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Nedjma et le prince charmant

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  • Nedjma et le prince charmant

    PREFACE,



    De toute cette histoire, j’ai aimé cette union sacrée entre un homme et une femme. L’un, sur une rive, l’autre, en rade, sur une autre barricade.

    L’amour est une abstraction, un don du ciel. Il s’abat là où il veut et quand il veut, parfois au gré des circonstances les plus inattendues.

    Il est capable de réanimer avec une bouffée d’oxygène et de changer radicalement la vie pour un avenir tout en couleurs, tout en beauté, tout en gaieté. Les rêves inespérés deviennent réalité. On pense alors vivre heureux pour l'éternité, sans soucis des lendemains.

    Mais l’amour peut s’avérer une piètre malédiction lorsqu’il tourne son dos, lorsqu’il se fâche, lorsqu’il se cache.

    Il peut changer radicalement votre vie par une dose de venin et son fardeau de chagrins.

    Le sommeil se détache et le regard se fige et se perd dans le vide. Le sourire s’efface et on devient triste et malheureux.

    D/Rayan

  • #2
    .................................................. .................................................. ............................


    Mon Dieu, je ne rêvais pas, c’était bien la réalité...! Entre nous, je devais dire que les histoires des animaux qui parlent, je ne les avais lues que dans les fables ou vues dans des films fantastiques qui passaient si souvent à la télévision...

    Ce soir là, c’était bien différent.... Je venais de vivre quelque chose d’irréelle qui se passait tout juste là sous mes yeux ébahis. C’était tout simplement fantastique, ahurissant que même cette nuit d’hiver ne ressemblait pas aux précédentes qui étaient, elles, si froides et ténébreuses....

    Ce soir-là, le ciel était si bien dégagé que je pourrais contempler et compter toutes les étoiles de l’univers dispersées ça et là dans le haut firmament et, dans le silence de la nuit, je me croyais envelopper dans la douceur du vent qui caressait mes joues et soulevait mes mèches de cheveux.

    C’était sublime cette nuit, c’était fantastique...Oh, mon Dieu, je n’en revenais pas
    Dernière modification par Didine RAYAN, 28 août 2010, 03h13.

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    • #3
      Je m’étais alors assoupie avec un sourire, en pensant de ce que je ferai demain. J’avais hâte de revoir le jour se lever si vite, très vite, pour que je puisse sortir dehors et raconter mon histoire à tout venant...

      Mais je m’étais ravisée et m’étais jurée de garder le silence pour l’éternité car, j’étais intimement persuadée que le fait de révéler un tel secret, revenait forcément à dire que tout allait tomber dans l’eau ; c’était d’ailleurs ce qui se disait dans les contes de fées que j’avais entendus quand j’étais gamine, lorsque ma mère me racontait, chaque nuit, ses belles histoires qui me faisaient planer.

      Cette nuit-là, j’avais fait le plus beau rêve de ma vie que je n’oublierai peut-être jamais : Je me trouvais seule au milieu d’une vaste prairie parsemée de roses et de fleurs, assise au pied d’un grand arbre, sous le soleil moqueur du printemps.


      J’étais fascinée par le décor envoûtant quand, de nul part, surgissait, sur sa monture dorée, ce que j’appellerais, dans les instants qui suivirent, mon prince charmant. Un bel homme d’une beauté magnifique qui avait chaviré mon cœur du premier regard……

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      • #4
        ...Sur son cheval blanc, il se tenait bien droit avec un sourire angélique et tenait dans l’une de ses mains, une belle rose rouge et bien épanouie.

        Je me disais au fond de moi-même, qu’il ne s’agissait peut-être pas d’un être humain, mais plus tôt d’un ange venu d’ailleurs, d’une autre planète pour m’offrir cette rose à moi, spécialement à moi et pas à une autre.

        Ce qui m’avait captivé en lui, eh bien, je dirai tout, tout et tout...


        Il ne lui manquait rien: Un corps de félin modelé à la perfection par le Créateur. Et puis, que dirai-je, sa longue chevelure blonde et ses yeux que je n’avais jamais vus auparavant. Ils qui dégageaient, à eux seuls, toute l’expression de l’amour et de la tendresse. Ils étaient d’un bleu étincelant qui semblaient m’inviter, ou plus tôt m’attirer en lui comme un aimant...

        Bref, il avait ravi mon cœur du premier regard, au premier sourire. Je ne pouvais rester insensible face à cette beauté divine et je sentais que mon cœur battait plus fort que d’habitude et qu'il allait bientôt cesser de battre.

        Instinctivement, je m’étais redressée un tout petit peu du tronc de l’arbre, ébahie par sa présence inattendue, ne sachant que quoi faire. Avec l’aisance du cavalier, il descendit de sa monture pour faire les quelques pas qui nous séparaient et, arrivé à ma hauteur, il me tendit sa gracieuse main et m’attira doucement à lui.

