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Tamesna: Une ville inachevée

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  • Tamesna: Une ville inachevée

    Voirie dégradée et manque d’infrastructures de base

    · Des files d’attente dans les guichets de l’ONE


    La nouvelle ville de Tamesna a besoin d’un coup de pouce pour améliorer son image et passer à la vitesse supérieure. Ce qui va lui permettre d’attirer, peut-être, les 54.000 familles prévues à l’horizon 2020.
    Après le lancement du chantier, il y a plus de 3 ans, le bilan reste très modeste. Actuellement, on est encore très loin du compte: le nombre de familles installées avoisine les 2.800. Certes, l’effet de la crise immobilière y est pour quelque chose. Mais, il y a aussi d’autres problèmes auxquels il faut s’attaquer en urgence. Le premier rencontré par les nouveaux locataires est celui du branchement de leur logement aux réseaux d’eau et d’électricité. Il faut avoir de la patience et faire plusieurs allers-retours pour conclure cette opération préalable pour occuper le nouveau logement. Les services en place, notamment ceux de l’ONE (Office national de l’électricité) travaillent en sous-effectif. Un seul agent au guichet pour une foule nombreuse de clients. Il doit en même temps préparer les contrats d’abonnement pour les nouveaux locataires de Tamesna et également encaisser les redevances d’électricité dues par les habitants de plusieurs communes rurales de la région. Avec l’horaire de Ramadan, la situation se complique davantage, et le vendredi on ferme bien avant midi. Pour les services de l’ONEP, une grande partie du travail se fait encore manuellement. En l’absence d’un système de prélèvement bancaire, les règlements des factures d’eau et d’électricité se font en espèces dans les agences de l’ONEP et de l’ONE à Tamesna. «Cela va me poser un sérieux problème car à partir du mois prochain je dois revenir en France», s’inquiète un MRE qui vient d’acquérir un logement dans la nouvelle ville. Ce dernier profite de l’occasion pour soulever d’autres problèmes auxquels doit s’attaquer en urgence la nouvelle direction de la société d’aménagement Al Omrane Tamesna. Une grande partie de la voirie réalisée se trouve déjà dans un état dégradé.
    Il y’a également l’étroitesse des boulevards et artères qui seront certainement dépassés dans les prochaines années. A cela s’ajoute, l’absence d’espaces verts en dépit de la volonté affichée par les responsables lors de la célébration de la journée de la Terre. Le même constat est valable pour les équipements de base. Pour le moment, il y une seule école primaire et on attend l’ouverture d’une autre prochainement.
    De même pour les établissements sanitaires et culturels. Dans certains quartiers notamment ceux comprenant les logements sociaux et économiques, le problème du ramassage des déchets est sérieusement posé. Outre les déchets ménagers, on a constaté partout des amas de gravats. Car certains acquéreurs sont obligés de réaliser certains travaux de finition nécessaires pour habiter leur nouveau logement.
    On enregistre aussi un retard dans la construction de la station de traitement des eaux usées produites par la ville. Cela revient, dit-on, à des problèmes de mobilisation du foncier. Pour le moment, 15 ha ont été acquis sur un total de 39 ha nécessaires pour la réalisation de la station. Par contre, les travaux de construction de la conduite de 2 km de longueur vers la station sont avancés à 60%. Toutefois, le problème qui décourage le plus l’arrivée de nouveaux locataires est sans doute celui du manque de voies de communication reliant la nouvelle ville à ses voisines notamment Rabat. L’unique route venant de Témara reste insuffisante. On attend toujours le lancement des travaux concernant le projet de route desservant cette ville à partir de Rabat via Hay Ryad.



    Valorisation du foncier


    Le lancement de la ville de Tamesna avait un effet remarquable sur le prix du foncier au niveau de cette zone agricole située à près de 20 km de Rabat. Selon une source proche du projet, le prix du m2 est passé de 80 à 500 DH actuellement.
    La même tendance est enregistrée aussi pour la valeur de l’immobilier dans la ville de Tamesna. Selon notre source, cette évolution est estimée à plus de 10% pour les villas et 40% pour les locaux de commerce. Pour les appartements de moyen standing, le prix actuel du m2 est à partir de 8.000 DH contre près de 5.500 DH pendant la phase du lancement du projet. Avec la crise immobilière, on enregistre un ralentissement au niveau de l’évolution des prix.

