Assalam alyekoum,
Il peut paraître étonnant de considérer le port du hijab comme un droit à la femme au moment ou, aujourd’hui, on le considère comme une gêne et une entrave à sa liberté. Cependant, c’est bel et bien la vérité, le hijab est effectivement un droit à la décence de la femme muslmane que lui confère l’islam. Cette vérité est éclatante pour celui qui veut voir hijab avec les yeux de la raison et du discernement et veut découvrir la sagesse de Dieu à travers Sa législation.
Si l’islam a prescrit le hijab à la femme muslmane responsable, c’est précisément parce qu’il la considère comme une perle précieuse de grande valeur mais de constitution délicate ? Aussi doit-elle être protégée afin de lui éviter tout préjudice ou atteinte à sa dignité. A bien y regarder, on s’aperçoit que l’islam s’est comporté, vis-à-vis de la femme, parfois comme un éducateur averti, parfois comme un médecin déterminé et souvent comme un guide compatissant. Sa devise dans le domaine médical était « mieux vaut prévenir que guérir » et dans le domaine pédagogique « écarter les faux prétextes pour préserver les objectifs ». Il a donc défini l’espace de la mixité dans lequel évolue la femme et a établi des règles pour cela. Il a fixé des limites pour les hommes comme pour les femmes. Il a commencé par ceux-là dans le verset coranique suivant :
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté. Cela leur est plus pur. Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font » Coran 24/30
Ibn Kathîr commente ce verset en disant : « c’est un ordre que Dieu (qu’il soit exalté) adresse à Ses serviteurs, les croyants, pour qu’ils s’abstiennent de regarder ce qui leur a été interdit. Si leur regard devait se poser par inadvertance, sur ce qui leur est défendu, ils devraient s’en détourner très rapidement. Du reste, Muslim rapporte que le grand-père d’Abû Dharda a dit : j’ai voulu m’enquérir auprès du Prophète du regard inopiné, il m’a alors commandé de détourner mon regard. » En effet, le regard est une voie de corruption pour le cœur. Les anciens muslmans disaient que le regard est une flèche empoisonnée qui va droit au cœur, et que c’est principalement pour cette raison que Dieu a commandé aux croyants de préserver leur chasteté tout comme Il leur a commandé de baisser le regard. »
Après ce commandement adressé aux hommes, Dieu s’adresse aux femmes et les interpelle dans le verset coranique 24/31 Sourate el-Nourr.
Traduit d’une thèse universitaire rédigée en langue arabe, son auteur c’est la directrice/ professeur du département des études islamique à l’université King Abdul Aziz à Jeddah.
Fatima Naseef.
Il peut paraître étonnant de considérer le port du hijab comme un droit à la femme au moment ou, aujourd’hui, on le considère comme une gêne et une entrave à sa liberté. Cependant, c’est bel et bien la vérité, le hijab est effectivement un droit à la décence de la femme muslmane que lui confère l’islam. Cette vérité est éclatante pour celui qui veut voir hijab avec les yeux de la raison et du discernement et veut découvrir la sagesse de Dieu à travers Sa législation.
Si l’islam a prescrit le hijab à la femme muslmane responsable, c’est précisément parce qu’il la considère comme une perle précieuse de grande valeur mais de constitution délicate ? Aussi doit-elle être protégée afin de lui éviter tout préjudice ou atteinte à sa dignité. A bien y regarder, on s’aperçoit que l’islam s’est comporté, vis-à-vis de la femme, parfois comme un éducateur averti, parfois comme un médecin déterminé et souvent comme un guide compatissant. Sa devise dans le domaine médical était « mieux vaut prévenir que guérir » et dans le domaine pédagogique « écarter les faux prétextes pour préserver les objectifs ». Il a donc défini l’espace de la mixité dans lequel évolue la femme et a établi des règles pour cela. Il a fixé des limites pour les hommes comme pour les femmes. Il a commencé par ceux-là dans le verset coranique suivant :
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté. Cela leur est plus pur. Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font » Coran 24/30
Ibn Kathîr commente ce verset en disant : « c’est un ordre que Dieu (qu’il soit exalté) adresse à Ses serviteurs, les croyants, pour qu’ils s’abstiennent de regarder ce qui leur a été interdit. Si leur regard devait se poser par inadvertance, sur ce qui leur est défendu, ils devraient s’en détourner très rapidement. Du reste, Muslim rapporte que le grand-père d’Abû Dharda a dit : j’ai voulu m’enquérir auprès du Prophète du regard inopiné, il m’a alors commandé de détourner mon regard. » En effet, le regard est une voie de corruption pour le cœur. Les anciens muslmans disaient que le regard est une flèche empoisonnée qui va droit au cœur, et que c’est principalement pour cette raison que Dieu a commandé aux croyants de préserver leur chasteté tout comme Il leur a commandé de baisser le regard. »
Après ce commandement adressé aux hommes, Dieu s’adresse aux femmes et les interpelle dans le verset coranique 24/31 Sourate el-Nourr.
Traduit d’une thèse universitaire rédigée en langue arabe, son auteur c’est la directrice/ professeur du département des études islamique à l’université King Abdul Aziz à Jeddah.
Fatima Naseef.
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