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Dépollution de Oued El Harrach: 45% d'avancement.

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    Dépollution de Oued El Harrach : «Le taux d’avancement des travaux est de 45%»

    On commence à s’intéresser réellement à la dépollution de Oued El Harrach. En effet, plusieurs actions sont menées par plusieurs services tels que celui de l’hydraulique au niveau de la wilaya d’Alger et la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal).
    L’opération est initiée par la Direction des ressources hydrauliques et de l’économie de l’eau (DRHEE) et épaulée par la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger.
    Contacté, hier, M. Réda Boudab, directeur adjoint nous a expliqué que l’opération d’assainissement a été confiée à la Seaal, et le but est «d’effectuer les travaux de curage des berges dans le cadre des travaux d’urgence pour l’amélioration de cette rivière polluée». L’opération est constituée principalement des travaux de curage mécanique, des travaux de déblaiement et de remblaiement assurés par plusieurs engins, auxquels s’ajoutent le traitement des berges, l’abattage et dessouchage d’arbres et la correction des talus. «Nos ingénieurs et topographes assurent la bonne conduite de cette opération», a précisé M. Boudab. Concernant la gestion du réseau d’assainissement,
    M. Boudab a tenu à affirmer que son service est doté d’un appareillage performant pour une maîtrise durable de la collecte, du transfert et du traitement des eaux usées. De son côté, M. Amirouche Smaïl, directeur des ressources hydraulique et de l’économie de l’eau au niveau de la wilaya d’Alger a indiqué que «le taux d’avancement des travaux est de 45%». Il affirme également que cette opération qui «a commencé depuis le 15 juillet et qui fera le curage, a été effectuée sur quelque 4 km, allant de la mer jusqu’à la 2e rocade sud, au bout de 4 mois de travail».
    S’agissant des objectifs de ce projet, notre interlocuteur a affirmé que cette démarche vise à évaluer les rejets industriels déversés par les usines implantées à proximité de l’oued et de connaître les différents branchements pirates effectués par certains. «Il existe des usines qui préfèrent rejeter directement leurs déchets toxiques.» Il a précisé que son service a recensé 362 usines implantées au niveau de la zone industrielle d’Oued Smar et 79 autres à El-Harrach.
    «Cette opération se poursuivra et touchera la plupart des usines», a-t-il dit. Pour rappel, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, a indiqué récemment qu’un projet de réalisation d’une station d’épuration des eaux industrielles est en cours. M. Sellal a donné instruction aux responsables au niveau de la wilaya d’Alger pour que l’étude d’exécution relative au projet de réalisation de la station d’épuration des eaux industrielles soit prête en 2012. Les odeurs nauséabondes de oued El- Harrach seront-elles, un jour, un lointain souvenir ?
    Horizons
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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