Sept terroristes ont été abattus, hier, lors d’une opération antiterroriste menée par des unités de l’Armée nationale populaire dans la région de Beni Yenni. Un important lot d’armes de guerre a été saisi et plusieurs casemates détruites lors de cette opération. Cette offensive militaire intervient après l’élimination du responsable de «l’instance militaire» du GSPC.
Des unités antiterroristes de l’ANP ont déclenché, hier, aux environs de trois du matin, une vaste opération militaire dans les maquis de la daïra de Beni Yenni, à 45 kilomètres au sud de la ville de Tizi-Ouzou. Les résultats de cette intervention- éclair ne se sont pas fait attendre puisque sept terroristes ont été abattus dans la forêt de Berrekmouche. Un lot important d’armes, composé de pistolets mitrailleurs kalachnikovs, de pistolets automatiques et de fusils de chasse, a été récupéré.
Les troupes de l’Armée nationale populaire ont également découvert et détruit plusieurs casemates. Selon des sources sécuritaires locales, cette opération devrait encore se poursuivre et être élargie aux massifs forestiers de Yatafen et d’Aït Ouabane et à la région des Aït Allaoua, dans la commune d’Iboudrarène. D’importants moyens humains et logistiques ont donc été déployés pour nettoyer cette zone. Il est évident que l’offensive n’a pu être déclenchée que sur la base d’informations et de renseignements précis prouvant la présence de ce groupe terroriste.
Il est important de signaler que cette opération coïncide avec l’élimination de Abdelmoumen Rachid, terroriste répondant au sobriquet de Houdaïfa Abou Younès. Ce dernier a, en effet, été abattu près de Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou alors qu’il était dans un véhicule en compagnie de deux autres terroristes. Abdelmoumen Rachid était le «responsable de l’instance militaire» du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
L’exploitation des documents découverts à bord du véhicule pourrait avoir servi de source d’information pour les forces de sécurité. De par son poste, ce terroriste avait sous sa responsabilité toutes les structures du GSPC. Originaire de la région de Baraki, dans la banlieue sud d’Alger, Abdelmoumen Rachid a rejoint les rangs du Groupe islamiste armé (GIA) au milieu des années 1990. Il est considéré comme l’un des principaux instigateurs des attentats aux véhicules piégés qui ont ciblé le siège du Conseil constitutionnel et celui de l’ONU à Alger durant le mois d’avril 2007. Il en est de même pour l’ensemble des actes terroristes menés depuis au centre du pays.
Sadek Aït-Salem et T. H.
Le Soir d'Algérie - 29/08/10
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Des unités antiterroristes de l’ANP ont déclenché, hier, aux environs de trois du matin, une vaste opération militaire dans les maquis de la daïra de Beni Yenni, à 45 kilomètres au sud de la ville de Tizi-Ouzou. Les résultats de cette intervention- éclair ne se sont pas fait attendre puisque sept terroristes ont été abattus dans la forêt de Berrekmouche. Un lot important d’armes, composé de pistolets mitrailleurs kalachnikovs, de pistolets automatiques et de fusils de chasse, a été récupéré.
Les troupes de l’Armée nationale populaire ont également découvert et détruit plusieurs casemates. Selon des sources sécuritaires locales, cette opération devrait encore se poursuivre et être élargie aux massifs forestiers de Yatafen et d’Aït Ouabane et à la région des Aït Allaoua, dans la commune d’Iboudrarène. D’importants moyens humains et logistiques ont donc été déployés pour nettoyer cette zone. Il est évident que l’offensive n’a pu être déclenchée que sur la base d’informations et de renseignements précis prouvant la présence de ce groupe terroriste.
Il est important de signaler que cette opération coïncide avec l’élimination de Abdelmoumen Rachid, terroriste répondant au sobriquet de Houdaïfa Abou Younès. Ce dernier a, en effet, été abattu près de Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou alors qu’il était dans un véhicule en compagnie de deux autres terroristes. Abdelmoumen Rachid était le «responsable de l’instance militaire» du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
L’exploitation des documents découverts à bord du véhicule pourrait avoir servi de source d’information pour les forces de sécurité. De par son poste, ce terroriste avait sous sa responsabilité toutes les structures du GSPC. Originaire de la région de Baraki, dans la banlieue sud d’Alger, Abdelmoumen Rachid a rejoint les rangs du Groupe islamiste armé (GIA) au milieu des années 1990. Il est considéré comme l’un des principaux instigateurs des attentats aux véhicules piégés qui ont ciblé le siège du Conseil constitutionnel et celui de l’ONU à Alger durant le mois d’avril 2007. Il en est de même pour l’ensemble des actes terroristes menés depuis au centre du pays.
Sadek Aït-Salem et T. H.
Le Soir d'Algérie - 29/08/10
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