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Suspension de deux étudiants à cause d’un baiser

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  • Suspension de deux étudiants à cause d’un baiser

    Deux étudiants à l'école des Beaux arts à Alger ont été expulsé pour 6 mois pour « un comportement indécent et obscène dans les voies de circulation de l’enceinte de l’établissement » d'après le conseil de discipline et dans les fait il s'agit d'un baiser tout simplement, mais c'était aussi peut être un moyen de faire d'une pierre deux coup car un des étudiants menait une activité politique contestataire qui semblait fort déplaire.

    ====

    Accusé d’avoir eu des comportements provocateurs, le jeune homme et sa copine reprendront leur année universitaire, en septembre prochain. « Nous n’avons même pas été prévenus qu’un conseil de discipline a été organisé. On nous a convoqués et on s’est retrouvés devant une assemblée », affirment les deux étudiants. Qu’en est-il de ce comportement indécent pour justifier une telle sanction ? Il semble, selon les dires des deux étudiants, que ce « comportement obscène » fasse allusion à un « smack », soit un baiser. La sanction, du deuxième degré, s’applique, selon le règlement intérieur fourni par les étudiants, à des « récidives des infractions du 1er degré, entrave à la bonne marche de l’établissement, incluant violences, voies de fait, désordres organisés, vols, abus de confiance ».

    L’étudiant en question, président du comité autonome des étudiants également, semble avoir été prévenu par des proches et des professeurs qu’une sanction planait sur sa tête. « On m’avait déjà prévenu, que mes activités, un peu trop politiques à leurs yeux, faisaient que j’étais dans le collimateur de la direction », affirme l’étudiant suspendu. « Nous lui avons dit plusieurs fois de se tenir à carreau, de ne pas faire trop de bruit », affirme un professeur, joint par téléphone. Cette décision, prise, selon la même source, par un conseil de discipline qualifié de « fantoche », a suscité la colère des étudiants des Beaux-Arts.

    La mobilisation s’est enclenchée dès le lendemain de la nouvelle par le lancement d’une pétition ayant rassemblé 122 signataires. La punition est d’autant plus difficile à avaler pour la demoiselle qui, en première année, doit doubler l’année prochaine mais elle est, surtout, dans l’obligation de cacher cette décision à sa famille. « Ils se sont servis de moi pour l’atteindre. Quant à moi, j’encaisse », note-t-elle. La sanction a été prise suite à la rédaction d’un rapport signé par 17 travailleurs, qui estiment avoir vu la scène choquante, supposée avoir eu lieu samedi 17 février vers 15h.

    « Ce rapport a plus une allure de pétition à l’encontre de mes activités », se plaint le président déchu du comité autonome. « Ceux qui font partie des signataires du rapport sont des professeurs non grévistes qui avaient des comptes à rendre », affirme en outre le professeur.

    La directrice, qui a reçu une délégation d’étudiants en vue d’une révision de la décision, refuse de revenir sur sa décision, rappelle ce dernier. Une demande de recours a été présentée le surlendemain par l’intéressé, s’appuyant sur « l’irrégularité » de la procédure disciplinaire intervenue à son encontre et celle de son amie. « De toute façon, nous irons au tribunal si rien n’est fait », martèle l’étudiant.

    L’arrivée de la nouvelle directrice, Mme Aksous, entrée en fonction en décembre dernier, marque donc un nouveau conflit entre les étudiants et la direction. Envoyée directement par le ministère pour apaiser la tension latente entre l’ancien directeur, les élèves et les enseignants, elle a rapidement perdu sa popularité. « Nous pensions qu’elle prendrait des mesures d’apaisement suite aux grèves des semaines passées, mais c’est de la répression », affirme une étudiante de 1re année. Notons qu’il nous a été impossible de nous entretenir avec Mme Aksous, qui avait exigé une autorisation ministérielle pour l’entrevue. Devant l’absence de réponse des autorités compétentes, il nous a été spécifié en filigrane que cette décision restait une affaire interne à l’établissement, qui ne concernait en rien l’opinion publique.

    Par El Watan

  • #2
    J ai lu cet article et je me suis dit qu'on est 'trop' en retard dans nos esprits et on a l'art de se compliquer la vie gratuitement; pire on est tellement hypocrite avec notre facon de vivre et comment on dit qu'on vit.

    Susprendre deux eleves pour un baiser et leur faire perdre une annee franchement c'est d'un ridcule ! Je ne veux pas tout melanger mais si le meme gars avait viole une femme etant membre du GIA aujourd hui il aurait la grace du president. Je crois que nous sommes en train de replonger, bouchez-vous le nez!

    Au fait, j y pense ! maintenant avec l application de la charte de 'liberation des terros' je ne peux plus ecrire un paragraphe comme le precedant? Est-ce que c'est considere comme instrumentalisation de la 'tragedie nationale'?