        Pour vous dire, je m’étais redressée comme une plume, tellement que je me sentais légère....mais si légère... Et c’était comme ça, qu’il m’avait offert cette rose au parfum singulier que j’avais pris soin de la saisir de mes deux doigts.

        Nous étions là debout tous les deux à nous regarder sans rien dire. Mais j’étais certaine que nos esprits avaient fusionné dans une sorte communion harmonieuse que je ne pouvais jamais vous les décrire.

        J’avais baissé les yeux pour regarder la rose puis j’ai versé, sans le vouloir une larme, puis une autre et encore une autre. Je venais d’avoir I8 ans. Je n’avais jamais reçu de roses...

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        • #5
          Avec une gentillesse assez particulière, il me releva tendrement mon visage. Je ne pouvais l’apercevoir parce que mes yeux étaient déjà en larmes… je sentais quand même, au fond de moi, que lui aussi pleurait sans le vouloir.

          J’étais si proche de lui, si proche que je percevais la virilité d’un homme bien fait et sentait aussi cette odeur qui embaumait son corps. Doucement, très doucement, il m’essuya de mes joues les larmes encore chaudes qui mouraient, l’une après l’autre, sur mes lèvres, puis, il me murmura tendrement d’une voix à peine audible ces quelques mots qui résonnent aujourd’hui toujours en moi :

          « Pourquoi tu pleures…s’il te plait…s’il te plait, ne fais pas cela…

          Entre nous, j’étais complètement abasourdie, tétanisée et incapable de formuler la moindre expression. Tout mon corps tremblait telle une feuille de papier que je me tenais que difficilement debout. Tout ce que je m’efforçais à faire pendant ce temps-là, c’était de rester éveillée, demeurer toujours debout sur mes deux jambes pour ne pas succomber à ma folle détresse.

          Comme il venait de comprendre que j’allais bientôt fléchir, il prit la peine de m’attirer encore plus contre lui avec toute sa tendresse. Il avait senti toute ma peine, j’avais, moi aussi senti sa douleur.

          Nous restâmes blottis l’un contre l’autre, emportés par une vague sentiments étranges que je n’avais jamais ressentis ; c’était pour moi, un bonheur infini. J’avais aimé que ces instants aillent rester assez longtemps et que cette étreinte d’amour reste figée dans le temps.

          Je n’avais jamais été si heureuse que ce jour là. Je sentais que je débordais de joie et de bonheur qui jaillissait de mon âme et que tout mon corps flottait telle une plume au gré des vents....

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          • #6
            Et pendant que j’étais là, il m’avait murmuré :

            ---« Comment, tu t’appelles ?
            ---« Nedjma, lui avais-je dit très timidement
            ---« Moi je m’appelle….

            instinctivement, je lui avais mit involontairement mon index sur ses lèvres et répondu à sa place :

            ---« Prince charmant, n'est-ce pas ?

            Il ne s’attendait peut-être pas à cela, mais en guise de parole, il me charma une fois de plus de son sourire ensorceleur, un sourire qui en disait assez long, très long. J’avais compris par un vague pressentiment que mon Prince Charmant voulait sincèrement m’embrasser. Il s’était rapproché un tout petit peu, moi, j’en avais fait l’autre moitié qui avait consisté à me donner à lui corps et âme et je m’en foutais royalement de ma chasteté.

            C’était ainsi que nos lèvres, o combien sensuelles, étaient au rendez-vous d’un amour fantastique. Elles étaient les premières complices à sceller un destin inconnu et une union quasi incertaine.

            Cette fois-ci, fallait-t-il ne pas vous le cacher, vous le dire franchement, sans détour et toute honte bue aussi que je m’étais tombée carrément dans les pommes comme une gamine de 13 ans. Oui, je m’étais évanouie comme une gamine de 13 ans dans les bras d’un galant étranger, parce que…parce que…je n’avais jamais connu aussi de baiser…jamais…..Et quel baiser !.... Quel baiser !!!!

            Je ne pourrai jamais vous décrire l’état dans lequel je m’étais trouvée le matin.

            ...Voilà, pour donner goût à mon récit et de bien le raconter, laissez moi vous dire que cela faisait quelques années que j’avais pris l’habitude de me lever assez tôt. Je me levais tout simplement pour faire mes prières aux premières lueurs du soleil, puis lire un des mes bouquins préférés et, quand il faisait jour, c’était soit le ménage tout court, ou bien des courses, sinon, une belle randonnée en ville avec mes copines.

            Mais ce matin là, je m’étais assoupie comme un loir. J’étais si désarçonnée que je ne m’étais même pas souvenue de mon rêve que quelques instants plus tard.
            Dernière modification par Didine RAYAN, 28 août 2010, 03h04.

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            • #7
              J’étais restée figée sur mon lit pendant un long moment, puis instinctivement je décidai retracer, noir sur blanc, mon rêve sur mon journal intime.

