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Le diabète: Un mal sournois

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    Le diabète: Un mal sournois

    D'ici 2025, le diabète, pathologie en constante augmentation dans les pays développés, touchera 5 pour cent de la population mondiale. La maladie laisse même supposer qu'outre une composante génétique, elle ait un ou plusieurs facteurs environnementaux.

    Qu'est-ce que le diabète? Un dysfonctionnement du système de régulation de la glycémie provoqué par une destruction des cellules du pancréas qui fabriquent l'insuline (diabète de type 1, 10 pour cent des cas. Cest la cause la plus fréquente de diabète chez l'enfant. Ou par une résistance à l'effet de l'insuline associée à une production insuffisante de cette hormone (diabète de type 2).
    Le diabète entraîne une augmentation de la glycémie qui s'avère rapide lors de l'apparition d'un diabète de type 1 et progressive dans le diabète de type 2. Dans le diabète de type 2, la production d'insuline est insuffisante pour maintenir un bon contrôle du glucose mais,néanmoins suffisante pour stocker les graisses. Sur le long terme, l'élévation de sucre dans le sang entraîne une altération des artères (un peu comme l'excès de calcaire dans une conduite d'eau) avec pour conséquence un risque d'atteinte des jambes, des reins, du coeur, des yeux et des nerfs.
    On estime qu'actuellement il y a un délai moyen de sept ans entre le moment où la glycémie pourrait permettre le diagnostic de diabète et le moment où le diabète est effectivement diagnostiqué.

    Diagnostic du diabète
    Lorsque la glycémie est très élevée (ce qui est le cas du diabète de type 1 mais aussi de certains diabètes de type 2), on note des urines abondantes, une fatigue et une soif intenses. Aucun symptôme ne se perçoit lorsque la glycémie n'est pas franchement élevée. Le diabète de type 2 peut donc rester longtemps silencieux.
    À défaut de faire un dépistage systématique de toute la population, on préconise un suivi régulier de la glycémie à jeun des personnes à risque.
    Il s'agit de familles présentant des cas avérés de diabète (environ 80 pour cent des diabétiques de type 2 ont une hérédité diabétique), de personnes en excès de poids (défini par un indice de masse corporel supérieur à 25), mais aussi de sujets de plus de 45 ans (la fréquence du diabète de type 2 augmente rapidement à partir de cet âge) et de femmes avec antécédents de diabète gestationnel (qui apparaît chez certaines femmes au cours de la grossesse).
    Les Etats-Unis encouragent un dépistage tous les 3 ans pour les personnes de 20 à 44 ans en surpoids et sédentaires, de 45 à 64 ans en surpoids ou sédentaires, de plus de 65 ans ayant un poids élevé, ou un parent de premier degré avec un diabète de type 2, ou les femmes ayant mis au monde un bébé de plus de 4 kilos ou avec antécédents de diabète gestationnel. Les disparités sociales, l'hérédité, l'âge, certains groupes ethniques et la mauvaise hygiène de vie sont les principaux facteurs de risque mis en cause dans l'apparition du diabète.

    Quelles sont les traitements proposés aux diabétiques?
    Le principal traitement du diabète de type 2 repose sur des règles d'hygiène de vie: avoir une alimentation équilibrée, maîtriser son poids, pratiquer régulièrement une activité physique et proscrire le tabac. Simple en apparence, cela nécessite souvent des changements radicaux de comportement sur le long terme. La motivation des patients ne doit donc pas s'essouffler et le personnel soignant (médecins, infirmières, pharmaciens, etc.) doit jouer un rôle accompagnateur (par l'écoute et le conseil) dans un réseau thérapeutique partageant la même philosophie. L'alimentation du diabétique ne doit pas paraître frustrante.
    Il convient avant tout de réduire la part des graisses et des sucres simples (bonbons, gateaux, sucres, etc.), et d'augmenter celle des sucres complexes (fruits, légumes, riz, pâtes, etc.) en association avec les aliments riches en fibres. L'activité physique permet de mieux réguler la glycémie, elle favorise la perte ou le maintien de poids et améliore la sensibilité à l'insuline. Le tabagisme est un facteur d'altération des artères et de résistance glycémique.

    Lorsque les règles d'hygiène de vie ne suffisent pas à contrôler la glycémie, un traitement médicamenteux s'impose, sous forme de comprimés, d'injections d'insuline ou de la combinaison des deux. Les comprimés stimulent la sécrétion d'insuline en agissant sur les cellules du pancréas, favorisent l'action de l'insuline au niveau des cellules et des muscles, réduisent la production de glucose par le foie ou diminuent l'absorption de sucres en agissant au niveau des cellules intestinales. Lorsque le pancréas ne parvient pas à fabriquer l'insuline en quantité suffisante, le médecin prescrit un d'apport d'insuline par injection sous-cutanée. Ces traitements ne sont efficaces que s'ils sont associés à une alimentation équilibrée. Plus récemment, un traitement par injection sous-cutanée d'une hormone (lGLP1) est venu élargir l'arsenal thérapeutique du diabète. Cette hormone réduit la production de glucose par le foie avec un effet notable sur l'excès de poids. Dans certains cas, le médecin peut préconiser un traitement combinant comprimé et insuline.

    Yahoo.
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    allah ychafi les malades

    Commentaire

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