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L'aéronautique française envisage des délocalisations partielles

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  • L'aéronautique française envisage des délocalisations partielles

    Les industriels regroupés au sein du Gifas s'inquiètent de la baisse des budgets publics de recherche et développement et de la santé de leurs sous-traitants.

    Bonjour, il y a des opportunités pour attirer ces délocalisations partielles, surtout les sous-traitants, l'Algérie peut leurs offrir de bonnes conditions, parce que l'usinage consomme beaucoup d'energie, c'est a eux de voir.
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    «2005 A ÉTÉ une année faste marquée par des niveaux de commandes jamais atteints. Elle reflète les résultats des efforts, notamment en R&D, des quinze dernières années», a déclaré hier Charles Edelstenne, président du Groupement des industries aéronautiques et spatiales (Gifas) et également président de Dassault Aviation (1). Effectivement, les commandes civiles et militaires de la filière se sont envolées en 2005, à 53,55 milliards d'euros (+ 37,2%).

    Toutefois, la vitalité du secteur civil contraste avec l'atonie de celui de la défense. Le marché commercial, qui représente 85% des commandes, a connu un pic l'année dernière. Airbus et Boeing ont chacun franchi le seuil historique du millier de commandes en 2005. Cela en raison de la demande des compagnies à bas coûts ainsi que des transporteurs asiatiques. En revanche, le secteur défense a connu une année creuse (– 37%) en l'absence de commandes françaises en 2005 et a vu ses performances à l'exportation reculer. Toutefois, la filière dans son ensemble a dégagé un excédent commercial de 10,6 milliards d'euros. Là encore grâce au secteur civil puisque aucun contrat d'aéronautique militaire n'a été gagné (hors hélicoptères).

    Maintien de l'effort en R&D

    Pour 2006, les perspectives sont moins bonnes en termes de commandes et mécaniquement meilleures en termes de chiffre d'affaires. Mais l'environnement reste toujours contraint. Le secteur pâtit d'un écart de compétitivité lié en partie à la parité euro/dollar et subit de plein fouet la hausse du prix des matières premières et de l'énergie. Tout en faisant un effort important pour maintenir son effort de recherche et développement (R&D) alors que l'Etat a au contraire nettement relâché le sien. La R&D a représenté environ 18% du chiffre d'affaires (28,1 milliards d'euros) des industries aéronautiques et spatiales contre 15% (15,4 milliards d'euros) en 1995. Entre 40 et 50% des budgets de recherche sont autofinancés par les industriels. Mais les crédits d'études et de recherche (titre V de la loi de programmation militaire) ont fondu de 45% en dix ans, s'alarme le Gifas. Or soutenir la recherche, c'est permettre de conserver notre avance et notre indépendance technologique, donc in fine des emplois.

    En outre, le recul de la contribution de l'Etat aux grands programmes incite les maîtres d'oeuvre à répercuter une partie des coûts sur leurs sous-traitants alors que ceux-ci doivent en parallèle investir pour augmenter les cadences de production. Prise en tenaille, la filière (sur les 4 000 PME sous-traitantes, 100 sont adhérentes au Gifas) voit sa santé économique se dégrader et envisage de plus en plus de se délocaliser. «Les délocalisations partielles représentent la seule solution que nous ayons pour maintenir notre industrie», a souligné Charles Edelstenne.V. Gd.
    http://www.lefigaro.fr/eco-entrepris...artielles.html

    (1) Dassault Aviation est filiale du Groupe industriel Marcel Dassault (GIMD), propriétaire du Figaro.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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