Les prix continuent d’augmenter en Algérie. En juillet, le taux de l’inflation s’est établi à 5,1% en glissement annuel, selon les derniers chiffres de l'Office national des statistiques (ONS) dévoilés dimanche 29 août. Ce taux est en légère baisse, comparé à celui enregistré en juin, qui est ressorti à 5,4%.
Par catégorie de produits, l'indice des produits alimentaires accuse une baisse de 2,9% en juillet comparé au mois juin qui s'est caractérisé par une variation de +0,3%. Selon les explications fournies par les experts de l’ONS, ce résultat découle principalement de la diminution des prix des produits agricoles frais (-6,5%), notamment les fruits (-30,7%) et les légumes (-15,5%). Toutefois, les prix de la volaille ont connu une hausse de l’ordre de 15,8% tandis que les prix de la viande rouge ont augmenté de 1,4%. En revanche, les poissons frais ont reculé de 9% sur la même période. La variation de l'ensemble de ces produits sur les sept premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2009 est de 5,54%. S’agissant des produits alimentaires industriels, l’ONS a recensé une légère hausse, dont le taux est estimé à 0,2%.
Par rapport à juillet 2009, le niveau moyen des prix des biens alimentaires connaît une hausse de 3,7% avec, sur le tableau, une augmentation de 2,1% pour les produits agricoles frais et 5% pour les produits alimentaires industriels.
Le maintien de l’inflation à un niveau élevé affaiblit le pouvoir d’achat des Algériens, durement affecté par des hausses continuelles des produits de large consommation et des niveaux de rémunérations toujours faibles. Mais l’inflation ne menace pas seulement le pouvoir d’achat des citoyens. En se maintenant d’une manière continue au-dessus de 5% depuis plusieurs années, elle constitue désormais une sérieuse menace pour l’économie nationale d’autant que l’inflation réelle importée est supérieure aux taux officiels affichés par les statistiques de l’ONS. Une grande partie des produits alimentaires importés est en effet subventionnée.
Depuis quelques années, les spécialistes tirent la sonnette d’alarme sur les dangers de l’absence d’une production interne qui laisse l’Algérie dépendante des importations qui favorisent l’inflation. En juillet 2009, dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC), le gouvernement avait annoncé une série de mesures pour réduire les importations. Mais une année après, la valeur des importations est toujours aussi élevée.
TSA
Par catégorie de produits, l'indice des produits alimentaires accuse une baisse de 2,9% en juillet comparé au mois juin qui s'est caractérisé par une variation de +0,3%. Selon les explications fournies par les experts de l’ONS, ce résultat découle principalement de la diminution des prix des produits agricoles frais (-6,5%), notamment les fruits (-30,7%) et les légumes (-15,5%). Toutefois, les prix de la volaille ont connu une hausse de l’ordre de 15,8% tandis que les prix de la viande rouge ont augmenté de 1,4%. En revanche, les poissons frais ont reculé de 9% sur la même période. La variation de l'ensemble de ces produits sur les sept premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2009 est de 5,54%. S’agissant des produits alimentaires industriels, l’ONS a recensé une légère hausse, dont le taux est estimé à 0,2%.
Par rapport à juillet 2009, le niveau moyen des prix des biens alimentaires connaît une hausse de 3,7% avec, sur le tableau, une augmentation de 2,1% pour les produits agricoles frais et 5% pour les produits alimentaires industriels.
Le maintien de l’inflation à un niveau élevé affaiblit le pouvoir d’achat des Algériens, durement affecté par des hausses continuelles des produits de large consommation et des niveaux de rémunérations toujours faibles. Mais l’inflation ne menace pas seulement le pouvoir d’achat des citoyens. En se maintenant d’une manière continue au-dessus de 5% depuis plusieurs années, elle constitue désormais une sérieuse menace pour l’économie nationale d’autant que l’inflation réelle importée est supérieure aux taux officiels affichés par les statistiques de l’ONS. Une grande partie des produits alimentaires importés est en effet subventionnée.
Depuis quelques années, les spécialistes tirent la sonnette d’alarme sur les dangers de l’absence d’une production interne qui laisse l’Algérie dépendante des importations qui favorisent l’inflation. En juillet 2009, dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC), le gouvernement avait annoncé une série de mesures pour réduire les importations. Mais une année après, la valeur des importations est toujours aussi élevée.
TSA
Commentaire