mais ne jamais oublier...
Montrez-moi les portails du royaume de l’oubli,
Qu’il me livre ses exigences pour qu’on se concilie
Lorsqu’il sort de sa léthargie il se met à effacer,
Aussi bien les craintes que Les séquelles du passé.
Je l’ai cherché partout et j’ai remué ciel et terre
J’ai même creusé la glèbe pour savoir où il se terre.
Alors que, entre-temps, l’esclavage a été abolit,
Moi, je n’ai pas encore trouvé le chemin de l’oubli.
Il colmate les brèches et les fissures de naguère
Il invite à la paix et à enterrer la hache de guerre
Même les héros d’Hiroshima, que le tact a anoblit,
Ont trouvé le pardon mais jamais la voie de l’oubli.
Les anciens ont narré des faits qui lui sont propres
Il récolte parait-il, tous les deuils qu’on lui offre
Il guérit les maux et les plaies et efface les conflits
Mais Je n’ai pas eu la chance d’être hôte de l’oubli.
Le temps qui nous dévore est son ennemi intime
Il nous caresse souvent mais son fil nous décime
S’Ils s’amusent tous les deux dans un ordre établit,
Le temps t’offrira un sursis, si tu as l’aval de l’oubli.
Il se fait désirer, comme un rayon de soleil en hiver
C’est un véritable libertin, dans son propre univers.
Face à tous ses rivaux, je serais alors son fidèle allié
Et Je le nommerai ‘’sauveur’’, s’il m’aide à oublier.
Je souhaite enfin que l’on soit des amis lui et moi
Et qu'il exclut de ma vie ce qui éveille les émois
ces brûlants souvenirs qui sont en moi, ensevelis
Viens ! jamais je n’oublierai ton aide, ô mon ami l’oubli.
Qu’il me livre ses exigences pour qu’on se concilie
Lorsqu’il sort de sa léthargie il se met à effacer,
Aussi bien les craintes que Les séquelles du passé.
Je l’ai cherché partout et j’ai remué ciel et terre
J’ai même creusé la glèbe pour savoir où il se terre.
Alors que, entre-temps, l’esclavage a été abolit,
Moi, je n’ai pas encore trouvé le chemin de l’oubli.
Il colmate les brèches et les fissures de naguère
Il invite à la paix et à enterrer la hache de guerre
Même les héros d’Hiroshima, que le tact a anoblit,
Ont trouvé le pardon mais jamais la voie de l’oubli.
Les anciens ont narré des faits qui lui sont propres
Il récolte parait-il, tous les deuils qu’on lui offre
Il guérit les maux et les plaies et efface les conflits
Mais Je n’ai pas eu la chance d’être hôte de l’oubli.
Le temps qui nous dévore est son ennemi intime
Il nous caresse souvent mais son fil nous décime
S’Ils s’amusent tous les deux dans un ordre établit,
Le temps t’offrira un sursis, si tu as l’aval de l’oubli.
Il se fait désirer, comme un rayon de soleil en hiver
C’est un véritable libertin, dans son propre univers.
Face à tous ses rivaux, je serais alors son fidèle allié
Et Je le nommerai ‘’sauveur’’, s’il m’aide à oublier.
Je souhaite enfin que l’on soit des amis lui et moi
Et qu'il exclut de ma vie ce qui éveille les émois
ces brûlants souvenirs qui sont en moi, ensevelis
Viens ! jamais je n’oublierai ton aide, ô mon ami l’oubli.
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