    Nour Eddine EL AISSI

    L'economiste
    Dernière modification par bledard_for_ever, 26 août 2010, 15h46.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Elle suivra les traces de Mohammedia!!!

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    • #3
      Nour Eddine EL AISSI
      Hi hi la source! Toujours fidel à toi mister bledard ça creuse ça creuse bof ce n'est pas la fin du monde!

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      • #4
        c l'economiste
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Après le lancement du chantier, il y a plus de 3 ans
          La nouvelle ville de Tamesna a besoin d’un coup de pouce pour améliorer son image et passer à la vitesse supérieure. Ce qui va lui permettre d’attirer, peut-être, les 54.000 familles prévues à l’horizon 2020.
          wow ils sont tres en retard, il reste plus que 10 ans pour arriver au objective.

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          • #6
            Savent ils déjà de quoi ils parlent le Bledard et compagnie ?

            Tamesna c'est une nouvelle ville-satellite près de Rabat qui va abriter un quart de millions d'âmes.


            ........................

            Tamesna: Une ville nouvelle près de Rabat

            · Un projet de 15 milliards de DH

            · 52.000 logements pour 250.000 habitants

            Après la ville ocre, c’est au tour de Rabat d’abriter dans sa banlieue une nouvelle ville-satellite. Baptisée «Tamesna», la cité sera édifiée sur une superficie de 860 ha et devra accueillir quelque 250.000 habitants. Et c’est le holding d’aménagement Al Omrane qui est en charge de ce grand projet dont le coût global est estimé à 15 milliards de DH. Pour cela, «un partenariat public-privé s’impose afin de pouvoir mobiliser les fonds nécessaires et accélérer la cadence de réalisation du projet», souligne Mohamed Benyahia, directeur de la ville nouvelle Tamesna. Pour lui, la création d’une nouvelle ville aux portes de Rabat répond à deux impératifs majeurs. Il s’agit, d’une part, de faire face aux besoins croissants de la population de la région Rabat-Salé-Skhirat-Témara et, d’autre part, contribuer à l’éradication des bidonvilles. En effet, sur les 52.000 logements programmés, 10.000 unités seront destinées aux ménages à faible revenu. La nouvelle ville en cours de réalisation à Sidi Yahya Zaer couvrira ainsi «30% du déficit global de la région en matière d’habitat estimé à 171.000 unités à l’horizon 2015», précise Benyahia. Les 42.000 logements restants sont de standing variés et répondent à des besoins définis auparavant. «Une gamme d’habitats variés et hiérarchisés favorisera la mixité sociale afin d’offrir aux futurs habitants un meilleur cadre de vie», estime le directeur du projet.
            L’idée est de créer un centre urbain autonome. C’est-à-dire une ville où il y a des lieux d’habitation, de travail et de loisirs. Selon Benyahia, Tamesna sera dotée d’un maximum d’infrastructures et d’équipements sociaux collectifs notamment, les écoles, dispensaires, mosquée, complexe sportif, équipements administratifs… Par ailleurs, 70 hectares seront destinés aux activités génératrices de revenus. «L’objectif est d’assurer des emplois stables pour la population de la ville nouvelle», ajoute-t-il. Le volet recherche n’a pas été négligé puisqu’un campus pour l’enseignement avancé lui sera dédié. Ce qui veut aussi dire qu’un projet comme Tamesna n’a pas besoin uniquement de promoteurs, mais aussi de professionnels de l’enseignement, de la santé… Bref, de l’engagement des autres départements administratifs. Ainsi, des conventions seront signées avec les différents ministères. L’aspect environnemental est très présent. Outre la forêt avoisinante, 120 hectares seront réservés à la création de parcs et d’espaces verts. «Une manière de combler le vide enregistré au niveau récréatif dans la concentration urbaine de Salé-Rabat-Témara-Skhirat», tient à préciser Benyahia. Il est à signaler que le groupe Al Omrane a entamé les travaux d’infrastructures de base de la ville nouvelle vers le début de l’année 2005. Ils correspondent à un investissement de 1,3 milliard de DH, dont 25% sous forme de prêts de la BEI (Banque européenne de l’investissement). Le reste est puisé dans les produits de vente des îlots destinés aux promoteurs. Il faut noter que la société Al Omran-Tamesna, filiale du Holding d’aménagement Al Omrane, a été créée pour gérer la nouvelle ville en partenariat avec les différents départements ministériels concernés et les collectivités locales. Quant au coup d’envoi des travaux de construction de logements, il sera donné début 2006. L’achèvement de la première phase portant sur 30.000 logements est prévu pour 2015. Cependant, la livraison se fera progressivement à partir de 2007.
            Par ailleurs, un appel à manifestation d’intérêt concernant la construction de 12.500 logements a été lancé en mars dernier. Plus d’une dizaine de promoteurs nationaux ont déjà manifesté leur intérêt. Les opérateurs internationaux sont également intéressés par ce projet. Notamment «les Malaisiens avec qui les négociations sont en cours pour prendre en charge la construction de 5.000 logements», précise Benyahia.

