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En Algérie, les spécialistes estiment que plus de 1,5 millions d’algériens souffrent de diabète 10 % sont insulinodépendants, alors que près de 1 million de personnes ignorent qu'elles sont atteintes de cette maladie. 90 % de la population de diabétiques présente un diabète de type 2 et 10 % un diabète de type 1.
Les chiffres sont énormes et le rôle de la prévention est capital.
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Maladie chronique fréquente en Algérie, le diabète, qui prend des proportions alarmantes, suscite des inquiétudes chez les praticiens en charge de cette maladie. Pathologie lourde, le diabète est présent dans toutes les couches sociales et touche les personnes de tous âges, tandis que la facture occasionnée au Trésor public est très élevée.
Selon les spécialistes, plus de 1,5 million d'Algériens souffrent du diabète, dont 10 % sont insulinodépendants, alors que près de 1 million de personnes ignorent qu'elles sont atteintes de cette maladie. 90 % de la population de diabétiques présente un diabète de type 2 et 10 % un diabète de type 1.
Selon les spécialistes, la prévention reste l'un des aspects les plus importants. Une prévention qui passe par une sensibilisation de la population, un renforcement des mesures de dépistage des personnes à risque et une surveillance permanente.
On estime qu'en surveillant le poids des adultes, il serait possible de diminuer d'au moins 50 % le nombre de diabétiques. Ainsi, pour la seule structure relevant du secteur sanitaire de Birtraria, près de 200 diabétiques sont quotidiennement pris en charge à la maison du diabète de Bouzaréah, souligne Mme Merah, diabétologue.
Ces malades viennent des différentes circonscriptions de la capitale et les deux tiers d'entre eux souffrent en plus d'hypertension artérielle. S'appuyant sur des données chiffrées, elle indique que les malades sont âgés de 18 à 80 ans et 80 % d'entre eux souffrent de diabète de type 2, le plus répandu chez les deux sexes.
Le diabète de type 2 conduit souvent à des amputations au niveau des membres inférieurs, une opération lourde et extrêmement traumatisante pour le malade et sa famille. Parmi les complications, le pied diabétique constitue à lui seul un problème de santé publique.
"Chez les malades présentant des lésions, les amputations majeures sont réalisées dans la proportion de 1 cas sur 6 et les décès présentent un taux pouvant aller jusqu'à 9 %. La prise en charge d'un pied de diabétique coûte entre 300 000 et 750 000 DA et la durée moyenne d'une hospitalisation est de 45 jours.
Les spécialistes avertissent que les personnes obèses, les femmes enceintes d'un gros bébé et les hypertendus sont les plus exposés à cette maladie. "La prise en charge de la maladie doit se faire à son début, avant qu'elle ne provoque des complications difficiles à traiter, telles que la cécité, l'insuffisance rénale, l'hypertension artérielle, et qu'elle ne conduise le malade vers une insulinodépendance.
50 % des malades n'arrivent en consultation à la maison du diabète qu'à un stade très avancé de la maladie. Il est à signaler qu'ils sont vite pris en charge par une équipe pluridisciplinaire (ophtalmologues, néphrologues, cardiologues, pédiatres...).
Pour identifier le maximum de personnes atteintes de diabète, à leur insu, le ministère de la Santé a lancé des campagnes de dépistage au niveau national. La première campagne a été effectuée en 2005, à travers 17 wilayas de l'est du pays.
Les résultats préliminaires ont montré que le taux de prévalence de la maladie est de 7,7 %. Deux autres campagnes similaires seront menées, au courant de cette année, dans les wilayas du centre et de l'ouest du pays. Enfin, il convient de souligner que les facteurs à risque de cette maladie, que les spécialistes qualifient de véritable "épidémie" de ce début de siècle, sont liés, entre autres, au régime alimentaire (matières grasses, sucreries…), au stress, à la sédentarité, à l'hérédité, etc.
Par le Jeune Indépendant
Les chiffres sont énormes et le rôle de la prévention est capital.
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Maladie chronique fréquente en Algérie, le diabète, qui prend des proportions alarmantes, suscite des inquiétudes chez les praticiens en charge de cette maladie. Pathologie lourde, le diabète est présent dans toutes les couches sociales et touche les personnes de tous âges, tandis que la facture occasionnée au Trésor public est très élevée.
Selon les spécialistes, plus de 1,5 million d'Algériens souffrent du diabète, dont 10 % sont insulinodépendants, alors que près de 1 million de personnes ignorent qu'elles sont atteintes de cette maladie. 90 % de la population de diabétiques présente un diabète de type 2 et 10 % un diabète de type 1.
Selon les spécialistes, la prévention reste l'un des aspects les plus importants. Une prévention qui passe par une sensibilisation de la population, un renforcement des mesures de dépistage des personnes à risque et une surveillance permanente.
On estime qu'en surveillant le poids des adultes, il serait possible de diminuer d'au moins 50 % le nombre de diabétiques. Ainsi, pour la seule structure relevant du secteur sanitaire de Birtraria, près de 200 diabétiques sont quotidiennement pris en charge à la maison du diabète de Bouzaréah, souligne Mme Merah, diabétologue.
Ces malades viennent des différentes circonscriptions de la capitale et les deux tiers d'entre eux souffrent en plus d'hypertension artérielle. S'appuyant sur des données chiffrées, elle indique que les malades sont âgés de 18 à 80 ans et 80 % d'entre eux souffrent de diabète de type 2, le plus répandu chez les deux sexes.
Le diabète de type 2 conduit souvent à des amputations au niveau des membres inférieurs, une opération lourde et extrêmement traumatisante pour le malade et sa famille. Parmi les complications, le pied diabétique constitue à lui seul un problème de santé publique.
"Chez les malades présentant des lésions, les amputations majeures sont réalisées dans la proportion de 1 cas sur 6 et les décès présentent un taux pouvant aller jusqu'à 9 %. La prise en charge d'un pied de diabétique coûte entre 300 000 et 750 000 DA et la durée moyenne d'une hospitalisation est de 45 jours.
Les spécialistes avertissent que les personnes obèses, les femmes enceintes d'un gros bébé et les hypertendus sont les plus exposés à cette maladie. "La prise en charge de la maladie doit se faire à son début, avant qu'elle ne provoque des complications difficiles à traiter, telles que la cécité, l'insuffisance rénale, l'hypertension artérielle, et qu'elle ne conduise le malade vers une insulinodépendance.
50 % des malades n'arrivent en consultation à la maison du diabète qu'à un stade très avancé de la maladie. Il est à signaler qu'ils sont vite pris en charge par une équipe pluridisciplinaire (ophtalmologues, néphrologues, cardiologues, pédiatres...).
Pour identifier le maximum de personnes atteintes de diabète, à leur insu, le ministère de la Santé a lancé des campagnes de dépistage au niveau national. La première campagne a été effectuée en 2005, à travers 17 wilayas de l'est du pays.
Les résultats préliminaires ont montré que le taux de prévalence de la maladie est de 7,7 %. Deux autres campagnes similaires seront menées, au courant de cette année, dans les wilayas du centre et de l'ouest du pays. Enfin, il convient de souligner que les facteurs à risque de cette maladie, que les spécialistes qualifient de véritable "épidémie" de ce début de siècle, sont liés, entre autres, au régime alimentaire (matières grasses, sucreries…), au stress, à la sédentarité, à l'hérédité, etc.
Par le Jeune Indépendant