La Banque mondiale allouera à cinq pays de la région MENA, dont l’Algérie, une enveloppe de 5,5 milliards de dollars afin de financer des projets d’énergie solaire qui devraient être opérationnels à l’horizon 2015. Les pays concernés par le concours de la Banque mondiale sont l'Egypte, la Jordanie, le Maroc, la Tunisie et l'Algérie. Les projets à financer doivent générer une capacité de production de 9.000 mégawatts, l’équivalent de la capacité totale qu’absorbe l’Etat d'Abu Dhabi aux Emirats arabes unis (EAU).
« Il s'agit d'une initiative stratégique et importante pour les pays de la région MENA », a déclaré le vice-président de la Banque mondiale pour la région, Shamshad Akhtar. « Nous espérons une mise à profit rapide et plus large de cette technologie dans une région qui dispose d’un important potentiel », a précisé le même responsable.
Plusieurs pays ont déjà accompli des avancées considérables en matière de production d'électricité depuis les énergies renouvelables. L’Egypte, à titre d’exemple, a installé récemment un parc éolien d’une capacité de 1000 MW, près du Golfe de Suez. L'Egypte espère porter à 20% à l’horizon 2020 la part de l’énergie renouvelable dans sa production d’électricité.
Mais selon la Banque mondiale, le Maroc est le pays le plus ambitieux dans la région MENA. Ce pays envisage de porter à 42% la part de l’énergie solaire dans la production d’électricité à l’horizon 2020. Le Royaume dispose d’un important gisement solaire et espère réduire sa dépendance de l’énergie fossile. Ce pays a déjà inauguré à Tanger la plus grande ferme éolienne en Afrique, dont le coût de réalisation est estimé à 250 millions d’euros, avec une capacité de 140 MW. Le gouvernement marocain prévoit un investissement supplémentaire de l’ordre de 2,8 milliards d’euros pour augmenter la capacité de production d'énergie éolienne de 2.000 MW dans les 10 prochaines années. Et une enveloppe de 7 milliards d’euro sera consacrée au développement de l’énergie solaire.
Quant à la Tunisie, elle, prévoit d'installer un parc éolien d’une capacité de 180 MW à la fin de l'année 2011. Le pays prévoit de commencer à exporter vers l’Italie de l’électricité produite à partir de l'énergie renouvelable dès 2018.
En Afrique du Nord, les membres de l'OPEP, dont l’Algérie et la Libye, investissent moins dans l'énergie renouvelable, estiment les experts de la Banque mondiale. L’Algérie entend faire une combinaison entre le développement de l’énergie solaire et l’apport du secteur gazier afin de faire fonctionner ses installations à l’énergie solaire.
tsa
« Il s'agit d'une initiative stratégique et importante pour les pays de la région MENA », a déclaré le vice-président de la Banque mondiale pour la région, Shamshad Akhtar. « Nous espérons une mise à profit rapide et plus large de cette technologie dans une région qui dispose d’un important potentiel », a précisé le même responsable.
Plusieurs pays ont déjà accompli des avancées considérables en matière de production d'électricité depuis les énergies renouvelables. L’Egypte, à titre d’exemple, a installé récemment un parc éolien d’une capacité de 1000 MW, près du Golfe de Suez. L'Egypte espère porter à 20% à l’horizon 2020 la part de l’énergie renouvelable dans sa production d’électricité.
Mais selon la Banque mondiale, le Maroc est le pays le plus ambitieux dans la région MENA. Ce pays envisage de porter à 42% la part de l’énergie solaire dans la production d’électricité à l’horizon 2020. Le Royaume dispose d’un important gisement solaire et espère réduire sa dépendance de l’énergie fossile. Ce pays a déjà inauguré à Tanger la plus grande ferme éolienne en Afrique, dont le coût de réalisation est estimé à 250 millions d’euros, avec une capacité de 140 MW. Le gouvernement marocain prévoit un investissement supplémentaire de l’ordre de 2,8 milliards d’euros pour augmenter la capacité de production d'énergie éolienne de 2.000 MW dans les 10 prochaines années. Et une enveloppe de 7 milliards d’euro sera consacrée au développement de l’énergie solaire.
Quant à la Tunisie, elle, prévoit d'installer un parc éolien d’une capacité de 180 MW à la fin de l'année 2011. Le pays prévoit de commencer à exporter vers l’Italie de l’électricité produite à partir de l'énergie renouvelable dès 2018.
En Afrique du Nord, les membres de l'OPEP, dont l’Algérie et la Libye, investissent moins dans l'énergie renouvelable, estiment les experts de la Banque mondiale. L’Algérie entend faire une combinaison entre le développement de l’énergie solaire et l’apport du secteur gazier afin de faire fonctionner ses installations à l’énergie solaire.
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