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    Bonjour le monde,
    pourrais-je vous proposer un petit jeu ?
    voici quelques mots, il faut tous les utiliser pour en faire un poème :
    abat-jour
    bascule
    comestible
    défection
    ébauche
    fébrile
    gîte
    halogène
    immuable
    kaléidoscope
    laïus
    magnanime
    naphtaline
    opiniâtre
    parjure
    quiétude
    rameau
    séquelles
    tabou
    utopie
    ventriloque
    week-end
    xérès
    yoga
    zizanie
    Vous verrez qu'avec les memes mots on aura des poèmes tout à fait différent dans le sens.
    A vous de jouer....

  • #2
    Bonsoir fantomette!

    C'est un jeu bien compliqué, mais interessant. Je vais essayer mais comme d'habitudes je ne promet rien! (dur, dur quand meme :wink: )

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    • #3
      Bonjour,
      en ce qui me concerne, je ne suis pas très douée dans la poésie, mais je pourrai faire un très bon membre de jury « si vous m’acceptiez », pour lire et apprécier les merveilleux poèmes qui seront composes.
      Thirga,

      Commentaire


      • #4
        Bonjour à toutes

        Je viens tout juste de m'essayer à ce petit exercice, et voici ce que cela donne :

        ************************************************** ***********

        Fatime-Zahra


        Tant de vagues et d’embellies ont jalonné sa vie
        En ce week-end étésien, sur son joli fauteuil à bascule en bois vernis
        Fatime-Zahra, le visage éclairé de la douce lumière que diffuse l’abat-jour
        Se remémore à la façon d’un kaléidoscope le cours de sa vie, et tous ces jours...

        Elle goutte délicatement, au verre de xérès qu’elle trouve très comestible
        Posé sur la petite table basse prêt de l’halogène, du petit gîte douillet
        Où elle est venue libérer son esprit de toutes contraintes, elle, si sensible
        Comme elle le faisait durant ses cours de yoga, ou en lisant son livre de chevet

        Son esprit magnanime s’évade, de tant de choses, elle a souvenance
        Son corps fébrile ébauche un geste d’impuissance
        Face au parjure dont elle a pu être victime, elle se sent affaiblie
        Par tous ces faux serments qui ont bercé sa vie d’utopie

        Jusqu’à ce jour, la défection de son amour déchu,
        Etait un sujet tabou, qui ne souffrait aucune discussion, aucun mot
        Elle vivait un peu comme ce ventriloque à l’air perdu
        Qui exprime sa souffrance du creux de ses entrailles, sans un mot

        Il y a eu bien des âmes malintentionnées semant la zizanie
        Laissant une odeur désagréable de naphtaline sur leur sillage
        Etouffant la joie en son coeur où des séquelles à ce jour demeurent, elle enrage
        Pourtant il ait en ce monde des choses immuables, comme la renaissance d’une vie

        A l’image de ce petit rameau, Fatime-Zahra aujourd’hui a grandi
        Son caractère opiniâtre lui a permit de reconstruire sa vie
        Loin des laïus et mensonges qui sont dorénavant bannis
        Toute proche d’un état de quiétude qui charrie en elle un nouveau désir de vie

        ************************************************** ***********

        Voilà, avec tes mots, avec mes pensées ce que cela a donné, et c'est venu très rapidement

        Maintenant, j'ai hâte de découvrir les chefs-d'oeuvres qui vont suivre , à côté de l'ébauche un peu brouillonne que je viens de faire

        En tout cas, c'était assez sympa comme exercice. Merci Fantomette :wink:

        Bonne journée à tous.

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        • #5
          oulala top je me demande comment on peut tout respecté...
          Lana

          Les femmes nous aiment pour nos défauts. Si nous en avons suffisamment, elles nous pardonnent tout, même l'intelligence.
          Oscar Wilde.

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          • #6
            Bonjour

            Un week-end comestible
            Loin de toute utopie.

            Je ferme les yeux brouillés
            Par la lumière criarde de l’halogène
            C’est si loin de la douce quiétude
            Qui me prend lorsque assisse
            Dans mon siège
            Je bascule l’esprit tamisé
            Comme éclairé par un abat jour

            Je ne me sens pas l’esprit fébrile
            N’ayant plus aucune séquelle
            De cet odeur de naphtaline
            Empestant de son opiniâtre effluve
            Le gîte..