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    • #3
      s'embrasser dans un endroit publique est contraire aux moeurs et a la societé algerienne..
      nous avons tous etaient des etudiants..et on peut aisement etre discrets pour ses choses........insulter la morale publique et faire de l'exhibitionnisme et montrer ses ********** dans "dans les voies de circulation de l’enceinte de l’établissement "

      le reste c'est du remplissage
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

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      • #4
        GAbdelkader ne mélange pas tout stplait!!
        je suis d'accord avec cette sanction, bien que je la trouve tt de meme un peu dure
        Mais , une sanction pour les gestes indécents OUI comme l'a dit Tamerlan on peut être discret!!!
        "Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais-toi!!" (proverbe chinois)

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        • #5
          Pour une simple marque d'affection... Je trouve cela un peu enorme.
          Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.

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          • #6
            Un smack est une infraction comparable à des récidives des infractions du 1er degré, entrave à la bonne marche de l’établissement, incluant violences, voies de fait, désordres organisés, vols, abus de confiance ????? qu'il soit sanctionné d'accord mais une exclusion et une année d'études perdue je trouve la sanction plutôt dure....
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              C Est Quoi La Sentence
              Pour Ceux Qui Se Promennent La Main Dans La Main
              Oh Gros Sacrilege
              Pauvre De Nous
              Pauvre Algerie

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              • #8
                La sentence est trop lourde pour deux futurs artistes.
                Mais comme les artistes ne pésent pas lourds en Algérie, nous dirons qu'ils ont eu de la chance, on aurait pu couper leur langue... :22:
                Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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                • #9
                  C est bien ce que je dis ! on est bien dans une societe hypocrite qui prefere laisser les amoureux s embrasser dans les decharges publiques et les coins les plus recules au nom d'une morale de frustres qui se branchent vers XXL et autres chaines pirates le soir venu.

                  Je parle de ca car je suis issu de la societe Algerienne alors on ne joue pas a ce jeu de la morale et de ce qui se fait en societe ou pas. D'ailleurs se balader en couple en Algerie c est un stress permanent mais bon, il faut croire qu'un baiser volontaire entre deux etudiants soit un geste tellement indescent qu'il faille les exclure pour une annee, apres tout chaque societe juge l'importance et la nature des gestes qu'elle considere comme innacceptable.

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                  • #10
                    laisser les amoureux s embrasser dans les decharges publiques
                    sincèrement , je pense que dans une fac il ya mille endroits pour s'embrasser discrètement!!

                    Certes la sanction dans ce cas est peut être trop dure, mais il faut une sanction tt de meme

                    Je trouve que c'est un manque de respect vis à vis des autres que de s'embrasser devant les gens, on a pas besoin de ca!!!!
                    "Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais-toi!!" (proverbe chinois)

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                    • #11
                      nazeha
                      mais il faut une sanction tt de meme
                      On a pas besoin de ca


                      Tu seras à l'aise à Kaboul , tu sais les talibans étaient derrière tout le monde avec des batons à la main , au moindre geste on leur tapait sur le dos !
                      On aurait besoin de toi dans les facs :
                      Fais pas ca !!!
                      On a pas besoin de ca !!!
                      Tu es sanctionné !!

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                      • #12
                        nul matoub1

                        Tu seras à l'aise à Kaboul , tu sais les talibans étaient derrière tout le monde avec des batons à la main , au moindre geste on leur tapait sur le dos !
                        et oui toujours les amalgames!!
                        Pourquoi parle du tes talibans???!!! Sincèrement je vois pas le lien!!!
                        On parle du savoir vivre!!!
                        "Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais-toi!!" (proverbe chinois)

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                        • #13
                          Nazeha

                          Ca me semble étonnant qu'une fille algérienne embrasse ainsi un garçon en public, je crois plutôt à la thèse qu'ils ont trouvé un moyen de sanctionner cet étudiant trop politisé à leurs yeux. Imagines, embrasser un garçon en présence de 17 personnes ?????
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            Matoub 1, Ce n est pas le baiserqui est interdit, mais le respects des autres est une vigueur stricte en algerie et dans les pays musulmans.
                            Car avec ces petites conneries en finirait ensuite d accepter certains derapages tel les homo et lesbiennes ouvertenment, et ensuite exiger l autorisation que l etat reconnait les mariages gay et je ne sais quoi.
                            Ce n est ni dans nos cultures, ni dans nos coutumes de voir ces choses, ne me dit pas que nous sommes arrieres, si non j accepte cette definition pour sauvegarder mes liens culturels et autres.
                            Si cela est autoriserou tolerer, apres une annee on va voir des jeunes ou d autres faire l amour bectal sur les jardins et les rue d alger.

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                            • #15
                              zwina

                              Sincèrement, je pense que c'est difficile de savoir ce qui s'est vraiment passé, et bien sur il est possible qu'on ai voulu déguiser les faits réels par cette histoire (vu la lourde sanction)
                              "Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais-toi!!" (proverbe chinois)

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