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Les violences racistes augmentent en Grande-Bretagne
Les musulmans, les tsiganes et les migrants : des cibles privilégiées
Le racisme en Grande-Bretagne a été dénoncé récemment dans un rapport de l’Agence contre le racisme du Conseil de l’Europe (ECRI). L’agence européenne révèle que la communauté musulmane, les tsiganes et les migrants subissent des attaques racistes et des discours xénophobes depuis les 5 dernières années.
La Grande-Bretagne s’est fait piéger par un rapport émanant d’une institution officielle (Conseil de l’Europe) pour un constat d’un pays qui s’enlise d’avantage dans les actes racistes à l’endroit des communautés étrangères qui vivent dans ce pays. Ainsi, le rapport de l’ECRI note que les infractions et violences racistes ont augmenté en 5 ans, de 2003 à 2008, passant de 31 000 à 38 000 actes.
En 2009, l’agence constate que des centaines d’actions xénophobes visant les musulmans sont en nette augmentation sans révéler de chiffres sur le nombre de ces actions. En dépit des efforts de prévention déployés par les autorités, les actes racistes et de violences dont sont victimes les communautés musulmanes et autres minorités sont liés fondamentalement à des discours politiques de l’extrême-droite et même de certains représentants de la droite. Plus de 13 000 poursuites ont été menées à terme en 2007, 2008 et 2009 contre plus de 8 800 les deux années précédentes.
L’ECRI affirme que la communauté musulmane, les migrants, les demandeurs d’asile et les tsiganes ou gens du voyage sont régulièrement décrits de façon négative dans les médias traditionnels, notamment dans la presse populaire.
Le débat politique continue d’inclure des éléments de discours raciste et xénophobe, selon les experts de l’agence, qui soulignent que les réfugiés et les demandeurs d’asile sont encore vulnérables à des décisions « erronées» et à une détention « irrégulière» . Dans ce contexte, l’hostilité est plus prononcée à l’égard des travailleurs migrants qui restent ciblés dans des campagnes haineuses où dans certains grands centres urbains on n’hésite pas à les traiter de tous les noms.
Par ailleurs, l’ECRI se dit inquiet par des éléments de la loi de 2009 sur les frontières. Les experts font savoir qu’il faudra veiller attentivement à ce que les concepts de « nationalité méritée» , « nationalité probatoire» et « citoyenneté active» ne portent pas atteinte au processus d’intégration des étrangers. L’agence critique aussi l’allongement de la durée de résidence nécessaire avant une possible naturalisation.
Le jeune indépendant
Les musulmans, les tsiganes et les migrants : des cibles privilégiées
Le racisme en Grande-Bretagne a été dénoncé récemment dans un rapport de l’Agence contre le racisme du Conseil de l’Europe (ECRI). L’agence européenne révèle que la communauté musulmane, les tsiganes et les migrants subissent des attaques racistes et des discours xénophobes depuis les 5 dernières années.
La Grande-Bretagne s’est fait piéger par un rapport émanant d’une institution officielle (Conseil de l’Europe) pour un constat d’un pays qui s’enlise d’avantage dans les actes racistes à l’endroit des communautés étrangères qui vivent dans ce pays. Ainsi, le rapport de l’ECRI note que les infractions et violences racistes ont augmenté en 5 ans, de 2003 à 2008, passant de 31 000 à 38 000 actes.
En 2009, l’agence constate que des centaines d’actions xénophobes visant les musulmans sont en nette augmentation sans révéler de chiffres sur le nombre de ces actions. En dépit des efforts de prévention déployés par les autorités, les actes racistes et de violences dont sont victimes les communautés musulmanes et autres minorités sont liés fondamentalement à des discours politiques de l’extrême-droite et même de certains représentants de la droite. Plus de 13 000 poursuites ont été menées à terme en 2007, 2008 et 2009 contre plus de 8 800 les deux années précédentes.
L’ECRI affirme que la communauté musulmane, les migrants, les demandeurs d’asile et les tsiganes ou gens du voyage sont régulièrement décrits de façon négative dans les médias traditionnels, notamment dans la presse populaire.
Le débat politique continue d’inclure des éléments de discours raciste et xénophobe, selon les experts de l’agence, qui soulignent que les réfugiés et les demandeurs d’asile sont encore vulnérables à des décisions « erronées» et à une détention « irrégulière» . Dans ce contexte, l’hostilité est plus prononcée à l’égard des travailleurs migrants qui restent ciblés dans des campagnes haineuses où dans certains grands centres urbains on n’hésite pas à les traiter de tous les noms.
Par ailleurs, l’ECRI se dit inquiet par des éléments de la loi de 2009 sur les frontières. Les experts font savoir qu’il faudra veiller attentivement à ce que les concepts de « nationalité méritée» , « nationalité probatoire» et « citoyenneté active» ne portent pas atteinte au processus d’intégration des étrangers. L’agence critique aussi l’allongement de la durée de résidence nécessaire avant une possible naturalisation.
Le jeune indépendant
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