Deux petites victoires et six défaites sur les dix derniers matchs
Cette Tanzanie qui fait si peur à Saâdane
Les supporters algériens, de plus en plus désabusés, ne comprennent toujours pas comment le premier responsable technique d’un mondialiste puisse afficher autant de peur à l’idée d’affronter une équipe comme la Tanzanie, 111e mondiale.
Estimant que l’équipe nationale renferme des joueurs de niveau acceptable, les fans se demandent sur quels critères le coach se base pour craindre autant ce premier adversaire dans la course à une place en coupe d’Afrique des nations prévue en 2012 au Gabon et en Guinée équatoriale. Une compétition qu’elle n’a eu l’occasion de disputer qu’une seule fois, lors de l’édition de 1980 au Nigeria avec un seul petit point récolté face à la Côte-d’Ivoire lors de la dernière journée et après deux défaites face au Nigeria (3-1) et l’Egypte (2-1). Comment ne pas leur donner raison à la lecture de la composante de l’équipe tanzanienne et ses résultats sur les dix derniers matchs.
Certes, l’équipe a un nouveau coach depuis le début d’août avec l’intronisation du Danois Jan Poulsen, mais cela ne change en aucun cas ou de manière insignifiante les forces et surtout les faiblesses de cet obstacle que Saâdane veut ériger en montagne difficile à escalader.
Ainsi, sur les dix dernières rencontres, les Taifa Stars n’ont enregistré que deux victoires en décembre 2009 face au Burundi (1-0) et l’Erythrée (4-0) et deux nuls face au Yémen (1-1) et, le 11 août à domicile, avec le Kenya sur le même score d’un but partout. Par contre, les poulains de l’ex-coach Marcio Maximo ont perdu six matches dont contre le Brésil juste avant la coupe du monde, portant ainsi à quatre le nombre de revers : au Rwanda (2-1), à domicile face à la Côte-d’Ivoire (1-0) et contre l’Ouganda (3-2). Une hécatombe freinée par le nul arraché face au Kenya il y a quelques semaines, et ce après avoir été mené à la mi-temps.
Certes, il ne pourrait en être autrement quand on se penche sur la composante de la sélection, composée dans sa majorité de joueurs locaux issus d’un championnat des plus faibles et qui peine à montrer ses forces dans les compétitions intercontinentales des clubs. Un effectif renforcé par trois joueurs expatriés : le défenseur Idrissa Rajabu (Sofapaka, Kenya), le milieu de terrain Nizar Khalfani (Vancouver Whitecaps, Canada) et l’attaquant Danny Mrwanda (DT Long An, Vietnam).
Pas de quoi pouvoir rivaliser avec la pléiade de professionnels algériens évoluant dans le Calcio, la Bundesliga et la Premier League, des joueurs qui feraient rêver n’importe quel coach du continent sans compter cette participation au Mondial des plus «instructives sur le haut niveau», selon les propres aveux du coach.
Après avoir affronté l’Egypte, le Mali, l’Angola, la Côte-d’Ivoire, le Nigeria, la Serbie, l’Irlande, la Slovénie, l’Angleterre et les Etats-Unis en 2010, la bande à Ziani est loin de devoir se préoccuper d’un adversaire, certes à respecter, mais aussi modeste que la Tanzanie, comme tente de nous en convaincre maladroitement le coach.
Le jeune indépendant
Cette Tanzanie qui fait si peur à Saâdane
Les supporters algériens, de plus en plus désabusés, ne comprennent toujours pas comment le premier responsable technique d’un mondialiste puisse afficher autant de peur à l’idée d’affronter une équipe comme la Tanzanie, 111e mondiale.
Estimant que l’équipe nationale renferme des joueurs de niveau acceptable, les fans se demandent sur quels critères le coach se base pour craindre autant ce premier adversaire dans la course à une place en coupe d’Afrique des nations prévue en 2012 au Gabon et en Guinée équatoriale. Une compétition qu’elle n’a eu l’occasion de disputer qu’une seule fois, lors de l’édition de 1980 au Nigeria avec un seul petit point récolté face à la Côte-d’Ivoire lors de la dernière journée et après deux défaites face au Nigeria (3-1) et l’Egypte (2-1). Comment ne pas leur donner raison à la lecture de la composante de l’équipe tanzanienne et ses résultats sur les dix derniers matchs.
Certes, l’équipe a un nouveau coach depuis le début d’août avec l’intronisation du Danois Jan Poulsen, mais cela ne change en aucun cas ou de manière insignifiante les forces et surtout les faiblesses de cet obstacle que Saâdane veut ériger en montagne difficile à escalader.
Ainsi, sur les dix dernières rencontres, les Taifa Stars n’ont enregistré que deux victoires en décembre 2009 face au Burundi (1-0) et l’Erythrée (4-0) et deux nuls face au Yémen (1-1) et, le 11 août à domicile, avec le Kenya sur le même score d’un but partout. Par contre, les poulains de l’ex-coach Marcio Maximo ont perdu six matches dont contre le Brésil juste avant la coupe du monde, portant ainsi à quatre le nombre de revers : au Rwanda (2-1), à domicile face à la Côte-d’Ivoire (1-0) et contre l’Ouganda (3-2). Une hécatombe freinée par le nul arraché face au Kenya il y a quelques semaines, et ce après avoir été mené à la mi-temps.
Certes, il ne pourrait en être autrement quand on se penche sur la composante de la sélection, composée dans sa majorité de joueurs locaux issus d’un championnat des plus faibles et qui peine à montrer ses forces dans les compétitions intercontinentales des clubs. Un effectif renforcé par trois joueurs expatriés : le défenseur Idrissa Rajabu (Sofapaka, Kenya), le milieu de terrain Nizar Khalfani (Vancouver Whitecaps, Canada) et l’attaquant Danny Mrwanda (DT Long An, Vietnam).
Pas de quoi pouvoir rivaliser avec la pléiade de professionnels algériens évoluant dans le Calcio, la Bundesliga et la Premier League, des joueurs qui feraient rêver n’importe quel coach du continent sans compter cette participation au Mondial des plus «instructives sur le haut niveau», selon les propres aveux du coach.
Après avoir affronté l’Egypte, le Mali, l’Angola, la Côte-d’Ivoire, le Nigeria, la Serbie, l’Irlande, la Slovénie, l’Angleterre et les Etats-Unis en 2010, la bande à Ziani est loin de devoir se préoccuper d’un adversaire, certes à respecter, mais aussi modeste que la Tanzanie, comme tente de nous en convaincre maladroitement le coach.
Le jeune indépendant
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