            D’autres villes suivront

            Les villes-satellites. Telle est la nouvelle stratégie du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme visant à alléger, d’une part, la pression démographique sur l’agglomération urbaine et, d’autre part, résoudre le problème de l’habitat insalubre. La réflexion est en cours pour d’autres villes. Il s’agit notamment de Casablanca qui connaît une forte pression démographique et d’exode rural. Le Nord intéresse également les autorités. Il fera l’objet d’une forte migration de main-d’oeuvre avec l’entrée en activité du port Tanger-Med.

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            • #7
              TAMESNA se porte bien
              TAMESNA SE PORTE BIEN La ville nouvelle de Tamesna a accueilli ses 1000 premiers habitants.


              Malgré l’enquête sur le cas isolé du promoteur concurrent de MATEEN confronté à des problèmes de retard avec ses clients, la santé et le moral des promoteurs de TAMESNA et celle de MATEEN en particulier est au beau fixe.


              Dès le départ, le projet de ville nouvelle à proximité de Rabat a suscité un véritable engouement qui ne s’est pas démenti tout au long de l’avancement des travaux. Ce succès s’explique par la proximité de la ville des grands centres urbains et également par prévisions en matière d’aménagement, d’urbanisation et de commodités incluses dans le programme. Selon les informations des services de Tamesna Al Omrane, on parle de 2.850 unités achevées. Parallèlement, ce sont 11.541 logements qui sont en cours de travaux…et pour cette année, le calendrier prévoit 7.704 mises en chantier !


              A l’instar des nouveaux centres urbains, Tamesna est pensée en tant que programme global, incluant zones d’activités industrielles, centres commerciaux, infrastructures et équipements de base. Rappelons que la nouvelle cité devrait accueillir quelque 250.000 habitants. C’est le holding Al Omrane qui est en charge de ce projet dont le coût global est estimé à 15 milliards de dirhams et 52.000 logements prévus. A ce jour, de nombreux programmes sont pratiquement achevés, d’autres en dernière phase de finalisation. Les contours de la ville nouvelle de Tamesna dans la banlieue de Rabat (8 km de Témara) se précisent. La dynamique imprimée à ce chantier depuis son lancement se poursuit et les travaux avancent à un rythme soutenu.


              Les délais prévus respectés

              Si l’on se réfère à ses initiateurs, la ville de Tamesna sera livrée dans les délais impartis. D’ailleurs, s’agissant des infrastructures de viabilisation, les travaux sont en dernière phase de finalisation, notamment en ce qui concerne le raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité. L’infrastructure primaire in situ est entièrement réalisée. Rappelons que le plan d’urbanisme de Tamesna prévoit, en tout, 145 équipements collectifs dont 25 écoles primaires, 14 collèges, 6 lycées, un campus universitaire, un hôpital multidisciplinaire, 5 centres de santé et 2 cliniques privées. Le volet sport et culture n’est pas en reste avec la construction d’un complexe sportif, 5 terrains de sport, 4 salles omnisports, 2 centres de formation et 5 maisons de jeunes. A ce jour, sont déjà opérationnels sur le plan équipements de proximité, un centre commercial, une école et un poste de gendarmerie. L’objectif est d’arriver à une ville à part entière à l’horizon de 2016.