            Un verre de Xérès à la main,
            Aussi zen qu’après mon yoga,
            Loin de toute zizanie
            Je repense à toi., et à ce jour où
            Magnanime sans tabou
            Tu m’avais montré
            ton talent caché de ventriloque
            Je m’étais laissée piéger.

            Et là sous les rameaux
            Le temps semblait immuable
            Et mes pensées défilaient
            Tel un kaléidoscope
            Je pensais à nous
            et aussi à ce beau laïus
            Que tu m’avais conté

            Dieu m’est témoin que tu n’étais pas parjure….


            Je l'ai fais aussi sur le tas, juste comme ça. C'est très drole à faire comme exercice.

            Azul Mystérieuse,
            je n'avais pas lus volontairement ton poème et là je viens de le faire, c'est magnifique comme toujours.

            Azul Thirga ,
            Ce sera avec plaisir que tu pourras commenter nos poèmes. J'ai hate de lire les autres poèmes.

            bonne journée à tous :biggrin:

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            • #7
              Merci Morjane,

              Je viens tout juste de parcourir le tien, et Fantomette avait raison, avec les mêmes mots, on peut faire tant de choses différentes :smile: ...Comme toujours, il est empreint d'une grande douceur que j'aime beaucoup....Merci...

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              • #8
                Merci Mystérieuse,

                Je l'ai écris dans un grand éclat de rire, je le voulais drole, différent de ce que j'écris mais en fin de compte chassez le naturel , il revient au galop.
                Envoyé par mystérieuse
                avec les mêmes mots, on peut faire tant de choses différentes
                Oui c'est comme pour la cuisine on peut avoir les mêmes ingrédients mais au final chaque plat aura une saveur différente selon la cuisinière.
                :biggrin:

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                • #9
                  Jamais je n'oublierais tous ces week-end,
                  ou le vieu yaya comme on le nommé,
                  toujours magnanime, le visage paisible,
                  me contais sa jeunesse sur le ton d'une fable.

                  Assis sur son fauteuil à bascule en bois,
                  il orienté toujours l'abat-jour vers moi.
                  D'impatience fébrile, j'attendais ses paroles philosophiques,
                  comme une séance de yoga,il libéré mon esprit de la panique.

                  Sur la table, un biscuit non comestible et une bouteille de xéres
                  Yaya était un homme immuable,plein de sagesse.
                  La lampe à halogéne accroché au mur illuminé son visage,
                  empli de quiétude tel que les hommes sage.

                  Yaya commençais son récit avec l'ébauche d'un sourire, sans tabou
                  il ressassait ses souvenirs comme les images d'un kaléidoscope
                  Toute ces luttes opiniatres ou il s'est battu comme un fou,
                  ou toute ces aprés-midi passé à jouer le ventriloque.

                  Parfois, on s'installer dans le jardin tout fleuri
                  je sentais l'odeur de la naphtaline mélangé à celle du lila
                  Yaya coupais soigneusement le rameau d'un arbre vieilli par la maladie
                  pendant que je courais dans le jardin en semant la zizanie.

                  A travers ces yeux je voyais un monde d'utopie
                  ou il n'y avais pas de sequelles, c'était la belle vie.
                  Je sais yaya que tu n'as jamais commis de parjure
                  il n'y a qu'à travers toi que je sortais de ces murs.

                  Des étoiles brillaient dans mes grands yeux
                  quand tu commencais un récit magique
                  Chez toi,j'ai su trouver ce gite
                  ou j'ai coulé des jours heureux.

                  schérazade.

                  Voila ma maigre contribution à ton jeux fantomette, j'ai quand meme essayé! :wink:

                  Bonne soirée à tous.