              Pour la première fois de ma vie, enfin, depuis que je suis devenue gourmande, l’envie d’écrire passait sur celle de manger, moi qui étais à cheval sur cette mauvaise habitude là...

              Tout en écrivant, je n’arrêtais pas de sourire, de faire de grimaces ou bien de pincer mes lèvres, car étant saisie par quelque chose d' étrange, je croyais vivre une nouvelle fois cette drôle aventure. Je prenais réellement mon rêve pour une pure réalité.

              Il faut dire, qu’au fil des paragraphes, je me sentais aussi saisie par un sentiment de frustration qui avait suscité en mon subconscient une perturbation d'ordre affectif.

              Au fond de moi, j’étais persuadée d’être privée de quelque chose de vital qui m’appartenait et qui avait maladroitement fui entre mes mains. Il faut dire aussi que ma vie avait totalement changé et je ne me sentais plus moi-même.

              Et, si je ne faisais plus attention au monde qui m’entourait, c’était tout simplement parce que je me trouvais si souvent absorbée par mes pensées…Mon esprit était ailleurs, hanté par cet être étrange qui avait ravi mon cœur et brisé mon âme.


              Mais à peine avais-je fini de consigner cette petite histoire sur mon journal intime que je remarquais, par hasard, sur le parquet, un morceau de pétale d’un rouge éclatant tout prés de mes mules.

              Curieusement, je m’étais alors rabaissée et sous le lit, se trouvait bien en retrait, ce qui me semblait... une rose...
              Dernière modification par Didine RAYAN, 28 août 2010, 03h02.

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              • #8
                Bonsoir Didine,
                je constate que tu n'as pas perdu "une miette" de ta fabuleuse plume.
                Merci pour le partage.

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                • #9
                  Haniya

                  c'est moi qui te remercie Haniya
                  et tout le plaisir est pour moi
                  je tente de noyer mes ennuies dans l'écriture

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                  • #10
                    Belle tentative alors!
                    Bonne continuation pour tes futurs ecrits.

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                    • #11
                      Bsr

                      Didine , t'as reconnu Haniya ??
                      « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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                      • #12
                        kokota, premier jour et haniya
                        ravi de vous croiser

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                        • #13
                          j'arriverai à vous reconnaitre
                          pour peu de temps

                          Commentaire


                          • #14
                            Une rose!!?...

                            J’avais cru que mon cœur allait cesser de battre et un frisson m’avait parcouru le dos. Je m’étais saisie de la tige et toute tremblante, je l’avais rapportée un peu plus haut pour sentir son odeur.

                            C’était ma rose, sans l’ombre d’un doute! oui, c'était celle qui m’avait été offerte la nuit précédente, enfin je voulais dire lors de mon rêve. Oui, j’en étais sure et certaine que c’était la même rose. Je l’avais reconnue à son parfum unique qu’on ne trouvait nul par ailleurs dans la nature.

                            Machinalement, j’avais collé mes deux poignées serrées sur ma poitrine et levé les yeux vers le ciel et j'avais, de tout mon cœur imploré le Divin :

                            ---« Oh mon Dieu aidez-moi à retrouver mon Prince Charmant. Faites en sorte que mon rêve ne s'arrête pas là, faites en sorte que mon rêve s'enchaine et se perpétue à l'infini...

                            Mais à peine terminé cette profonde évocation, qu’un sommeil des plus doux avait envahi mes yeux déjà endoloris. Avec désinvolture, je m’étais laissée aller une nouvelle fois, pour un second voyage sensationnel et hors du commun.

                            Pour vous dire, j’étais la fille la plus gâtée et la plus heureuse au monde…

                            Je n'en revenais pas...
                            Dernière modification par Didine RAYAN, 28 août 2010, 03h40.

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                            • #15
                              Sitôt endormie, sitôt je me voyais dans une sorte d'une vaste forêt dont les arbres énormes déciminés ça et là avaient suscité ma fascination tellement qu’ils étaient beaux.

                              J’écarquillais les yeux à la vue de ces plantes grimpantes, luxuriantes qui semblaient constituer une sorte de doublure à tous les troncs d’arbres et montaient, montaient follement jusqu’à leurs hautes cimes et puis, du sentier où je me trouvais, il y avait cette végétation exubérante, poussée si démesurément qu’il m’était quasi impossible de voir un seul bout de terre.Oh, que c'était sublime cet endroit édenique...

                              Je n’avais jamais vu de mon vivant ce genre de végétation, ni l'ornement de ces fleurs aux milles couleurs qu’elles portaient. Je n’en revenais.

                              J’étais complètement renversée des décors paradisiaques qui s’offraient merveilleusement à moi. C’était un autre pays, un autre univers.

                              Peut-être bien aussi un monde à moi seule qui venais d'avoir le mérite et le privilège d'y vivre...pourquoi d'y grandir et d'en mourir...d'amour
                              Dernière modification par Didine RAYAN, 28 août 2010, 03h52.

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