Finalement la dernière réunion ayant mis aux prises le très fort général algérien Mohamed Medine surnommé « Taoufik » et ses collaborateurs aux hauts cadres et dirigeants du Polisario avait été sans impact majeur sur le terrain. Et pour cause: l'hémorragie continue de sévir dans les camps de Tindouf.
Un autre groupe de 57 personnes vient de regagner la mère-patrie, via le poste frontalier de Guergarat au sud de la ville de Dakhla. Une réponse immédiate aux visées rancunières et revanchardes d'Al Mouradia et des sbires d'Abdelaziz. Pire, l'un des ralliés n'est autre que l'un des chioukhs de l'opération d'identification. Et si les médias internationaux mettent de plus en plus l'accent sur la situation des femmes dans les camps, c'est que ces dernières vivent les pires souffrances. Elles saisissent la moindre occasion pour s'évader des camps de la honte. Ainsi, trente-deux femmes et cinq enfants (âgés entre 1 et 14 ans) figurent parmi ce groupe.
En dépit de toutes les patrouilles terrestres et aériennes et nonobstant les plans sécuritaires de Mohamed Lamin Bouhali, l'un des faucons du Polisario qui n'a pas tari de menaces, lors de la rencontre précitée, contre les dirigeants et cadres qui auraient des desseins de rallier le Maroc, les ralliements continuent et en grand nombre. En fait, la même réunion avait été consacrée également à l'examen des nouvelles mesures face à la nouvelle donne provoquée par Moustapha Ould Salma Ould Sidi Mouloud, chef de « la police du Polisario», qui compte retourner aux camps de Tindouf, alors même qu'il a crié haut et fort son adoption du plan d'autonomie.
Là aussi Bouhali et Ghali étaient pour l'escalade, la crainte de voir d'autres dirigeants, silencieux depuis un certain temps, rallier la mère-patrie, étant peut-être le dernier coup de massue porté aux chimères du Polisario. En attendant les gros calibres, les Sahraouis affichent de plus en plus leur position et choisissent librement de quitter les camps et rallier leur pays.
L'information confirme le ras-le-bol général prévalant dans les camps et la détermination des Sahraouis de fuir le goulag où les parque depuis 35 ans, l'Algérie, pour ses visées géostratégiques. C'est désormais plus d'un millier de ralliés depuis le mois de janvier dernier, et le recensement des populations de Tindouf n'a jamais été aussi indispensable.
Libération : 28 - 08 - 2010
Un autre groupe de 57 personnes vient de regagner la mère-patrie, via le poste frontalier de Guergarat au sud de la ville de Dakhla. Une réponse immédiate aux visées rancunières et revanchardes d'Al Mouradia et des sbires d'Abdelaziz. Pire, l'un des ralliés n'est autre que l'un des chioukhs de l'opération d'identification. Et si les médias internationaux mettent de plus en plus l'accent sur la situation des femmes dans les camps, c'est que ces dernières vivent les pires souffrances. Elles saisissent la moindre occasion pour s'évader des camps de la honte. Ainsi, trente-deux femmes et cinq enfants (âgés entre 1 et 14 ans) figurent parmi ce groupe.
En dépit de toutes les patrouilles terrestres et aériennes et nonobstant les plans sécuritaires de Mohamed Lamin Bouhali, l'un des faucons du Polisario qui n'a pas tari de menaces, lors de la rencontre précitée, contre les dirigeants et cadres qui auraient des desseins de rallier le Maroc, les ralliements continuent et en grand nombre. En fait, la même réunion avait été consacrée également à l'examen des nouvelles mesures face à la nouvelle donne provoquée par Moustapha Ould Salma Ould Sidi Mouloud, chef de « la police du Polisario», qui compte retourner aux camps de Tindouf, alors même qu'il a crié haut et fort son adoption du plan d'autonomie.
Là aussi Bouhali et Ghali étaient pour l'escalade, la crainte de voir d'autres dirigeants, silencieux depuis un certain temps, rallier la mère-patrie, étant peut-être le dernier coup de massue porté aux chimères du Polisario. En attendant les gros calibres, les Sahraouis affichent de plus en plus leur position et choisissent librement de quitter les camps et rallier leur pays.
L'information confirme le ras-le-bol général prévalant dans les camps et la détermination des Sahraouis de fuir le goulag où les parque depuis 35 ans, l'Algérie, pour ses visées géostratégiques. C'est désormais plus d'un millier de ralliés depuis le mois de janvier dernier, et le recensement des populations de Tindouf n'a jamais été aussi indispensable.
Libération : 28 - 08 - 2010
Commentaire