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La croissance en Corée du Sud s’est élevée à plus de 4% pour l’année 2005. L’économie coréenne reste l’une des plus développées et les plus dynamiques au monde.
C’est aussi l’une des plus saines du point de vue des comptes externes et des comptes publics. Le choix du peuple pour M. Roh Moo-Hyun, avocat des syndicats et des droits de l'Homme, pour la présidence de la République reflète l'aspiration de la nouvelle génération à s'affranchir d'une gestion de l'État marquée par les collusions avec les grands groupes industriels appelés communément les “chaebols”. Le renforcement de la régulation, visant à limiter les pouvoirs des grands conglomérats, reste ainsi un axe stratégique majeur de la politique gouvernementale. Basée sur le développement des chaebols, une main-d'œuvre bon marché et une politique d'investissement tous azimuts, la reconstruction de la Corée depuis la guerre a été spectaculaire. Sur les trente dernières années, le Produit intérieur brut (PIB) affiche une croissance moyenne annuelle de 7% et passe de 9 milliards de dollars US en 1970 (274 USD par habitant) à 663 milliards de dollars US en 2004 (14 162 dollars US par habitant). La Corée, membre de l'OCDE depuis 1996, ambitionne d’atteindre un PIB par habitant de 20 000 USD d’ici à 2010. Selon certaines estimations, la Corée est la 10e économie mondiale (11e en 2003), derrière l’Espagne et le Canada, devant le Mexique et l’Inde.
Téléphonie mobile : Samsung, plus de 50% du marché
La Corée est, par ailleurs, probablement le pays d'Asie qui a le mieux relevé les défis de la crise financière de 1997. Le dynamisme de l’économie coréenne trouve son origine aussi dans la grande expertise et les technologies avancées. Samsung est au cœur de cette évolution technologique.
Ce n’est pas un hasard si ce groupe est leader dans plusieurs secteurs d’activité. Il détient plus de 50% de parts de marché dans la téléphonie mobile, pour ne citer que cet exemple. Pour le téléphone mobile, modèle E700, il en a vendu plus de 10 millions en 2004. Son centre de recherche et développement est situé dans la ville de Suwon sur une superficie de 1,7 million de m2.
Le groupe y consacre annuellement, faut-il le préciser, 8,5% de son chiffre d’affaires. Fondé en 1968, le groupe Samsung dispose de quelque 60 filiales dans divers créneaux. Si le schéma attribué à la marque symbolise le cosmos, la couleur bleue signifie confiance et ouverture sur le monde. Samsung est classé “number one” dans le monde pour les écrans de la télévision LCD. Depuis 38 années, le géant des télécoms fait de l’innovation son credo pour le “bien-être de l’humanité”. Si les ressources sont limitées en Corée du Sud, la créativité reste, toutefois, illimitée.
Sidérurgie : Posco, un fleuron
Par ailleurs, la Corée du Sud a ce mérite de développer en 30 ans, à partir d’un rien, des secteurs industriels compétitifs, devenus des acteurs majeurs sur les marchés internationaux. La naissance de l’industrie sud-coréenne et son essor ont pu être concrétisés grâce au secteur de la sidérurgie. C’était l’un des grands chantiers sur lesquels s’est attelé ce pays quelques années après son indépendance vis-à-vis du Japon. L’usine de Posco, fleuron de la sidérurgie sud-coréenne, produit 30 millions de tonnes/an. Plus de 75% de la production sont destinés au marché local, le reste à l’exportation. Cette usine est classée 5e au monde. Elle est créée en 1968 alors que son premier produit a été fabriqué en 1973.
Pour la petite histoire, l’opinion publique nationale a demandé au gouvernement sud-coréen de nationaliser l’entreprise dont les fonds ont toujours été détenus et utilisés par des Japonais. C’est chose faite : en 2002, Posco a été cédée à un privé sud-coréen. Ici, plus de 70 600 travailleurs sont employés suivant le système d’équipes de 3x8 (24h/24h), sur une surface de plus de 2 200 hectares.
La ville de Pohang Chi, sise non loin du site, est occupée par 500 000 habitants dont 5 000 travaillent à Posco. Pour le fer, l’acier et les autres produits fabriqués dans ce vaste complexe aux allures d’une véritable ville au million d’arbres, plus de 62% des matières premières sont importées d’Australie… En 2005, l’usine a produit 30,5 millions de tonnes.
