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L'ère de la brocante

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  • L'ère de la brocante

    L'ère de la brocante
    par El-Guellil

    Tels des fourmis, on aime amasser. Superposer, ranger, conserver tout et n'importe quoi. Même à l'heure de la crise, celle du logement aussi, on n'hésite pas à emmagasiner. On ne sait jamais ! Cette maladie des sociétés modernes qui poussent à ne jamais se satisfaire de ce qu'on a et à se créer des besoins qui une fois analysés avec calme ressemblent à des caprices d'individus assoiffés de posséder pour posséder. Au contraire de la fourmi qui elle ne retient que ce qui est nécessaire à sa survie. L'homme lui ne fait pas la part des choses. Se contenter que d'une part serait pour lui

    synonyme d'abandon. C'est toutes les parts qu'il souhaite obtenir pour combler un ego surdimensionné. Pourtant, il parait si sain de se contenter d'un morceau plutôt que de viser l'ensemble. Mais l'homme aime se faire violence. Il remplit sa maison de choses inutiles et encombrantes – il, ainsi que sa famille, apprend à slalomer entre les objets dans son intérieur.

    Malgré le manque de place, chacun se plie à une rigueur quasi-militaire pour permettre le stockage des biens. Ceux-là prennent de la place, leur place, la sienne, la leur. Allez visiter les maisons du Sud. Vous serez étonnés de découvrir que la maison est vide. Quelques objets tels des ustensiles de cuisine, des couvertures et tapis sont présents pour aider à la vie quotidienne des personnes. A part, ces objets de nécessité première, vous ne trouverez pas de micro-ondes, de vases et fleurs en plastique, de nappes, de je-ne- sais-quoi encore. Ces gens se sentent libres. Nous on se piège. On veut avoir. Eux ils veulent vivre.

    A Bab Ezzouar, un centre commercial immense à vue le jour. Il paraît qu'Alger au temps des Phéniciens était une cité commerciale entourée de portes. Encore une nouvelle porte d'entrée à la crétinerie des consommateurs que nous sommes. Entraînés par un désir d'avoir, possédés par une société factice. On passe devant notre vraie vie celle qui consiste à nous élever, pas à nous rabaisser, à courir après des choses bien matérielles qui n'apportent à la fin que frustration et abandon de soi-même.




    Le Quoridien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    loool

    wallah bien dit !

    à la maison c'est la guerre entre ayé et moi

    Elle, est, non seulement, conservatrice mais acheter des trucs inutiles, à mes yeux , c'est son kif !

    chaque année, en son absence, je liquide tout tout va à la poubelle et c'est ainsi qu'elle a stopé d'acheter des choses bla fayda. En revanche, c'est autre chose pour le coté conservateur

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    • #3
      Vide grenier

      Ah s'il y avait des vides greniers comme en France, dans les petits villages, chacun y trouvera son compte.
      Lors d'un recent séjour en bretagne, j'ai acheté 2 chandeliers, 12 verres en cristal pour la somme de 15 euros.

      C'est vrai que chez nous il n ' y a pas de grenier.
      C'est comme faire le pont, pendant une fête, nous n'avons pas de fleuves, les oueds , on les traverse à pieds .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Je me demande si ce n'est pas une habitude qu'on a acquit du vieux temps bendjdidien, et les fameux souq el felah...

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        • #5
          "
          Je me demande si ce n'est pas une habitude qu'on a acquit du vieux temps bendjdidien, et les fameux souq el felah... "

          A méditer !!!
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Salut Iska

            Je me souviens toujours de notre debarras ou on mettait le ravitaillement en gros, parce qu'on sait jamais winta yegat3ou zit winta yagat3ou farina

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            • #7
              Ahhh facile...

              Il faut s'organiser avec tes voisins et les gens du quartier ainsi que la marie...
              Mais bon, puisque ce n'est pas dans la culture algérienne il faut aller molo et commencer par "donner" qlq objets dont on a pas besoin puis l'année suivante les faire vendre...

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              • #8
                Ah s'il y avait des vides greniers comme en France, dans les petits villages, chacun y trouvera son compte.
                Lors d'un recent séjour en bretagne, j'ai acheté 2 chandeliers, 12 verres en cristal pour la somme de 15 euros.

                C'est vrai que chez nous il n ' y a pas de grenier.
                Mais chez nous les vides greniers c'est toute l'année et tous les jours: Dlalat !
                C'est vrai que c'est moins convivial et il faut bien surveiller les poches, et à la place des grillades et des frittes il y a la Coca.
                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                Socrate.

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                • #9
                  A Bab Ezzouar, un centre commercial immense à vue le jour. Il paraît qu'Alger au temps des Phéniciens était une cité commerciale entourée de portes. Encore une nouvelle porte d'entrée à la crétinerie des consommateurs que nous sommes. Entraînés par un désir d'avoir, possédés par une société factice. On passe devant notre vraie vie celle qui consiste à nous élever, pas à nous rabaisser, à courir après des choses bien matérielles qui n'apportent à la fin que frustration et abandon de soi-même.
                  une grande surface pousse à la consommations des choses inutiles , tu rentres pour 2 articles et tu sors avec un caddie ....un piège infernal , s'ils ont pas encore des greniers ils seront obligé de creuser des caves
                  "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                  • #10
                    Salut Pent

                    "Je me souviens toujours de notre debarras ou on mettait le ravitaillement en gros,"

                    Chez (dans le sud) on appelait cette piéce "el makhzen".
                    Elle contenait tous le ravitaillement de la maisonnée, c'est la maman (allah yarhamha) qui avait les clés.
                    Quand elle ouvraiT celait sentait bon, bon .
                    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                    • #11
                      Chez nous c'est "bite el3oula"


                      euuu si mes souvenirs sont bons

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