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Les corps des sept terroristes abattus, samedi en fin d'après-midi, dans la forêt de Berkemouche, entre la commune de Beni Yenni et Larbâa Nath Irathen, ont été exposés, hier matin, sur la place publique.
«J'ai vu les sept corps, ce matin, étalés devant la brigade de gendarmerie. Certains terroristes étaient presque à moitié nus et quelque peu défigurés, mais ils sont identifiables. Le responsable de la brigade de gendarmerie nous a dit qu'ils sont tous des étrangers à la région», nous a expliqué un jeune rencontré, hier, en milieu de journée, à l'entrée du chef-lieu de commune de Beni Yenni. Selon lui, l'opération, qui a abouti à la mise hors d'état de nuire de ces éléments du GSPC, a commencé samedi, au petit matin. «On s'est réveillé avec d'intenses bombardements. L'armée commençait à ratisser la forêt de Berkemouche vers 5h. On a vu aussi des dizaines de camions de l'ANP stationnés au chef-lieu de commune, avec des renforts qui arrivaient sans discontinuité», a-t-il ajouté. Notre interlocuteur nous a précisé également qu'aucun mouvement suspect d’une présence terroriste dans les environs n'a été au préalable signalée. «Personne n'a vu des terroristes dans la forêt de Berkemouche. D’ailleurs, des citoyens de Beni Yenni et de Larbâa Nath Irathen s’y rendent presque quotidiennement car la région est un magnifique lieu de détente. Les terroristes étaient peut-être seulement de passage dans les lieux avant d'être repérés par les militaires qui les ont éliminés», relève notre interlocuteur. Un autre citoyen, un quadragénaire, rencontré non loin du siège de l'APC, ajoute que les corps des islamistes armés ont été acheminés vers la morgue du CHU de Tizi Ouzou pour identification. «Vers midi, les corps des terroristes ont été transportés dans un camion de l'APC, accompagné d'une ambulance de la Protection civile, à la morgue de l'hôpital de Tizi Ouzou. On dénombre, malheureusement, un militaire tué et un autre blessé lors de la même opération», nous a-t-il dit avant de préciser que les militaires ont utilisé d'importants moyens humains et matériels pour les besoins de cette opération qui s'est poursuivie hier.
Les soldats de l'ANP sont sur les traces d'un autre groupe qui est toujours cerné par l'ANP dans la forêt de Berkemouche. Un autre citoyen de la région ajoute que «lors de cette opération, les militaires ont incendié une grande superficie du maquis pour avoir certainement l'accès facile à la forêt qui était quadrillée par l'armée. J'ai entendu parler aussi de sept kalachnikovs récupérées par les militaires lors de ce coup de filet». Les habitants de Beni Yenni estiment que le lieu de l'élimination des sept terroristes est très loin des habitations. «Les terroristes ont été abattus dans une forêt entre Larbaâ Nath Irathen et Beni Yenni. Il faut essayer de donner toujours des précisions sur le lieu, c'est important. Il faut être précis», a souligné un citoyen de la commune qui semble très préoccupé par l'image de sa commune.
Il est à noter le renforcement des forces de sécurité dans la région. Des militaires et des gendarmes passent au peigne fin tout véhicule de passage sur les lieux. Ils procèdent à des fouilles systématiques. Par ailleurs, l'opération de l'ANP dans les maquis de Berkemouche est intervenue deux jours après l'élimination de trois terroristes dans la région de Tadmaït. Ainsi, le GSPC a essuyé un cinglant revers en Kabylie où il a perdu dix éléments en quarante-huit heures dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Hafid Azzouzi.
El Watan
«J'ai vu les sept corps, ce matin, étalés devant la brigade de gendarmerie. Certains terroristes étaient presque à moitié nus et quelque peu défigurés, mais ils sont identifiables. Le responsable de la brigade de gendarmerie nous a dit qu'ils sont tous des étrangers à la région», nous a expliqué un jeune rencontré, hier, en milieu de journée, à l'entrée du chef-lieu de commune de Beni Yenni. Selon lui, l'opération, qui a abouti à la mise hors d'état de nuire de ces éléments du GSPC, a commencé samedi, au petit matin. «On s'est réveillé avec d'intenses bombardements. L'armée commençait à ratisser la forêt de Berkemouche vers 5h. On a vu aussi des dizaines de camions de l'ANP stationnés au chef-lieu de commune, avec des renforts qui arrivaient sans discontinuité», a-t-il ajouté. Notre interlocuteur nous a précisé également qu'aucun mouvement suspect d’une présence terroriste dans les environs n'a été au préalable signalée. «Personne n'a vu des terroristes dans la forêt de Berkemouche. D’ailleurs, des citoyens de Beni Yenni et de Larbâa Nath Irathen s’y rendent presque quotidiennement car la région est un magnifique lieu de détente. Les terroristes étaient peut-être seulement de passage dans les lieux avant d'être repérés par les militaires qui les ont éliminés», relève notre interlocuteur. Un autre citoyen, un quadragénaire, rencontré non loin du siège de l'APC, ajoute que les corps des islamistes armés ont été acheminés vers la morgue du CHU de Tizi Ouzou pour identification. «Vers midi, les corps des terroristes ont été transportés dans un camion de l'APC, accompagné d'une ambulance de la Protection civile, à la morgue de l'hôpital de Tizi Ouzou. On dénombre, malheureusement, un militaire tué et un autre blessé lors de la même opération», nous a-t-il dit avant de préciser que les militaires ont utilisé d'importants moyens humains et matériels pour les besoins de cette opération qui s'est poursuivie hier.
Les soldats de l'ANP sont sur les traces d'un autre groupe qui est toujours cerné par l'ANP dans la forêt de Berkemouche. Un autre citoyen de la région ajoute que «lors de cette opération, les militaires ont incendié une grande superficie du maquis pour avoir certainement l'accès facile à la forêt qui était quadrillée par l'armée. J'ai entendu parler aussi de sept kalachnikovs récupérées par les militaires lors de ce coup de filet». Les habitants de Beni Yenni estiment que le lieu de l'élimination des sept terroristes est très loin des habitations. «Les terroristes ont été abattus dans une forêt entre Larbaâ Nath Irathen et Beni Yenni. Il faut essayer de donner toujours des précisions sur le lieu, c'est important. Il faut être précis», a souligné un citoyen de la commune qui semble très préoccupé par l'image de sa commune.
Il est à noter le renforcement des forces de sécurité dans la région. Des militaires et des gendarmes passent au peigne fin tout véhicule de passage sur les lieux. Ils procèdent à des fouilles systématiques. Par ailleurs, l'opération de l'ANP dans les maquis de Berkemouche est intervenue deux jours après l'élimination de trois terroristes dans la région de Tadmaït. Ainsi, le GSPC a essuyé un cinglant revers en Kabylie où il a perdu dix éléments en quarante-huit heures dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Hafid Azzouzi.
El Watan
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