(c) Liberté
C’est aussi l’une des plus saines du point de vue des comptes externes et des comptes publics. Le choix du peuple pour M. Roh Moo-Hyun, avocat des syndicats et des droits de l'Homme, pour la présidence de la République reflète l'aspiration de la nouvelle génération à s'affranchir d'une gestion de l'État marquée par les collusions avec les grands groupes industriels appelés communément les “chaebols”. Le renforcement de la régulation, visant à limiter les pouvoirs des grands conglomérats, reste ainsi un axe stratégique majeur de la politique gouvernementale. Basée sur le développement des chaebols, une main-d'œuvre bon marché et une politique d'investissement tous azimuts, la reconstruction de la Corée depuis la guerre a été spectaculaire. Sur les trente dernières années, le Produit intérieur brut (PIB) affiche une croissance moyenne annuelle de 7% et passe de 9 milliards de dollars US en 1970 (274 USD par habitant) à 663 milliards de dollars US en 2004 (14 162 dollars US par habitant). La Corée, membre de l'OCDE depuis 1996, ambitionne d’atteindre un PIB par habitant de 20 000 USD d’ici à 2010. Selon certaines estimations, la Corée est la 10e économie mondiale (11e en 2003), derrière l’Espagne et le Canada, devant le Mexique et l’Inde.
Téléphonie mobile : Samsung, plus de 50% du marché
La Corée est, par ailleurs, probablement le pays d'Asie qui a le mieux relevé les défis de la crise financière de 1997. Le dynamisme de l’économie coréenne trouve son origine aussi dans la grande expertise et les technologies avancées. Samsung est au cœur de cette évolution technologique.
Ce n’est pas un hasard si ce groupe est leader dans plusieurs secteurs d’activité. Il détient plus de 50% de parts de marché dans la téléphonie mobile, pour ne citer que cet exemple. Pour le téléphone mobile, modèle E700, il en a vendu plus de 10 millions en 2004. Son centre de recherche et développement est situé dans la ville de Suwon sur une superficie de 1,7 million de m2.
Le groupe y consacre annuellement, faut-il le préciser, 8,5% de son chiffre d’affaires. Fondé en 1968, le groupe Samsung dispose de quelque 60 filiales dans divers créneaux. Si le schéma attribué à la marque symbolise le cosmos, la couleur bleue signifie confiance et ouverture sur le monde. Samsung est classé “number one” dans le monde pour les écrans de la télévision LCD. Depuis 38 années, le géant des télécoms fait de l’innovation son credo pour le “bien-être de l’humanité”. Si les ressources sont limitées en Corée du Sud, la créativité reste, toutefois, illimitée.
Sidérurgie : Posco, un fleuron
Par ailleurs, la Corée du Sud a ce mérite de développer en 30 ans, à partir d’un rien, des secteurs industriels compétitifs, devenus des acteurs majeurs sur les marchés internationaux. La naissance de l’industrie sud-coréenne et son essor ont pu être concrétisés grâce au secteur de la sidérurgie. C’était l’un des grands chantiers sur lesquels s’est attelé ce pays quelques années après son indépendance vis-à-vis du Japon. L’usine de Posco, fleuron de la sidérurgie sud-coréenne, produit 30 millions de tonnes/an. Plus de 75% de la production sont destinés au marché local, le reste à l’exportation. Cette usine est classée 5e au monde. Elle est créée en 1968 alors que son premier produit a été fabriqué en 1973.
Pour la petite histoire, l’opinion publique nationale a demandé au gouvernement sud-coréen de nationaliser l’entreprise dont les fonds ont toujours été détenus et utilisés par des Japonais. C’est chose faite : en 2002, Posco a été cédée à un privé sud-coréen. Ici, plus de 70 600 travailleurs sont employés suivant le système d’équipes de 3x8 (24h/24h), sur une surface de plus de 2 200 hectares.
La ville de Pohang Chi, sise non loin du site, est occupée par 500 000 habitants dont 5 000 travaillent à Posco. Pour le fer, l’acier et les autres produits fabriqués dans ce vaste complexe aux allures d’une véritable ville au million d’arbres, plus de 62% des matières premières sont importées d’Australie… En 2005, l’usine a produit 30,5 millions de tonnes.
(c) Liberté