Le président soudanais sous la menace d’arrestation
Le président soudanais Omar El Bachir en visite au Kenya est sous menace d’arrestation. En effet la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a demandé vendredi au Kenya de respecter ses obligations et d’arrêter le chef de l’Etat soudanais sous le coup de deux mandats d’arrêts de la cour pénale internationale. L’UE a donc demandé au Kenya de procéder à l’arrestation du président soudanais Omar El Bachir.
En effet La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) avait rendu deux décisions, ce vendredi, informant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Assemblée des Etats, parties au Statut de Rome, des visites d’Omar El Bashir en République du Kenya et République du Tchad, «afin qu’ils puissent prendre toute mesure qu’ils jugeront appropriée».
Le président Omar El Bachir avait assisté vendredi à Nairobi à la cérémonie de promulgation de la nouvelle constitution du Kenya, un pays qui a ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI. Les juges du CPI ont indiqué que la République du Kenya a une obligation certaine de coopérer avec la Cour dans le cadre de l’application» des mandats d’arrêt lancés contre M. Béchir. Quant au Kenya il a de son côté justifié l’invitation du président soudanais en tant que voisin.
La CPI a transmis des requêtes aux fins d’arrestation et de remise de M. El Bashir à tous les Etats parties au Statut de Rome, y compris à la République du Kenya et à la République du Tchad. Pour rappel les juges de la CPI avaient délivré le 12 juillet un mandat d’arrêt contre le président du Soudan pour génocide au Darfour, après avoir lancé le 4 mars 2009 un premier mandat pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
La situation au Darfour a été déférée à la CPI par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies dans sa résolution 1593 du 31 mars 2005. Quatre affaires sont en cours devant la CPI dans le cadre de cette situation: Le Procureur c. Ahmad Muhammad Harun (Ahmad Harun) et Ali Muhammad Ali Abd-Al-Rahman (Ali Kushayb), Le Procureur c. Omar Hassan Ahmad Al Bashir, Le Procureur c. Bahar Idriss Abu Garda et Le Procureur c. Abdallah Banda Abkaer Nourain et Saleh Mohammed Jerbo Jamus.
Ouest tribune
Le président soudanais Omar El Bachir en visite au Kenya est sous menace d’arrestation. En effet la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a demandé vendredi au Kenya de respecter ses obligations et d’arrêter le chef de l’Etat soudanais sous le coup de deux mandats d’arrêts de la cour pénale internationale. L’UE a donc demandé au Kenya de procéder à l’arrestation du président soudanais Omar El Bachir.
En effet La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) avait rendu deux décisions, ce vendredi, informant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Assemblée des Etats, parties au Statut de Rome, des visites d’Omar El Bashir en République du Kenya et République du Tchad, «afin qu’ils puissent prendre toute mesure qu’ils jugeront appropriée».
Le président Omar El Bachir avait assisté vendredi à Nairobi à la cérémonie de promulgation de la nouvelle constitution du Kenya, un pays qui a ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI. Les juges du CPI ont indiqué que la République du Kenya a une obligation certaine de coopérer avec la Cour dans le cadre de l’application» des mandats d’arrêt lancés contre M. Béchir. Quant au Kenya il a de son côté justifié l’invitation du président soudanais en tant que voisin.
La CPI a transmis des requêtes aux fins d’arrestation et de remise de M. El Bashir à tous les Etats parties au Statut de Rome, y compris à la République du Kenya et à la République du Tchad. Pour rappel les juges de la CPI avaient délivré le 12 juillet un mandat d’arrêt contre le président du Soudan pour génocide au Darfour, après avoir lancé le 4 mars 2009 un premier mandat pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
La situation au Darfour a été déférée à la CPI par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies dans sa résolution 1593 du 31 mars 2005. Quatre affaires sont en cours devant la CPI dans le cadre de cette situation: Le Procureur c. Ahmad Muhammad Harun (Ahmad Harun) et Ali Muhammad Ali Abd-Al-Rahman (Ali Kushayb), Le Procureur c. Omar Hassan Ahmad Al Bashir, Le Procureur c. Bahar Idriss Abu Garda et Le Procureur c. Abdallah Banda Abkaer Nourain et Saleh Mohammed Jerbo Jamus.
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