C’est la fumée dans la cheminée et l’odeur pestilentielle dans le quartier qui ont donné l’alerte. Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1 heure, une habitante de Pontault-Combault faisait brûler des cadavres de chats dans la cheminée de sa petite maison. Quand ils sont intervenus, les pompiers ont découvert une scène terrifiante : quelque 70 chats étaient entassés dans les deux pièces de ce petit pavillon mal entretenu, situé au 74, rue des Hantes.
Certains étaient morts, d’autres malades. Deux cadavres de chat brûlaient dans la cheminée. Les autres étaient visiblement tous en mauvais état. « L’odeur était insupportable, il y avait des vers et des cafards en plus des chats », raconte le directeur de cabinet de la mairie. Monique Delessard, maire PS de la ville, a immédiatement donné l’alerte à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) et au préfet. « Nous avions été alertés par les voisins il y a quelques jours sur les problèmes que posaient de nombreux chats errants, précise la mairie. Trois cages pour les capturer devaient être installées à la fin de cette semaine. »
La Ddass, mais aussi les associations de protection des animaux vont devoir trouver une solution. D’abord pour cette femme de 48 ans, aide-soignante dans un hôpital parisien, qui vivait au milieu des excréments d’animaux. « Elle avait déjà enterré tellement de chats morts dans son jardin qu’elle ne devait plus savoir comment s’en débarrasser », souffle un de ses voisins.
« Elle ne recevait jamais personne. Sa fille est hospitalisée et son fils est venu une fois ces six dernières années. Peu importe qui sonnait à sa porte, elle n’ouvrait jamais », ajoute Michel, qui se souvient de la présence de chats depuis l’arrivée de cette voisine dans le quartier, il y a douze ans. Il a dû équiper son jardin d’un appareil à ultrasons pour éloigner les chats errants. « Ils font leurs besoins dans nos jardins, ils éventrent toutes nos poubelles, confirme Marie-Evelyne, une autre voisine. Je voyais bien qu’ils étaient en mauvaise santé, mais on ne sait pas quoi faire dans ces cas-là! »
D’ici quelques jours tout au plus, les associations de protection des animaux devraient prendre le relais. « Mais je ne sais pas comment nous pourrons faire, tous les refuges sont plus que pleins et ce n’est pas facile de recevoir des animaux qui risquent de transmettre des maladies aux autres, commente Michèle Boulet, responsable de la SPA de Vaux-le-Pénil. Ces situations sont toujours délicates. Il s’agit plus de maltraitance passive, de gens qui se laissent déborder. » La SPA se réserve cependant la possibilité de porter plainte une fois qu’un membre de l’association aura constaté les conditions de vie de ces très nombreux chats.
Le Parisien.fr
(Les chats ont la cote en ce moment).
Certains étaient morts, d’autres malades. Deux cadavres de chat brûlaient dans la cheminée. Les autres étaient visiblement tous en mauvais état. « L’odeur était insupportable, il y avait des vers et des cafards en plus des chats », raconte le directeur de cabinet de la mairie. Monique Delessard, maire PS de la ville, a immédiatement donné l’alerte à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) et au préfet. « Nous avions été alertés par les voisins il y a quelques jours sur les problèmes que posaient de nombreux chats errants, précise la mairie. Trois cages pour les capturer devaient être installées à la fin de cette semaine. »
La Ddass, mais aussi les associations de protection des animaux vont devoir trouver une solution. D’abord pour cette femme de 48 ans, aide-soignante dans un hôpital parisien, qui vivait au milieu des excréments d’animaux. « Elle avait déjà enterré tellement de chats morts dans son jardin qu’elle ne devait plus savoir comment s’en débarrasser », souffle un de ses voisins.
« Elle ne recevait jamais personne. Sa fille est hospitalisée et son fils est venu une fois ces six dernières années. Peu importe qui sonnait à sa porte, elle n’ouvrait jamais », ajoute Michel, qui se souvient de la présence de chats depuis l’arrivée de cette voisine dans le quartier, il y a douze ans. Il a dû équiper son jardin d’un appareil à ultrasons pour éloigner les chats errants. « Ils font leurs besoins dans nos jardins, ils éventrent toutes nos poubelles, confirme Marie-Evelyne, une autre voisine. Je voyais bien qu’ils étaient en mauvaise santé, mais on ne sait pas quoi faire dans ces cas-là! »
D’ici quelques jours tout au plus, les associations de protection des animaux devraient prendre le relais. « Mais je ne sais pas comment nous pourrons faire, tous les refuges sont plus que pleins et ce n’est pas facile de recevoir des animaux qui risquent de transmettre des maladies aux autres, commente Michèle Boulet, responsable de la SPA de Vaux-le-Pénil. Ces situations sont toujours délicates. Il s’agit plus de maltraitance passive, de gens qui se laissent déborder. » La SPA se réserve cependant la possibilité de porter plainte une fois qu’un membre de l’association aura constaté les conditions de vie de ces très nombreux chats.
Le Parisien.fr
(Les chats ont la cote en ce moment).
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