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INSUFFISANTS RESPIRATOIRES:Médicaments rares et absence d'assurance

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  • INSUFFISANTS RESPIRATOIRES:Médicaments rares et absence d'assurance

    INSUFFISANTS RESPIRATOIRES
    Médicaments rares et absence d'assurance


    Le calvaire vécu au quotidien par les malades souffrant d'insuffisance respiratoire ne cesse de prendre de l'ampleur, en raison du taux de pollution élevé, du manque flagrant et la cherté des médicaments, ce à quoi s'ajoute la faible prise en charge des patients au niveau des infrastructures hospitalières. De l'avis d'un membre de l'Association de défense des insuffisants respiratoires, activant dans la wilaya de Relizane, association qui aura enregistré à ce jour, plus de 350 malades à travers la wilaya, ces derniers sont pour la plupart, non assurés, sans compter les autres qui préfèrent se confiner dans l'anonymat.
    La pollution de l'environnement aidant, ce nombre ne cesse d'augmenter de jour en jour, d'autant plus que les espaces verts se réduisent comme peau de chagrin en milieu urbain où sont saccagés à l'extérieur de la ville, quand ils ne sont pas des lieux de prédilection de la délinquance, source d'insécurité.
    Face à leur espace vital réduit, ces malades vivent le calvaire au quotidien, surtout au moment de l'accès des crises, faute de disponibilité d'appareils ébulisateurs en milieu hospitalier, pour les aider à retrouver une respiration normale. Selon notre interlocuteur, l'Hôpital Mohamed Boudiaf ne dispose en tout que de 4 appareils de ce genre, alors que les hôpitaux de Oued-Rhiou ou de Mazouna en seraient dépourvus. C'est ce qui incite la dite association à tirer la sonnette d'alarme, pour assurer les malades qui ne sont pas encore affiliés à la caisse de sécurité sociale.
    Par ailleurs, le seul médicament gratuit figurant dans la nomenclature est la «lotoline», alors que les autres produits restent inaccessibles à cause de leurs prix, certains avoisinant les 5 000 DA la boîte, comme «Sérétide 500 mg». Dans le même contexte, les membres de cette association sollicitent une meilleure prise un charge, au niveau de hôpitaux, comme du côté social.
    De leur côté, les parents sollicitent l'inscription de leur enfants malades, au niveau de l'établissement scolaire spécialisé de Sidi Bel-Abbes, où serait assurée, selon eux, une meilleure prise en charge des petits patients scolarisés. Un établissement que fréquentent, pour le moment, neufs enfants issus de la wilaya de Relizane, alors que les non assurés sollicitent des postes dans le cadre de l'IAIG afin de bénéficier de la gratuité de leurs médicamentes.
    Le courrier d'Algérie
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Que font les sociétes industriels de médicament ?

    Commentaire

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