              La route avance

              Parallèlement à la finalisation des premiers logements, le programme s’accompagne de la réalisation des équipements. C’est le cas notamment pour les infras-tructures hors site qui visent le renforcement de la voie liant Tamesna au réseau autoroutier Rabat-Casablanca. Ce chantier, débuté en avril 2009 avance comme prévu et sera livré fin 2010.
              Grace à tous ces aménagements, Tamesna est une ville d’avenir et de toute évidence un excellent investissement à long terme

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              • #8
                TAMESNA SE PORTE BIEN

                La ville nouvelle de Tamesna a accueilli ses 1000 premiers habitants.


                Malgré l’enquête sur le cas isolé du promoteur concurrent de MATEEN confronté à des problèmes de retard avec ses clients, la santé et le moral des promoteurs de TAMESNA et celle de MATEEN en particulier est au beau fixe.


                Dès le départ, le projet de ville nouvelle à proximité de Rabat a suscité un véritable engouement qui ne s’est pas démenti tout au long de l’avancement des travaux. Ce succès s’explique par la proximité de la ville des grands centres urbains et également par prévisions en matière d’aménagement, d’urbanisation et de commodités incluses dans le programme. Selon les informations des services de Tamesna Al Omrane, on parle de 2.850 unités achevées. Parallèlement, ce sont 11.541 logements qui sont en cours de travaux…et pour cette année, le calendrier prévoit 7.704 mises en chantier !


                A l’instar des nouveaux centres urbains, Tamesna est pensée en tant que programme global, incluant zones d’activités industrielles, centres commerciaux, infrastructures et équipements de base. Rappelons que la nouvelle cité devrait accueillir quelque 250.000 habitants. C’est le holding Al Omrane qui est en charge de ce projet dont le coût global est estimé à 15 milliards de dirhams et 52.000 logements prévus. A ce jour, de nombreux programmes sont pratiquement achevés, d’autres en dernière phase de finalisation. Les contours de la ville nouvelle de Tamesna dans la banlieue de Rabat (8 km de Témara) se précisent. La dynamique imprimée à ce chantier depuis son lancement se poursuit et les travaux avancent à un rythme soutenu.


                Les délais prévus respectés

                Si l’on se réfère à ses initiateurs, la ville de Tamesna sera livrée dans les délais impartis. D’ailleurs, s’agissant des infrastructures de viabilisation, les travaux sont en dernière phase de finalisation, notamment en ce qui concerne le raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité. L’infrastructure primaire in situ est entièrement réalisée. Rappelons que le plan d’urbanisme de Tamesna prévoit, en tout, 145 équipements collectifs dont 25 écoles primaires, 14 collèges, 6 lycées, un campus universitaire, un hôpital multidisciplinaire, 5 centres de santé et 2 cliniques privées. Le volet sport et culture n’est pas en reste avec la construction d’un complexe sportif, 5 terrains de sport, 4 salles omnisports, 2 centres de formation et 5 maisons de jeunes. A ce jour, sont déjà opérationnels sur le plan équipements de proximité, un centre commercial, une école et un poste de gendarmerie. L’objectif est d’arriver à une ville à part entière à l’horizon de 2016.


                La route avance

                Parallèlement à la finalisation des premiers logements, le programme s’accompagne de la réalisation des équipements. C’est le cas notamment pour les infras-tructures hors site qui visent le renforcement de la voie liant Tamesna au réseau autoroutier Rabat-Casablanca. Ce chantier, débuté en avril 2009 avance comme prévu et sera livré fin 2010.
                Grace à tous ces aménagements, Tamesna est une ville d’avenir et de toute évidence un excellent investissement à long terme

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