Nicolas Sarkozy a critiqué implicitement mercredi l'Espagne pour les conditions de la libération de deux de ses ressortissants détenus en otage par l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Face aux visées de cette organisation, "la seule stratégie ne doit pas constituer à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échanges de malheureux innocents", a-t-il dit dans un discours prononcé devant la conférence des ambassadeurs de France.
"Ce n'est pas une stratégie", a-t-il ajouté.
Deux travailleurs humanitaires espagnols enlevés en novembre par Aqmi ont été relâchés ce week-end, la presse ibérique évoquant le versement d'une rançon de cinq millions d'euros qui n'a pas été confirmée par le gouvernement de Madrid.
Un Malien condamné en Mauritanie pour son rôle dans leur enlèvement avait été auparavant extradé vers son pays d'origine, où sa disparition a été signalée mardi.
Selon les analystes, Omar Sid Ahmed Ould Hamma, alias "Omar le Sahraoui", a vraisemblablement servi de monnaie d'échange afin d'obtenir la libération de deux travailleurs humanitaires.
La France avait obtenu en février la libération d'un de ses ressortissants détenus par Aqmi, Pierre Camatte, après celle par le Mali de quatre militants salafistes, un geste qui avait provoqué des tensions entre Bamako d'une part, l'Algérie et la Mauritanie de l'autre.
Depuis, Paris a apporté son assistance à un raid de l'armée mauritanienne contre un camp d'Aqmi qui a fait plusieurs victimes en juillet dans les rangs de celle-ci, qui a annoncé par la suite l'exécution d'un autre otage français en sa possession, Michel Germaneau.
Nicolas Sarkozy a réaffirmé mercredi qu'aucune négociation n'avait été possible sur son sort tout en estimant que l'attaque de l'armée mauritanienne avait porté un coup sévère à Aqmi et marquait "un tournant majeur" dans la lutte contre celle-ci.
Par Reuters, publié le 25/08/2010
Face aux visées de cette organisation, "la seule stratégie ne doit pas constituer à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échanges de malheureux innocents", a-t-il dit dans un discours prononcé devant la conférence des ambassadeurs de France.
"Ce n'est pas une stratégie", a-t-il ajouté.
Deux travailleurs humanitaires espagnols enlevés en novembre par Aqmi ont été relâchés ce week-end, la presse ibérique évoquant le versement d'une rançon de cinq millions d'euros qui n'a pas été confirmée par le gouvernement de Madrid.
Un Malien condamné en Mauritanie pour son rôle dans leur enlèvement avait été auparavant extradé vers son pays d'origine, où sa disparition a été signalée mardi.
Selon les analystes, Omar Sid Ahmed Ould Hamma, alias "Omar le Sahraoui", a vraisemblablement servi de monnaie d'échange afin d'obtenir la libération de deux travailleurs humanitaires.
La France avait obtenu en février la libération d'un de ses ressortissants détenus par Aqmi, Pierre Camatte, après celle par le Mali de quatre militants salafistes, un geste qui avait provoqué des tensions entre Bamako d'une part, l'Algérie et la Mauritanie de l'autre.
Depuis, Paris a apporté son assistance à un raid de l'armée mauritanienne contre un camp d'Aqmi qui a fait plusieurs victimes en juillet dans les rangs de celle-ci, qui a annoncé par la suite l'exécution d'un autre otage français en sa possession, Michel Germaneau.
Nicolas Sarkozy a réaffirmé mercredi qu'aucune négociation n'avait été possible sur son sort tout en estimant que l'attaque de l'armée mauritanienne avait porté un coup sévère à Aqmi et marquait "un tournant majeur" dans la lutte contre celle-ci.
Par Reuters, publié le 25/08/2010
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