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                  • #10
                    Azul Schérazade,

                    Il est très beau ton poème et tu t'es débrouillée comme une princesse

                    bonne soiréeà tous :biggrin:

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                    • #11
                      Merci morjane! J'ai fait ce que j'ai pu,mais je n'arrive pas à mettre une valeur sur ce que j'écris, c'est difficille. :22:
                      Bonne soirée

                      Commentaire


                      • #12
                        et bien princesse, tu vois quand tu veux !
                        ces trois histoires sont tellement bien écrites, et elles relattent trois histoires bien différentes, j'aimerai en avoir d'autres, alors ne vous gênez pas , participer, laissez vous allé, laissez votre âme parler ou plutot écrire, ....
                        j'aurai besoin d'un jury 10 personnes si possibles, disons que nous avons jusqu'à la fin juillet. Pour le jury la cotation sera
                        TB - B - S
                        Ayez confiance en vous, tout le monde peut participer.
                        A bientot

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                        • #13
                          pour une question pratique pour le jury , envoyez moi vos cotations dans ma boite à message, je diffuserai le résultat début Aout.
                          A bientot

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                          • #14
                            Zig-Zag

                            En son coeur magnanime, tenanace et opiniâtre
                            ne pouvant se résoudre au parjure ancestral
                            Elle quitta son bon gîte, le bois mourant dans l'âtre
                            Le temps d'un long week-end sur la douce côte d'opale

                            Nul besoin de yoga, quiétude irrésistible
                            Ici on peut trouver : des rameaux comestibles!
                            Ventriloque stylisé qui murmurait tout doux
                            L'histoire des halogénes, soulevant un tabou!

                            Le xérès l'assomait, tout comme la naphtaline
                            Elle écoutait, fébrile, son laÏus immuable
                            En fixant l'abat-jour, elle buvait sa comptine
                            Cachant sa défection, semblant impertubable!

                            Jucher sur une bascule, le kaléidoscope,
                            attira son regard; C'est une telle zizanie!
                            Une ébauche difforme et elle tombe en syncope
                            Séquelles superficielles? Verdict plein d'utopie!


                            23/07/2004

                            voila Fantomette!
                            Lana

                            Les femmes nous aiment pour nos défauts. Si nous en avons suffisamment, elles nous pardonnent tout, même l'intelligence.
                            Oscar Wilde.

                            Commentaire


                            • #15
                              Salut les filles,
                              tout d'abord je vous remercie d'avoir participé à ce ' petit jeu '. Certes l'écriture est le reflet de soi-même. Il nous permet de faire de mettre à jour notre sub-conscient comme :
                              Mystérieuse :
                              plus sensible à l'émancipation de la femme, à leurs combats pour leurs indépendances. Tu as dû de tout temps être une femme révoltée et plus sensible que la moyenne, peut-être que ton entourage est chargé ' d'hommes '...

                              Morgane :
                              Ah ! Mordjane, cette perpétuelle rêveuse, sentimentalle et amoureuse, c'est vrai qu'elle vit dans un autre monde, ce qui ne l'empêche pas d'être parfois terre à terre dans tous les combats concernant les droits de l'homme et comment en être autrement, elle qui vit dans les étoiles...

                              Scherazade :
                              Notre princesse du forum, cet hommage aux anciens, dénote un certain enracinement dans les valeurs traditionelles de la famille et de l'ordre établi. Mais ne vous fiez pas cette gentillesse, car elle cache aussi une grande force, qu'elle a acquit grace à l'équilibre que lui apporte son entourage. Bien encrée dans le sol, elle s'envole souvent pour voir ailleurs ......

                              Lana pitt :
                              Voyage au bout de la nuit, un peu Kafkayien, je pense que tu es en meme temps simple et compliquée. Tu cherches encore quelque chose qui n'existe peut-être pas. Pris entre deux cultures tu zappes constament, mon conseil, prend le meilleurs des deux et ne te pose pas de questions. Vit au quotidien et comme dit le proverbe :
                              " Agis pour ta vie d'ici-bas comme si tu devais vivre à jamais et agis pour ta vie de l'au-delà comme si tu devais mourir demain "

                              En fait ici, il n'y a ni perdant ni gagnant, car chaque être est unique, il faut accepter l'autre avec ses qualités et ses défauts. Les vrais gagnants sont ceux qu'ils l'ont compris.
                              Le fantome vous dit à bientot

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